Mediapart a eu accès à des centaines de témoignages de l’opération #MusicToo visant à dénoncer des violences sexistes et sexuelles. Ils décrivent une industrie où le sexisme est banalisé, où la précarité ou la consommation d’alcool représentent des dangers pour les femmes.
Le journaliste Corrado Augias, à Rome, a restitué lundi son insigne. Plusieurs intellectuels italiens ont fait de même pour dénoncer la décoration par Macron du dictateur égyptien.
Dans « À l’air libre » : l’incompréhension du secteur du cinéma face aux choix du gouvernement, avec Lucie Borleteau (SRF) et Nathanaël Karmitz (MK2). Témoignage sur l’arbitraire policier samedi dans le cortège parisien. L’usage des réseaux sociaux par les soldats français déployés au Sahel.
Pour ce dernier épisode de 2020, Usul et Cotentin reviennent sur les événements cruciaux des 12 mois écoulés en s’appuyant sur une sélection d’une douzaine de vidéos, histoire d’en finir une bonne fois pour toutes avec cette année anxiogène.
Alors que le ministère de l’intérieur a publié mi-novembre un appel d’offres pour 30 000 caméras-piétons, les gros bras du secteur, à l’image d’Axon ou Axis Communication, tentent de se positionner sur ce marché à 15 millions d’euros. Un dispositif prévu par la très contestée loi sécurité globale.
Au terme d’une manifestation sévèrement réprimée, le ministre de l’intérieur a annoncé l’interpellation de 142 « individus ultra-violents ». C’est faux. Les éléments réunis par Mediapart montrent que les policiers ont procédé à des arrestations arbitraires dans un cortège pacifique.
Nommé haut-commissaire au plan par Emmanuel Macron malgré sa mise en examen dans l’affaire des assistants parlementaires européens du MoDem, François Bayrou nie toute « irrégularité » et affirme que « jamais le parti n’a géré une enveloppe » européenne. Plusieurs éléments et documents entre les mains de la justice contredisent pourtant sa défense.
Une dizaine de professeurs des écoles et de conseillers pédagogiques de la circonscription de Lille-Lambersart dénoncent l’autoritarisme de leur inspectrice et le climat « malsain » qu’elle aurait instauré. Alors que les arrêts maladie se multiplient, la hiérarchie minimise le problème.
La société qui a fourni des armes de guerre électronique au régime Kadhafi a détruit en 2011 tous ses disques durs et ses mails relatifs au contrat libyen, au cœur de l’affaire Sarkozy-Kadhafi. L’ancien président et son entourage prétendent n’avoir rien su de la mise en œuvre de ce contrat.
Quelques milliers de personnes ont manifesté à Paris contre les lois « liberticides » d’Emmanuel Macron. La police a décidé de décourager les manifestants en les chargeant indistinctement dès le départ du cortège, provoquant panique et blessures.
La justice doit trancher en appel, lundi 14 décembre, le sort de cet Algérien condamné en 2006 dans un dossier terroriste. Le respect de sa vie familiale et l’intérêt de ses enfants imposent-ils de lever son interdiction du territoire français ? D’après nos informations, la justice, en première instance, a répondu : « Oui ». Enquête.
Neuf années de brouillard ont succédé à neuf minutes dramatiques. Sans apporter de révélations, le documentaire de Netflix consacré à « l’affaire DSK » a le mérite de déplier éléments factuels, preuves matérielles et témoignages de policiers. Il rappelle aussi que jamais Dominique Strauss-Kahn n’a eu à livrer sa version dans cette affaire, classée sans suite trois mois après les faits en 2011.
À la suite des lourdes réquisitions du Parquet, mardi, les avocats de la défense ont plaidé durant trois jours et souligné les nombreuses failles de l’enquête concernant les armes.
Après avoir vécu une nouvelle intrusion dans l’école Georges-Bruguier au cœur d’un climat de guerre urbaine secouant son quartier, les personnels et parents d’élèves tentent de faire prendre conscience aux autorités de la gravité de la situation.
Les harkis, ces Algériens qui ont risqué leur vie pour la France pendant la guerre d’indépendance algérienne, continuent de faire l’objet d’instrumentalisations et de polémiques enfiévrées de part et d’autre de la Méditerranée. Plongée dans une mémoire à vif avec les historiens Fatima Besnaci-Lancou et Gilles Manceron.
Le gouvernement vient de publier des décrets modifiant le fichier des services de renseignement territoriaux de la police et son homologue de la gendarmerie notamment pour y inclure les « opinions politiques ». La juriste Virginie Gautron explique en quoi ces fichiers sont problématiques.