Il s’agit de la première décision de la commission de lutte contre le harcèlement et les discriminations, mise en place par le PS l’été dernier. Elle a invoqué les « valeurs du parti » pour sanctionner le maire de Saint-Éloy-les-Mines qui clame son innocence face aux deux plaintes déposées.
Sous prétexte de lutter contre la fraude aux prestations sociales, le gouvernement étend l’obligation de séjour sur le sol français à neuf mois par an, au lieu de six, pour bénéficier de l’allocation de solidarité aux personnes âgées à partir de la rentrée. Une mesure « humiliante et dégradante », selon les associations.
Les sénateurs ont auditionné les représentants des deux associations ayant reçu le plus d’argent du fonds Marianne, au cœur de l’affaire qui inquiète Marlène Schiappa. Leurs auditions mettent en difficulté la ministre et le responsable de son administration.
Le gouvernement vient de déclarer la guerre à la fraude aux prestations sociales, à travers un plan qui prévoit entre autres un contrôle renforcé des bénéficiaires, intensifiant davantage les préjugés à l’égard des plus pauvres. Le sociologue et politiste Vincent Dubois, spécialiste de la protection sociale, considère que l’État, au lieu de lutter contre la fraude fiscale, va exercer une contrainte encore plus forte sur les plus fragiles.
Cette procédure, permettant aux forces de l’ordre d’infliger une amende sans l’intervention d’un juge, « comporte le risque de développer des pratiques discriminatoires », « porte une atteinte grave au droit au recours » et « fragilise la relation police-population », affirme Claire Hédon, dans une décision publiée mercredi.
Explosion des taux d’intérêt, des prix, difficultés à se loger, urgence d’adapter les logements au changement climatique : « À l’air libre » consacre une émission à un sujet qui concerne tout le monde, alors que le gouvernement tarde à annoncer des mesures.
Au terme de l’affaire Tapie, l’État pourrait récupérer seulement 270 millions d’euros, très en deçà de la somme qui lui est due. Certains médias n’en chantent toujours pas moins les louanges de l’ex-homme d’affaires. Le maire de Marseille veut même donner le nom de Tapie à l’esplanade qui mène au stade Vélodrome.
La commission d’enquête parlementaire sur l’agression du militant indépendantiste corse a publié mardi un rapport pointant de « graves défaillances » des autorités. Il révèle des messages entre deux préfets en exercice qui fustigent les décisions du pouvoir, l’un d’eux plaidant même en faveur du « rétablissement de la peine de mort ».
Une plainte a été déposée contre un opposant à la réforme des retraites. En avril, il avait chahuté le député Jean-Marc Zulesi (Renaissance) à la Fête de la fraise. Aujourd’hui, il est accusé d’avoir usurpé l’identité d’un homme qui vit à des centaines de kilomètres de là... et qu’il ne connaît pas.
Après le signalement d’une gendarme, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire, confiée à la DGSI, à propos d’une dérive au sein de Matignon. Pas moins de 300 techniques de renseignement ont été pratiquées sans validation du premier ministre, comme l’impose pourtant la loi.
L’instrumentiste, licencié après une enquête interne du Conservatoire de Paris, a comparu, vendredi 26 mai, devant le tribunal judiciaire de Paris pour « agressions sexuelles », dont certaines sur mineur de 15 ans, et « harcèlement sexuel ». Les quatre plaignants sont tous des anciens élèves.
Selon une enquête de Mediapart, la société AS Events, dirigée par l’épouse de l’ex-directeur de cabinet du président de la Fédération française de tennis, a commercialisé des places pour les tournois 2022 et 2023 alors qu’elle n’est pas une agence agréée.
Pau, Thouars, Reims : les meurtres de soignants par des patients atteints de sévères troubles psychiatriques se succèdent. Les politiques regardent ailleurs, pourtant, la politique est bien en cause : affaiblie, la psychiatrie perd le lien et la confiance des malades, les violences montent de tous côtés.
Le gouvernement souhaite inciter les sans-abri à quitter la région parisienne, où l’hébergement d’urgence est saturé. Les associations s’inquiètent des conditions dans lesquelles ces déplacements sont effectués.
Parmi les neuf hommes jugés, en avril dernier, pour divers délits commis à la Marche des fiertés de juin 2022, seuls trois sont condamnés à des amendes pour des dégradations légères et des injures.
Ils ont été mis en examen pour non-assistance à personne en danger, dans le cadre de l’enquête sur la mort de vingt-sept migrants après le naufrage de leur bateau dans la Manche fin 2021. Jeudi, une dizaine de personnes avaient été placées en garde à vue.