Après une semaine d’échanges avec une partie des forces politiques de Nouvelle-Calédonie, le gouvernement s’est félicité d’avoir trouvé une date pour la tenue du troisième référendum et d’avoir fixé un calendrier pour la suite. Mais les indépendantistes présents à Paris estiment que cette position ne les engage pas.
La préfecture de police de Paris a refusé à un Algérien victime des attentats du 13 novembre 2015 le renouvellement de son titre de séjour. Marlène Schiappa demande le réexamen du dossier. Mais l'avocat de ce barman de 26 ans, partie civile au procès programmé en septembre, dénonce une position « scandaleuse » et un « double discours » des autorités.
Des joueurs que l’on empêche de parier, d’autres qui bénéficient de mises gratuites piégeuses : derrière les campagnes de com' des sites de paris en ligne, se cachent des pratiques parfois abusives. Des parieurs avertis n’hésitent plus à les contester en justice.
Anciens directeurs à l’UMP, Pierre Chassat et Fabienne Liadzé ne reconnaissent aucune responsabilité dans les folles dépenses prises en charge par le parti pour le candidat Sarkozy en 2012.
Derrière des motifs ambitieux visant à « restaurer la confiance dans l’institution judiciaire », la grande loi portée par le ministre de la justice suscite en coulisses une vive inquiétude au sein des institutions spécialisées dans la lutte contre la délinquance en col blanc.
Sous pression des syndicats de police, cette forme d’avertissement réservée aux faits les moins graves, mais synonyme selon eux « d’impunité » des délinquants, est vouée à disparaître. Une promesse du Premier ministre mais sans pistes claires pour la remplacer.
Premier jour d’audience pour les sept opposant·e·s au centre d’enfouissement de déchets nucléaires Cigéo et premier coup de théâtre : l’audience a dû s’arrêter en raison du droit à la manifestation exercé par les prévenu·e·s.
Dans « À l’air libre » mardi, un débat autour de questions qui divisent la gauche. A-t-elle tourné le dos aux Lumières ? Qu’est-ce que l’universalisme aujourd’hui ? Race, classe, genre : faut-il hiérarchiser ces combats ou les affronter tous ensemble ?
La santé mentale des auteurs des récentes attaques est au cœur des enquêtes. Le projet de loi contre le terrorisme élargit encore le partage du fichier des malades psychiatriques hospitalisés sans consentement. La psychiatrie, sommée de participer à l’effort de prévention, craint la stigmatisation de ses patients et veut protéger sa mission de soin.
Presque 17 millions de FFP2 distribués aux soignants ont été rappelés par Santé publique France. En cause : du graphène, élément potentiellement toxique. Sa mention sur la notice aurait échappé aux autorités de santé.
Trois semaines après s’être déchirés sur l’attitude à adopter vis-à-vis de la majorité présidentielle, voilà Les Républicains contraints d’éclaircir leur rapport à l’extrême droite. Les propos de Guillaume Peltier, numéro 2 du parti, confirment que les digues sautent, les unes après les autres.
Dans « À l’air libre » lundi, la candidate de la gauche – unie – pour les régionales dans les Hauts-de-France. Également au sommaire : la PMA pour les couples lesbiens à l’Assemblée, et notre enquête sur Éric Zemmour.
Un climat pénible s’est installé autour des questions de sécurité, savamment entretenu par le ministre de l’intérieur. À l’opposé, face à la radicalité des demandes formulées par les policiers, une partie de la gauche a tenu à marquer ses distances avec cette corporation.
Après une prolongation, la trêve hivernale s’achève ce 31 mai. Les associations ont réclamé au gouvernement un nouveau répit. En vain. Dès le lendemain, les expulsions locatives pourront reprendre. La Fondation Abbé Pierre estime que 30 000 ménages sont concernés. Alors, elle apporte une aide juridique aux locataires menacés d’expulsion dans sa permanence parisienne. Reportage.
À partir du 1er juin, sept militants opposés à l’enfouissement des déchets nucléaires à Bure sont renvoyés devant la justice pour association de malfaiteurs. S’annonce un procès sensible par sa dimension politique, l’hyper surveillance infligée aux mis en examen et la modestie des infractions qui leur sont reprochées, au regard des moyens déployés pendant quatre ans.
La chambre de l’instruction vient d’ordonner un non-lieu concernant l’« indic » de la DGSI, accusé de complicité d’assassinats lors de l’attentat raté dans un immeuble du XVIe arrondissement. En revanche, il sera jugé pour association de malfaiteurs terroriste.