En visite au Maroc ce vendredi, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, compte aborder la question des mineurs non accompagnés avec son homologue marocain. Des discussions faisant suite à l’attaque perpétrée par un « faux » mineur pakistanais devant les anciens locaux de Charlie Hebdo.
Seulement trois semaines après sa nomination, le garde des Sceaux a demandé, fin juillet, l’ouverture d’une enquête prédisciplinaire contre le juge Levrault, alors même qu’en tant qu’avocat, il venait publiquement de mettre en cause le magistrat et qu’un de ses clients avait déposé plainte contre lui.
Un couvre-feu entre en vigueur samedi en Île-de-France et huit métropoles, de 21 heures à 6 heures. D’autres mesures s’appliquent sur l’ensemble du territoire, comme l’interdiction des « fêtes privées » et le respect de la « règle de six personnes » dans l’espace public.
Dans « À l’air libre » jeudi, le cri d’alarme d’Hélène Gros, cheffe du service de médecine générale à l’hôpital public d’Aulnay-sous-Bois, au lendemain d’un discours présidentiel qui n’a quasiment pas parlé de l’hôpital. Également au sommaire : le couvre-feu siffle la fin de la fête.
L’attentat de Villejuif, en avril 2015, a occasionné une amnésie collective concernant la surveillance de son futur auteur. Devant l’Assemblée nationale, Bernard Cazeneuve a omis de dire que le petit frère du terroriste avait dénoncé celui-ci.
Vinci Airports est contraint de renégocier l’accord signé en juillet dernier qui prévoyait la suppression d’un poste sur dix à Saint-Exupéry. En interne, une alerte pour « dangers graves et imminents » sur les personnels a provoqué la tenue d’une réunion extraordinaire.
La situation sanitaire est assez « préoccupante » pour limiter les réunions entre amis et en famille, mais les 20 millions de Français concernés par le couvre-feu, une nouvelle mesure de restriction de liberté, devront en revanche continuer de travailler.
La France va imposer un couvre-feu nocturne, de 21 heures à 6 heures, à partir de samedi, dans plusieurs grandes métropoles dont Paris, afin d’enrayer la deuxième vague du coronavirus qui frappe le pays, a annoncé le président Emmanuel Macron. Passage en revue des principales mesures présentées ce mercredi soir.
Dans « À l’air libre » mercredi, les journalistes Édouard Zambeaux, qui publie Vies majuscules – Autoportrait de la France des périphéries, et Latifa Oulkhouir, directrice du Bondy Blog qui publie Jusqu’à quand ?, dialoguent sur la notion de « périphérie ».
À travers son « plan national d’actions pour l’égalité des droits, contre la haine et les discriminations anti-LGBT+ », le gouvernement a annoncé les grandes orientations des politiques publiques pour les trois prochaines années. Il est attendu au tournant sur l’effectivité de ces mesures.
Les deux fils de l’ancien premier ministre Raymond Barre ont été mis en examen pour « blanchiment de fraude fiscale » dans le cadre de l’enquête ouverte à la suite de la découverte du magot caché en Suisse par leur père.
La crise sanitaire a montré combien les réformes menées sous le quinquennat Sarkozy ont brutalisé l’hôpital. Embarrassée face au désarroi des personnels, la droite républicaine est contrainte de réinventer sa doctrine.
Une semaine après la restriction des capacités d’accueil à 50 %, les personnels et les étudiants de l’université publique française continuent de dénoncer une rentrée chaotique où la désorganisation est la règle, au risque de grandes disparités entre universités.
Dans « À l’air libre » mardi, l’écrivaine et sociologue Kaoutar Harchi est venue parler du livre Racismes de France. Avant cela, Mathilde Imer, porte-parole de l’appel « 2022 (vraiment) en commun », a expliqué l’ambition des signataires. Également au menu : notre reportage avec les femmes de ménage de l’Ibis des Batignolles.
Dix-sept ans après la fermeture de leur usine et après huit ans de procès, 296 ex-Matra ont gagné pour licenciement abusif face à Lagardère. Cette victoire les réunit une dernière fois mercredi 14 octobre pour recevoir leurs indemnités, malgré l’amertume.
C’est comme une mécanique bien huilée : à chaque crise, la figure de Keynes fait son retour. Et certains s’inquiètent déjà de voir Bercy aux mains des adeptes de l’économiste anglais. Mais le keynésianisme est un mouvement plus complexe qu’on ne le pense souvent…