Les députés avaient à peine commencé l’examen de la loi sur « la responsabilité pénale et la sécurité intérieure » qu’Emmanuel Macron annonçait mardi de nouvelles mesures qui devraient être intégrées à un énième texte sécuritaire à venir. Celui-ci pourrait reprendre des propositions d’un récent rapport sur l’usage des outils numériques, dont la reconnaissance faciale, par la police.
Souhaitant que la gestion publique se rapproche de la gestion privée, le gouvernement a mis au point une réforme comprenant des mesures très discutables. La Cour de discipline budgétaire sera supprimée. Seules les fautes graves seront sanctionnées. Une Cour d’appel financière sera créée, où siégeront des personnalités qualifiées, ce qui pourrait être anticonstitutionnel.
Dans « À l’air libre » ce soir : Mona Chollet est notre invitée, qui publie « Réinventer l’amour. Comment le patriarcat sabote les relations hétérosexuelles ». Et notre collègue Dan Israel décrypte les contre-vérités sur le chômage et les chômeurs.
Jugée irréaliste, la proposition de la candidate socialiste à la présidentielle de doubler le salaire des enseignants a terni son entrée en campagne. Certains estiment néanmoins que l’épisode a pour mérite de mettre le sujet au cœur des débats.
Le coût du marché signé par le ministère de l’intérieur en 2018 a explosé, pour des caméras finalement inutilisables, selon un rapport de l'Inspection générale de l'administration que Mediapart s’est procuré. Ce document souligne aussi que de nombreux policiers se sont mis à filmer leurs interventions avec des caméras personnelles, « hors de tout cadre légal ».
La jeunesse pour le climat est plurielle et ça grince, parfois, entre les adeptes des petits pas et ceux d’une révolution écologiste. Troisième épisode de notre série sur celles et ceux qui, dès le plus jeune âge, se mobilisent pour leurs idées et essayent de faire bouger les lignes.
La sénatrice Europe Écologie-Les Verts (EELV) Esther Benbassa, accusée de harcèlement moral à l’encontre de ses collaborateurs – faits révélés en juillet par une enquête de Mediapart – a été exclue par son groupe au Sénat.
Dans un exercice mêlant autosatisfaction et soutien ardent aux forces de l’ordre, le président de la République a promis des décisions « radicales » dont la teneur concrète se fait attendre.
Ce lundi 13 septembre, le Parlement a adopté un projet de loi sur des dispositions d’adaptation au droit européen. Un article créant un nouveau délit d’intrusion sur les pistes d’aéroport y a été inséré. Une réponse répressive aux actions sur les tarmacs menées ces derniers mois par des militants pro-climat.
Ils ont travaillé pendant des années pour servir l’armée française, au péril de leur vie : des anciens interprètes afghans, aujourd’hui menacés par les talibans, attendent toujours de pouvoir trouver refuge en France. Pour en parler, « À l’air libre » reçoit l’avocate du collectif ex-PCRL Magali Guadalupe Miranda et le maire LR de Saint-Étienne Gaël Perdriau.
Pendant toute la durée du procès, sept victimes des attentats vont écrire et décrire leurs sentiments. Aujourd’hui, Aurélia Gilbert, une rescapé du Bataclan, s’interroge sur l’utilité de se porter partie civile.
Après la décision rendue par la cour d’appel de Paris de relaxer Éric Zemmour le 8 septembre, le parquet général a formé un pourvoi en cassation, précise une source judiciaire à Mediapart. Plusieurs associations parties civiles au procès ont également décidé d’aller jusqu’en cassation.
Le projet de loi « responsabilité pénale et sécurité intérieure », conçu comme une réponse au meurtre de Sarah Halimi, est examiné par l’Assemblée nationale à partir de mardi. En parallèle, une commission d’enquête parlementaire se penche sur d’éventuels « dysfonctionnements » judiciaires ou policiers.
En cette rentrée, les filières de l’informatique craquent de toutes parts. Les universités manquent d’enseignants, au point que certaines envisagent de fermer des formations dont les entreprises raffolent pourtant. Les écoles privées, elles, se sont jetées sur le « marché ».
Alors que l’accusé Salah Abdeslam multiplie les provocations depuis le début du procès, le président de la cour d’assises, Jean-Louis Périès, tantôt avec fermeté, tantôt avec humour, cantonne ses débordements. Une police de l’audience qui tranche avec celle du procès des attentats de janvier 2015.
Au premier jour de son procès, l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron maintient que c’est une arme factice qu’il a braquée sur une serveuse dans l’affaire du selfie.