La patronne d’une entreprise de l’Ain a commandité l’assassinat d’un ouvrier qui passait ses soirées sur les ronds-points, affirment des médias. Les salariés ne savent que penser. Et si la presse disait vrai ? Sixième et dernier épisode de notre série d’été.
Trois mois après la décision de la Cour de cassation dans l’affaire Sarah Halimi, le ministre de la justice ouvre une brèche dans le régime de l’irresponsabilité pénale pour raisons psychiatriques, en cas d’« intoxication volontaire ».
Quelques jours après la violente agression d’un couple gay à Macinaggio, dans la commune de Rogliano, beaucoup de villageois mettent en cause les victimes. D’après des éléments consultés par Mediapart, l’homophobie de certains agresseurs semble pourtant évidente.
L’activiste Alice Coffin ou l’autrice Fatima Daas, la PMA pour toutes, la Pride radicale ou encore l’homophobie dans le football... « À l’air libre » est de tous les combats pour l’émancipation.
Les révélations du « Projet Pegasus » ont montré que Mediapart fait partie des dizaines de milliers de cibles, dans plusieurs pays du monde. Un scandale d’espionnage d’une ampleur inédite et une attaque frontale contre la liberté d’informer. Nos explications en vidéo.
Le parquet de Bobigny a ouvert une enquête préliminaire visant des policiers à la suite de violences commises, le 8 juin, à l’encontre de familles réunies pour une veillée funéraire. Vingt habitants ont déposé plainte pour « violences volontaires » et « mise en danger de la vie d’autrui ».
En 2019 et 2020, les téléphones portables de nos journalistes Lénaïg Bredoux et Edwy Plenel ont été infectés par le logiciel espion Pegasus, actionné par des services secrets marocains. Nous déposons plainte auprès du procureur de la République de Paris.
Forbidden Stories, Amnesty International et seize médias internationaux ont révélé l’un des plus grands scandales d’espionnage de la décennie, qui concerne au moins onze États à travers le monde.
Depuis la crise sanitaire, de plus en plus de femmes souhaitent accoucher chez elles. Ce regain d’intérêt révèle d’autres enjeux politiques : fermeture des petites maternités, désir d’une autre relation patient-médecin, ou revendication du pouvoir des femmes.
L’assassinat, déjoué, d’une experte en coaching n’était que le dernier d’une longue série. Où l’on découvre que le crime est un bien marchand pour des agents secrets en mal de reconversion. Cinquième épisode de notre série d’été.
Dix jours après nos révélations sur le comportement délétère de la parlementaire Esther Benbassa vis-à-vis de ses collaborateurs, le parti n’a toujours pas prononcé officiellement de sanction. La gêne est d’autant plus palpable que l’affaire était en réalité connue de longue date chez EELV . D’après des mails consultés par Mediapart, certains cadres avaient reçu des alertes détaillées.
Près de 140 rassemblements ont été dénombrés, samedi, contre les restrictions de libertés annoncées lundi par Emmanuel Macron. À Paris, l’appel de Florian Philippot (ex-Front national) a été le plus suivi. « Je m’en tape que ce soit lui qui appelle à manifester, c’est le seul qui ait les couilles de protester pour la liberté de choix », lance Mahera, 38 ans. Reportage.
Un millier de personnes ont défilé samedi, à l’appel du collectif « Vérité pour Adama », afin de rendre hommage au jeune homme tué en 2016 à la suite de son interpellation par des gendarmes. Et pour dénoncer, derrière Assa Traoré, « un déni de justice ».
Sous l’effet du variant Delta, la quatrième vague se forme déjà, plus puissante. Pour empêcher des hospitalisations nombreuses, il y a urgence à vacciner plus largement. Mais depuis les annonces du chef de l'Etat lundi, les restrictions de libertés mutent à leur tour. Comment la France en vient-elle à envisager des mesures de police aussi lourdes ?
Le Bal des migrants prévu à Paris mardi 13 juillet à l’initiative de l'association Baam a été interdit par la préfecture de Paris à la suite d’une « fake news ». Pour protester, une marche était organisée vendredi de l’Assemblée nationale à l’hôtel de ville, avec près de 300 personnes.
Le 27 janvier, des professeurs de médecine belges avaient conclu que les pratiques d’interpellation des gendarmes avaient contribué au décès d’Adama Traoré le 19 juillet 2016. Pour autant, les juges d'instruction les sollicitent pour une nouvelle expertise.