Six surveillants pénitentiaires de la maison d’arrêt de Sequedin (Nord) doivent être jugés à Lille, jeudi 13 octobre, pour des « violences en réunion » sur un détenu menotté. Pendant vingt minutes, cet homme de 29 ans a été frappé, traîné au sol et transporté entièrement nu de sa cellule au quartier disciplinaire, sous l’œil des caméras de surveillance.
Une enquête judiciaire a mis au jour deux hommes d’influence qui gravitaient autour du PSG et détenaient des données sensibles sur son patron, Nasser al-Khelaïfi. L’un d’entre eux a été détenu pendant neuf mois au Qatar, où il affirme avoir subi des actes de « torture ».
Pour protéger l’image de Neymar, sa superstar brésilienne, après sa gifle donnée à un supporter du Stade rennais, le PSG a lancé une attaque numérique secrète contre la victime en divulguant son identité et en le traitant de délinquant.
Le PSG a chargé une agence externe de créer une « armée » de faux comptes Twitter qui a mené des campagnes violentes et ordurières, notamment contre des médias et des personnalités du club de football. Mediapart est l’une de ses cibles privilégiées. Même Kylian Mbappé a été égratigné.
Quatorze lycéens, la plupart mineurs, ont passé la nuit au poste, après le blocage du lycée Joliot-Curie à Nanterre. L’établissement est au centre de vives tensions depuis la mutation d’office d’un professeur de mathématiques, Kai Terada, devenu le symbole d'une « répression administrative » dénoncée par plusieurs syndicats.
Condamné à 30 ans de prison en première instance, Ali Polat a été interrogé, mardi, par la cour d’assises spéciale. Il a livré des éléments sur le parcours d’un mystérieux sac d’armes qui a intéressé l’enquête.
Soutenus par des procureurs et des juges, plusieurs centaines d’enquêteurs se sont rassemblés devant le siège de la police judiciaire de Paris, mardi, pour protester contre le projet de réforme du ministre de l'intérieur. Certains dénoncent le « muselage » pratiqué à l’encontre des frondeurs.
La ville de Valence renonce à vendre un terrain à une école privée musulmane hors contrat après des alertes émises par la préfecture et par « Charlie Hebdo ». Des documents obtenus par Mediapart démentent pourtant l’intégralité des accusations portées par le journal satirique.
Alors que les bénéficiaires affluent, inflation oblige, les banques alimentaires subissent une forte hausse de leurs factures d’énergie et de carburant. La directrice fédérale des banques alimentaires demande un geste au gouvernement pour pouvoir faire face.
Hervé Morin, président du conseil régional de Normandie, entend mener à bien une martingale touristique : « Hommage aux héros », spectacle prétendu immersif installé à grands frais dans la Manche. Transmission ou affabulation ? Le débat fait rage.
Le ministre de l’intérieur défend mardi, au Sénat, sa loi de programmation pour les cinq ans à venir. Elle prévoit un doublement des forces de l’ordre sur le terrain, mais aussi une répression accrue de certains délits et une numérisation des activités des policiers et gendarmes, ainsi que des relations avec les citoyens. Décryptage.
Amar Ramdani, l’un des deux accusés, a été soumis lundi à un feu de questions qui l’ont déstabilisé. Mais il a continué de nier sa participation à un trafic d’armes en faveur de Coulibaly.
L’ancien président de la République et son ex-ministre de l’intérieur ont témoigné devant la cour d’assises spéciale de Paris qui juge l’attentat du 14 juillet 2016. Pressés de questions sur le dispositif de sécurité mis en place ce soir-là, les deux hommes se sont dédouanés de toute responsabilité.
La multinationale pétrolière, touchée par une grève dans ses raffineries, comparaît mardi 11 octobre pour des manquements ayant contribué à la survenue d’une violente explosion dans ses installations de Gonfreville-l’Orcher.
Après un week-end où l’exécutif a espéré voir s’arrêter la grève qui touche toujours trois des sept raffineries françaises, la CGT a rejeté lundi 10 octobre les propositions de négociations de la direction, chez TotalEnergies et chez Esso-ExxonMobil. Les files d’attente s’allongent devant les stations qui n’ont pas encore baissé le rideau.
Avec le projet de loi examiné mardi au Sénat, le gouvernement veut généraliser la sanction immédiate des plus petits délits par des amendes, aux mains des policiers et des gendarmes. Une mesure critiquée jusqu’au Conseil d’État pour son « risque d'arbitraire », et revue à la baisse (pour l’instant) en commission des lois.