Christophe Korell, 15 ans de PJ, 20 ans de « maison », fait figure de pionnier des réseaux sociaux chez les policiers. « Chris PJ » fut aussi l’un des premiers à briser l’anonymat. Pour Mediapart, il livre son regard sur la révolution en cours. Entre esprit de caserne, devoir de réserve à géométrie variable et sas de décompression.
Au sein de la police, c’est une libération historique de la parole. Twitter agrège une triple parole : celle de l’institution, qui tente de se moderniser ; celle des syndicats, en proie à la surenchère ; et celle de fonctionnaires souvent jeunes et sous pseudonyme. Le credo de cette génération montante : la « haine anti-flic ».
La cour d’assises spéciale a condamné Tyler Vilus à la plus lourde peine jamais prononcée pour un djihadiste de retour de Syrie. Celui qui a été à la fois un émir et un policier de l’État islamique a écopé de 30 années de réclusion criminelle.
Devant le Conseil d’État, le rapporteur public a préconisé une astreinte inédite de 10 millions d’euros par semestre de retard visant l’État. Déjà condamné en 2017, ce dernier n’a que très partiellement exécuté l’arrêt qui lui enjoignait de respecter les objectifs légaux en matière de qualité de l’air.
Après trois ans de collaboration, Emmanuel Macron a choisi de se séparer d’Édouard Philippe pour nommer Jean Castex, un haut fonctionnaire de droite qui a joué le « Monsieur déconfinement » pendant la crise sanitaire. Depuis quelques mois, les désaccords entre les deux têtes de l’exécutif s’étaient accumulés.
En France, un président démonétisé peut seul changer la donne gouvernementale pour son bon plaisir politique. Ce présidentialisme nous abêtit et nous infantilise. Dans une démocratie intelligente et adulte, ces changements relèveraient de choix collectifs, ceux de la majorité parlementaire ou du parti majoritaire.
Deux agents de la police aux frontières étaient convoqués, jeudi 2 juillet, au tribunal correctionnel de Gap, l’un pour violences, l’autre pour faux et soustraction de biens. Les associations ne cessent de dénoncer les abus commis par les forces de l’ordre sur des migrants, à la frontière avec l’Italie.
Au fil d’une journée folle, la droite marseillaise a perdu sa candidate naturelle, Martine Vassal. La tête de liste adoube Guy Teissier, doyen d’âge de l’assemblée. Quelques heures plus tard, Lionel Royer-Perreaut, son ancien second, se posait à son tour en recours.
Si les positions locales des socialistes ont été préservées, cela ne dit pas grand-chose d’une éventuelle « renaissance » nationale. Et les chiffres sont durs. Jamais le PS d’Épinay n’avait contrôlé aussi peu de villes de plus de 30 000 habitants à l’issue d’un scrutin municipal.
C’est une aventure commencée il y a plus de dix ans. Aujourd’hui, les menus des cantines de Mouans-Sartoux, dans les Alpes-Maritimes, sont 100 % bio et la quasi-totalité des légumes poussent sur des terres municipales. Cette gestion montre comment certaines des propositions de la Convention citoyenne pour le climat votées le 21 juin pourraient se concrétiser.
La gestion de la crise du Covid-19 a été parasitée par la controverse sur la chloroquine. La probabilité de trouver rapidement un médicament efficace contre ce nouveau coronavirus était en réalité presque nulle. La recherche médicale française sort humiliée et divisée.
Les manœuvres du parquet de Bordeaux pour éviter un procès à deux viticulteurs influents de Saint-Émilion, Hubert de Boüard et Philippe Castéja, sont mises en échec par la cour d’appel.
La crise que vit le Parquet national financier souligne l’urgence absolue de faire de l’indépendance de la justice un enjeu vital pour la démocratie. Sans succomber aux sirènes des cyniques qui veulent jeter le bébé de la lutte anticorruption avec l’eau du bain des dysfonctionnements de certains.
Avignon s’apprête à vivre un mois de juillet sinistré. La 74e édition du festival de théâtre n’aura pas lieu. C'est un désastre économique pour la ville, privée de retombées indispensables. Une catastrophe pour les commerçants. Et un véritable crève-cœur.
En pleine pandémie, le diplomate avait jeté à la rue un couple d’employés de maison ukrainiens après être allé chercher, malgré les règles de confinement, leurs remplaçants philippins en Espagne. Il a été débarqué par la ministre espagnole des affaires étrangères.