Le président-candidat a présenté, jeudi 17 mars, les grands axes de son programme. Plus que jamais néolibéral sur le plan économique, il propose une version conservatrice des enjeux sociaux et régaliens, en occupant le terrain de ses adversaires de droite et d’extrême droite.
La chambre sociale du tribunal de Bobigny jugeait ce jeudi la plainte déposée par cinq parlementaires LR contre le syndicat Sud Éducation 93. Ces élus exigeaient sa dissolution après l’organisation de stage « en non-mixité raciale » en avril 2019.
En 2021, l’État a payé plus d’un milliard d’euros de prestations à des cabinets de conseil. Dans un rapport publié jeudi, une commission d’enquête sénatoriale s’alarme et appelle à encadrer le recours, opaque, à ces consultants privés. Scandale dans le scandale, elle accuse en outre McKinsey d’optimisation fiscale.
Détruire et reconstruire pour diminuer le nombre de pauvres : Valérie Pécresse a présenté, mercredi à Meaux, une vision classique à droite de la politique de la ville. Comme d’autres avant elle, la candidate LR résume les quartiers populaires à des « zones de non-France » qu’il faut « nettoyer ».
Le mois dernier, Mediapart avait révélé le message audio laissé par mégarde par un policier à une Parisienne qui avait porté plainte pour agression sexuelle. Il parlait d’elle comme d’une « grosse pute ». Pour la justice, les preuves sont insuffisantes pour poursuivre le fonctionnaire.
Malgré ses résistances liées à sa personnalité ou à certaines de ses prises de position, une partie des électeurs de la gauche traditionnelle se résout peu à peu à donner sa voix au candidat insoumis. Avec l’espoir d’un second tour débarrassé de l’extrême droite.
Il y a deux mois, M6 diffusait un épisode de son magazine « Zone interdite » sur « les réponses de l’État face aux dangers de l’islamisme » où la rue de Lannoy, à Roubaix était décrite comme une zone d’influence du « séparatisme » islamiste. Mediapart s’y est rendu pour rencontrer les commerçants visés par le reportage. Extrait en accès libre.
Il y a deux mois, M6 diffusait un épisode de son magazine « Zone interdite » sur « les réponses de l’État face aux dangers de l’islamisme » où la rue de Lannoy, à Roubaix était décrite comme une zone d’influence du « séparatisme » islamiste. Mediapart s’y est rendu pour rencontrer les commerçants visés par le reportage.
Chaque jour, l’actualité de la campagne présidentielle 2022 passe sous les regards et les crayons affûtés de notre équipe de dessinateurs et dessinatrices. Aujourd’hui : Thibaut Soulcié.
Emmanuel Macron aimerait, à l’instar de Valérie Pécresse, conditionner l’attribution du RSA à l’exercice d’une activité. Les associations de lutte contre la pauvreté, et les spécialistes du sujet, dénoncent une mesure stigmatisante pour les plus précaires.
Le 15 mars 2012, devant une caserne de Montauban, le terroriste assassinait froidement les soldats Mohamed Legouad et Abel Chennouf et laissait Loïc Liber pour mort. Un drame peu commémoré, au contraire de Toulouse où 2 000 personnes et trois chefs d’État sont attendus.
Alors que les rapports d’inspection sur le groupe privé doivent être remis au gouvernement dans les prochains jours, Mediapart a recueilli les confidences d’anciens directeurs d’établissements Orpea qui racontent comment, en suivant les consignes de supérieurs, ils ont abusé de certaines aides publiques. Quitte à mettre en danger la santé de résidents. Orpea répond n’avoir connaissance d’aucune pratique illégale. Nos révélations.
À la surprise générale, le parquet national financier a classé plusieurs enquêtes visant des parlementaires ayant détourné leurs frais de mandat. Motif : les élus ont remboursé après avoir été repérés. Ce traitement scandaleux instaure un véritable régime d’exception.
Après des jours de mobilisation, le gouvernement s’est dit « prêt à aller jusqu’à l’autonomie » de la Corse, suscitant autant d’indignation sur le continent que de suspicion sur l’île. Le pouvoir, qui n’a rien fait sur le sujet en cinq ans, se retrouve contraint de bricoler dans l’urgence une solution de sortie de crise.
Freinées par la pandémie de Covid-19, les mesures de lutte contre la pauvreté issues du plan du même nom n’ont pas été toutes appliquées et les résultats sont loin d’être aussi spectaculaires que promis.
Loin d’être homogène, le vote catholique penche de plus en plus à droite et est traversé par l’émergence d’un « populisme religieux » aux relents identitaires. Une clé du scrutin pour les candidats de droite.