Alors qu’une grave pénurie de médicaments sévit en France, « À l’air libre » s’intéresse aux profits de l’industrie pharmaceutique et à leur lobbying auprès des pouvoirs publics. Débat avec la journaliste Rozenn Le Saint, la lanceuse d’alerte du Mediator Irène Frachon, le député LFI Damien Maudet, et Olivier Maguet de Médecins du monde.
Mardi 9 mai comparaissaient au tribunal de Paris cinq manifestants du 1er Mai, gardés à vue puis placés en détention provisoire pendant cinq jours, à la demande du parquet. À la stupeur générale, un manifestant a été maintenu en détention, alors que le parquet avait requis sa libération sous contrôle judiciaire.
Le Parquet national financier a demandé, dans un réquisitoire définitif signé le 10 mai, le renvoi devant le tribunal correctionnel de treize personnes, dont l’ancien président de la République et ses ex-ministres Claude Guéant, Brice Hortefeux et Éric Woerth, dans l’affaire des financements libyens, révélée en 2011 par Mediapart.
À la suite de notre enquête sur le Fonds de pension volontaire des eurodéputés, les Verts ont déposé un amendement pour le réformer devant le Parlement européen. Il a été rejeté par une courte majorité, constituée principalement de la droite et de l’extrême droite. Dont Jordan Bardella et Brice Hortefeux.
Un projet pilote prend en charge les sortants de prison présentant des troubles psychiatriques pour éviter les ruptures de soins. Mais les situations administratives complexes, la saturation des centres médico-psychologiques et l’absence de logements rendent la tâche difficile.
L’ex-députée et membre du bureau exécutif de LREM était jugée pendant deux jours devant le tribunal judiciaire de Paris après la plainte de cinq ex-collaborateurs pour harcèlement moral. Si elle dément l’intégralité des accusations révélées à l’époque par Mediapart, les débats ont donné lieu à quelques aveux.
Dans son rapport annuel, la Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) lance une nouvelle alerte sur les établissements pénitentiaires qui « débordent » et « se substituent aux asiles d’antan ». Avec la construction de places supplémentaires pour seule réponse, l’État s’entête dans une politique vouée à l’échec.
Incendie de sa maison, « manque de soutien de l’État » : le maire de Saint-Brevin-les-Pins, attaqué par l’extrême droite en raison d’un projet de déplacement d’un centre d’accueil de demandeurs d’asile dans sa ville, a jeté l’éponge mercredi.
Dans son rapport annuel, la Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) lance une nouvelle alerte sur les établissements pénitentiaires qui « débordent » et « se substituent aux asiles d’antan ». Avec la construction de places supplémentaires pour seule réponse, l’État s’entête dans une politique vouée à l’échec.
La Ligue des droits de l’homme, le Syndicat des avocats de France et l’Association de défense des libertés constitutionnelles demandent au tribunal administratif de mettre un terme aux fichiers clandestins de manifestants, à la suite des révélations de Mediapart.
En difficulté politiquement à la suite de la réforme des retraites, l’exécutif a annoncé un plan contre la fraude fiscale des riches et des multinationales. Soit tout l’inverse de la politique très accommodante menée par Emmanuel Macron depuis six ans.
Le ministre de l'éducation Pap Ndiaye doit présenter son « plan mixité » le 11 mai, alors que la polémique enfle depuis la rentrée : comment l'école privée peut-elle accueillir aussi peu d’élèves boursiers et toucher autant d’argent de l’État ? Dans le public, on s’inquiète également d’un plan trop vague.
Suites du mouvement social contre les retraites, avenir de l’intersyndicale, attitude à adopter face au gouvernement, mais aussi travail, inflation, inégalités… Dans « À l’air libre » ce mercredi 10 mai, Mediapart reçoit Sophie Binet, nouvelle secrétaire générale de la CGT.
Le ministre de l’intérieur demande aux préfets d’interdire toutes les manifestations d’ultradroite, contredisant le préfet de police de Paris, qui a répété qu’il ne disposait pas d’éléments suffisants pour interdire la manifestation néofasciste qui s’est tenue le 6 mai dans la capitale.
Une trentaine d’habitants de Mayotte ont reçu une notification de la préfecture les informant que leur carte de séjour leur serait retirée. Ces derniers ont tous un point commun : avoir utilisé la domiciliation d’un seul et même homme, qui a voulu aider les personnes sans adresse vivant dans un bidonville.