Saisi par neuf femmes qui accusaient la Fédération française de football de les avoir licenciées en raison de leur sexe ou de leur orientation sexuelle, le tribunal administratif de Paris a annulé le plan social présenté cette année. En cause : le non-respect des statuts.
« À l’air libre » reçoit ce soir Anasse Kazib, aiguilleur à la SNCF, membre du syndicat SUD-Rail et candidat à l’élection présidentielle 2022, soutenu par Révolution permanente.
Ancien ministre et n° 2 de l’Élysée sous Nicolas Sarkozy, ancien directeur de la police, qui revendiquait force et ordre contre les délinquants, Claude Guéant va passer, lundi 13 décembre, sa première nuit en prison. Un tremblement de terre au sein de l’ancien clan présidentiel.
L’Assurance-maladie peine à verser les indemnités journalières des assurés en arrêt, qui parfois ne perçoivent rien depuis des mois. Les syndicats indiquent que le personnel manque et que les procédures sont de plus en plus complexes. La Sécurité sociale dément.
Après la profanation du carré musulman du cimetière de Mulhouse, notre chroniqueur Nicolas Lebourg s’interroge sur la généalogie de ces actes. S’ils s’inscrivent dans un climat délétère, on ne saurait les réduire à de simples faits d’actualité. Surtout si l’on s’attarde sur le devenir du récit autour du cimetière de Carpentras en 1990.
Gérald Darmanin a annoncé dimanche 12 décembre sur RTL avoir « engagé la procédure de dissolution » des Zouaves Paris, un groupuscule néonazi accusé d’avoir participé aux violences commises au meeting d’Éric Zemmour à Villepinte.
L’ancien ministre de l’intérieur et secrétaire général de l’Élysée, Claude Guéant, a été incarcéré, lundi 13 décembre, à la prison de la Santé. Cette décision fait suite à la révocation de sa liberté conditionnelle dans le scandale des « primes » de la Place Beauvau.
Actuel numéro 2 de la police judiciaire, Philippe Chadrys, alors patron de la Sous-Direction antiterroriste (SDAT), a piloté l’enquête sur les attentats du 13-Novembre. Il lève le voile sur les dessous de la plus grande enquête jamais menée en France.
Pour Charles Wea, envoyé du FLNKS à l’ONU, le troisième référendum est « bidon ». Il annonce que les indépendantistes rompent les négociations avec le gouvernement actuel et attendent celui qui sortira des urnes en avril prochain.
Le troisième référendum d’autodétermination a vu le « non » l’emporter avec 96,49 % des suffrages exprimés et une abstention record. L’entêtement du président de la République à conclure le processus de décolonisation, en l’absence du peuple colonisé, rend politiquement caducs les résultats du scrutin.
Lors d’un meeting à Laon, dans la ville de son enfance, l’eurodéputé écologiste a prononcé un discours de politique générale destiné à installer sa candidature à la présidentielle. Traçant sa propre voie, il a appelé, une fois encore, les « progressistes » à se rassembler derrière lui.
Dans l’archipel stratégique du Pacifique Sud, malgré la volonté de l’exécutif français de régler la question du processus de décolonisation sous ce quinquennat, les communautés se font toujours face. Fortement éprouvé par la crise sanitaire, appelé à ne pas participer à ce vote, le peuple kanak n’abandonne rien de son rêve d’indépendance.
Le Sénat est pressé de détricoter la proposition de loi progressiste votée par l’Assemblée nationale pour renforcer la protection des lanceurs d’alerte. Des amendements préoccupants sont poussés par divers lobbys, dont celui des industries agroalimentaires, ou encore par le ministère des armées, qui cherche à élargir au-delà du secret-défense les domaines qui sont exclus du régime de l’alerte.
Alors que le gynécologue Émile Daraï est visé par plusieurs plaintes de patientes pour viols, l’AP-HP a publié jeudi les résultats de son enquête interne, qui parle de simples « manquements ». Le praticien est tout de même démis de ses fonctions de chef de service.
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