À Paris, les interpellations massives se poursuivent en marge des manifestations, le plus souvent suivies de classements sans suite. Les avocats dénoncent « une atteinte à la liberté de manifester ». Une plainte collective pour « arrestations arbitraires » est envisagée.
Cet étudiant a été percuté par un policier à moto alors qu’il défilait mardi 21 mars au soir pour protester contre la réforme des retraites. Il affirme n’avoir commis aucune infraction et raconte avoir été roué de coups et menacé, avant d’être laissé libre de repartir.
Une agence de communication « progressiste » est accusée d’avoir discriminé un salarié autiste et atteint de dyspraxie. Si elle dément catégoriquement, des éléments obtenus par Mediapart attestent des pressions exercées sur l’apprenti de 24 ans, qui se voit reprocher d’avoir minimisé, à son embauche, les conséquences de son handicap.
Comme celles de Rennes et d’Angers avant elle, la cour d’appel de Lyon a refusé, vendredi 24 mars, de renvoyer Vincenzo Vecchi en Italie. Ce militant risque 12 ans de prison dans son pays natal pour avoir participé au contre-sommet de Gênes, en 2001.
La justice a ouvert une enquête pour « travail dissimulé » visant le président du PSG et de BeIN Sports. Deux de ses anciens collaborateurs, qui ont porté plainte, reprochent à Nasser al-Khelaïfi de les avoir salariés via une académie de tennis au Qatar alors qu’ils travaillaient pour lui à Paris.
Un incendie criminel a endommagé la maison où dormaient le maire de Saint-Brevin-les-Pins et son épouse. Sur place, on soupçonne les opposants au futur centre d’accueil pour réfugiés qui doit ouvrir à la fin de l’année.
Juge administratif et ancien responsable syndical, R. M. a été reconnu coupable de harcèlement sexuel sur deux collègues magistrates. Tout au long de la procédure, il avait nié les faits et dénoncé une « cabale ». Il est toujours en poste.
Le 49-3 a donné un nouvel élan à la mobilisation dans les lycées, les facultés et à Sciences Po. Blocages, assemblées générales et manifestations organisées ou sauvages sont le quotidien des jeunes nordistes.
Une jeune artiste a été interpellée lundi soir et placée en garde à vue à Paris pour « participation à un groupement en vue de commettre des actes de violence et de dégradation » alors qu’elle sortait de son cours de sport. Récit.
Depuis quelques jours, les images montrant des policiers frapper gratuitement des manifestants, les insulter ou les humilier, s’accumulent au risque de banaliser les violences policières. Petit rappel simple et basique du droit.
Interpellé par plusieurs sénateurs à la suite de l’enquête de Mediapart sur leur régime de retraite, le président Gérard Larcher vient de leur répondre par courrier. Pour ne rien dire, sinon de consulter le site du Sénat, sur lequel ne figure aucune information précise.
Les magistrats financiers publient un rapport cinglant sur la pédopsychiatrie. Un hôpital public en crise bien seul pour prendre en charge des enfants qui vont de plus en plus mal, avec toujours moins de lits et de pédopsychiatres. La plupart des politiques publiques déployées relèvent de l’affichage.
L’adolescente de 14 ans rêvait d’un stage de troisième au sein de la police technique et scientifique. Son interlocuteur de 60 ans lui a adressé une série de dessins mettant en scène des policières attachées et bâillonnées, accompagnés d’émojis ambigus. Jugé mardi pour « corruption de mineure », il a été relaxé.
Depuis le vote du 49-3, les manifestations se sont multipliées, à Paris et dans plusieurs villes de France, et les images de violences policières aussi. La Défenseuse des droits, Claire Hédon, dénonce « des interpellations préventives » et des « manquements déontologiques dans le maintien de l’ordre ». Sur le plateau d’« À l’air libre », nos invité·es racontent le durcissement du maintien de l’ordre.
Depuis l’annonce du 49-3, des manifestants se retrouvent pour des mobilisations « sauvages » qui désorientent et épuisent les forces de l’ordre. Mediapart a passé une soirée avec plusieurs jeunes, qui racontent cette nouvelle forme d’engagement contre la réforme des retraites.
Sept manifestants interpellés samedi et dimanche à Paris passaient en comparution immédiate ce mardi. Une étudiante en psychologie, un agent immobilier, une graphiste ou un prof... Si les autorités accusent des « ultras » de semer le chaos, la moisson judiciaire paraît modeste.