Malgré toutes les tentatives pour obtenir son retrait, Franco est aujourd’hui encore décoré de la Légion d’honneur. Une médaille sur laquelle les autorités françaises refusent de revenir et que les nostalgiques du dictateur exploitent régulièrement en Espagne, dans leur entreprise de réhabilitation.
La ministre a qualifié « d’horreur absolue » la mort en direct de Jean Pormanove et déclaré saisir l’Arcom. Elle était pourtant avertie des violences contre le streamer dès décembre 2024. Mais elle n’avait, à l’époque, pas agi. Pourquoi ? Mediapart lui a posé la question.
Les médecins légistes concluent que le décès du streamer « n’a pas une origine traumatique et n’est pas en lien avec l’intervention d’un tiers ». Des analyses complémentaires ont été ordonnées. Raphaël Graven est mort en direct lundi 18 août, sur la plateforme Kick.
D’après des images visionnées par Mediapart, la gendarmerie a rendu visite, à au moins deux reprises, aux streamers en plein direct, les 13 et 14 août. Mais aussi mi-juillet, toujours pendant le direct, après que des images de « JP » enfermé dans le coffre d’une voiture ont circulé.
Les 300 heures de direct visionnées par Mediapart montrent plusieurs tentatives d’étranglement, de très nombreux coups au visage et des brimades. À plusieurs reprises, Jean Pormanove se plaint, demande d’appeler la police ou l’hôpital. En vain.
Interrogée par Mediapart dès 2024 sur les violences commises sur une chaîne de streaming, la ministre déléguée au numérique n’avait pas répondu. Après le décès survenu en direct, elle dénonce « une horreur absolue ». L’enquête ouverte par la justice en décembre n’a pas non plus empêché les livestreams de continuer.
Placés en détention après l’expulsion d’un campement de fortune dans le XVIIIe arrondissement à Paris, deux jeunes hommes afghans ont porté plainte : ils racontent avoir été tabassés et humiliés par des officiers de police. Une enquête a été confiée à l’IGPN.
Saisie par les avocats de la juge Hélène Gerhards, qui dénoncent une enquête partiale et illégale, la cour d’appel d’Aix-en-Provence a battu en brèche la totalité des arguments de la défense. Elle retrace dans un arrêt consulté par Mediapart les derniers développements d’une affaire explosive.
« Star » d’une chaîne de streaming sur la plateforme Kick, Raphaël Graven, connu sous le pseudo « Jean Pormanove », est mort dans son sommeil, lors d’un tournage diffusé en direct. Il était la cible d’humiliations et de sévices de la part de ses partenaires streamers, avait révélé Mediapart l’an dernier. Une enquête est en cours, selon le parquet.
Depuis 2024, les institutions locales ayant initié des dispositifs de prise de congés en cas de règles douloureuses reçoivent des demandes d’annulation de la part des préfectures, au motif de l’absence de base législative. Si certaines expérimentations sont à l’arrêt, plusieurs communes résistent.
À 47 ans, Vanille touche le RSA depuis une quinzaine d’années. Elle n’a plus de logement et met toute son énergie à obtenir l’allocation adulte handicapé. Atteinte d’une fibromyalgie, la quadragénaire n’est pas en capacité de travailler.
Pour la première fois depuis plus de cent ans, le public peut se baigner dans la Seine cet été : un « héritage » des Jeux olympiques 2024. Après de gros travaux de dépollution, la « nage urbaine » reste toutefois freinée par le trafic fluvial.
Plusieurs mairies du Nord ont interdit ces derniers mois le protoxyde d’azote, un gaz détourné en substance psychoactive dont le succès a explosé depuis cinq ans. Sans texte national, les arrêtés municipaux se multiplient en France mais restent imparfaits.
L’olivier avait été planté en 2011 à Épinay-sur-Seine, cinq ans après la mort de ce jeune homme de confession juive, séquestré et torturé. Emmanuel Macron a dénoncé « un acte de haine ».
La piscine peut être un lieu de mixité sociale. Mais elle est aussi un symbole du luxe. Résultat, en France, 15 % des bassins à usage collectif ne sont pas publics mais privés, comme dans les hôtels, tandis que le pays compte une piscine de jardin pour 19 habitants.
Reconnu coupable de détention d’images pédopornographiques en 2017, un prêtre avait été promu par le diocèse d’Angers en juillet. Mgr Emmanuel Delmas annonce à Mediapart qu’il renonce finalement à ce choix, soucieux de ne pas alimenter le « trouble des fidèles ».