Par crainte de l’extrême droite ou insatisfaction vis-à-vis de la campagne de Fabien Roussel, des communistes donneront dimanche leur voix au leader de l’Union populaire. En dépit des relations houleuses qui persistent entre les deux formations jadis alliées, aujourd’hui concurrentes.
Emmanuel Macron n’entend pas endosser seul la responsabilité de la contamination du débat public par l’extrême droite. Pendant cinq ans, le président sortant a pourtant largement contribué à installer un nouveau face-à-face avec Marine Le Pen.
Sous ce quinquennat, l’abstention a grimpé à chaque élection intermédiaire. La présidentielle suivra-t-elle cette même voie ? Que nous disent les abstentionnistes ? Entretien avec le sociologue Jérémie Moualek. Puis focus sur le divorce entre la jeunesse et les politiques.
Coincée entre la centrale nucléaire de Gravelines et un site d’ArcelorMittal, menacée par la montée des eaux, Grande-Synthe cherche à opérer sa transition sociale et écologique. Les habitants de cette ville populaire demeurent indécis face à une campagne présidentielle éloignée de leur réalité quotidienne : celle d’un territoire d’accueil, sans relance industrielle ni croissance.
À quatre jours du premier tour de l'élection présidentielle, les journalistes du pôle politique ont répondu à vos questions. Retrouvez les échanges avec Mathieu Dejean, Mathilde Goanec, Ilyes Ramdani et Ellen Salvi.
Le Parquet national financier a ouvert fin mars une enquête pour des soupçons de « blanchiment aggravé de fraude fiscale » concernant la société de conseils McKinsey, qui a bénéficié depuis 2017 de contrats contestés avec l’État.
Chaque jour, l’actualité de la campagne présidentielle 2022 passe sous les regards et les crayons affûtés de notre équipe de dessinateurs et dessinatrices. Aujourd’hui : Sié.
A 4 jours du premier tour de l'élection présidentielle, Mediapart vous invite à échanger, de 12h à 13h, avec des journalistes du pôle politique. Posez vos questions en direct pour revenir sur la couverture de ce scrutin.
Un professeur d’économie, par ailleurs maire LR d’une petite ville, sera jugé le 4 mai pour harcèlement et provocation à la discrimination en raison de la religion. D’après deux plaintes et des témoignages, il a stigmatisé de façon répétée des élèves perçus comme Noirs, Arabes ou musulmans.
Lors de son meeting retransmis en hologramme, l’Insoumis a longuement dénoncé la « mystification » de la candidate d’extrême droite et s’est voulu optimiste pour la suite.
Au-delà de la trentaine de ses militants partis combattre en Ukraine, l’ultradroite française se déchire sur les réseaux sociaux, entre les anciens, pro-Poutine, et les plus jeunes, pro-Ukraine. Les plus radicaux accusent les deux camps de se tromper de champ de bataille.
Des écoutes judiciaires montrent que, contrairement à ce qu’avait affirmé l’Élysée, la situation judiciaire de Michel Platini a bien été évoquée lors d’une rencontre entre le président de la République et l’ancien numéro 10 des Bleus. Emmanuel Macron a ensuite soutenu publiquement Michel Platini.
La préfecture de région Centre-Val de Loire a été perquisitionnée, mardi, dans le cadre d’une enquête ouverte par le Parquet national financier. Mediapart avait révélé, fin janvier, que la préfète Régine Engström, débauchée chez le promoteur Nexity par Emmanuel Macron, avait soutenu un projet immobilier porté par son ancien employeur contre la position de services de l’État.
Les six mises en examen prononcées début mars, à la suite du passage à tabac d’un supporter lillois, confirment les accointances entre certains groupes « ultra » du Losc et des mouvances d’extrême droite. La direction du club nordiste s’enferme dans le silence.
Promis depuis bientôt 50 ans, le droit de vote des étrangers en France reste strictement limité. Pour y remédier, la plateforme Alter-votants, née en 2016, met en relation des votants français avec des personnes d’une autre nationalité et fait entendre leurs voix.
Pour mieux « contrôler l’immigration », des candidats comme Emmanuel Macron, Valérie Pécresse, Marine Le Pen ou Éric Zemmour promettent de « réformer » le droit d’asile. En réalité, il s’agit de maintenir les exilés toujours plus loin, dans une logique d’externalisation des procédures.