Dans la deuxième ville de Guyane, la majorité de la population a moins de 25 ans. À l’approche de l’élection présidentielle, face à un chômage structurel et aux conséquences d’une démographie soutenue, la jeunesse que l’on a rencontrée se sent loin des préoccupations nationales.
La candidate du RN, qui présentait mercredi ses vœux à la presse, a radicalement changé de stratégie vis-à-vis des journalistes. Après des années de rapports houleux, Marine Le Pen tente de normaliser les relations, avec d’indéniables succès au regard de sa banalisation dans certains médias.
Les pouvoirs publics font mine de découvrir que le puissant groupe Orpea se joue des règles dans ses Ehpad. Mais la maltraitance, les conditions de travail dégradées et la répression syndicale sont sur la table depuis des années, sans que jamais le système de financement ne soit remis en cause.
La préfecture de police de Paris a indiqué avoir entamé le démantèlement des installations présentes dans le XIXe arrondissement parisien qui accueillait les consommateurs de crack. Une évacuation qui ne s’accompagne d’aucune proposition décente.
Après le décès de leur fille trans de 28 ans, les parents de Manon supplient le maire divers droite de Thonon-les-Bains d’accepter d’inscrire son prénom d’usage sur la plaque funéraire du cimetière. Pour des supposées raisons légales, toutes balayées par la préfecture, l’édile s’acharne à refuser cette demande.
Après une manifestation antifasciste à Nantes, le ministre de l’intérieur a annoncé son intention de dissoudre le collectif « Nantes révoltée », animateur d’un média alternatif local. Outil administratif conçu contre les groupes factieux, la dissolution est avant tout utilisée comme une arme de communication et de neutralisation politique.
Mis en examen en mai dernier pour « extorsion en bande organisée », le maire (DVD) du Barcarès Alain Ferrand a été écroué mardi pour avoir violé de façon répétée son contrôle judiciaire.
Venez échanger avec des journalistes de la rédaction autour de la couverture des questions sociales à Mediapart. L’occasion de revenir sur les enquêtes, reportages et articles qui ont fait l'actualité. Pour poser vos questions, cliquez ici.
Le préfet Cyrille Maillet, nommé par Emmanuel Macron à la tête d’un service du ministère de l’intérieur, a personnellement classé l’enquête concernant des prestations de sécurité suspectes durant la campagne présidentielle, avec des motifs fallacieux et contre l’avis de trois sous-directeurs.
Le village de Saint-Jeures, réputé pour avoir sauvé des juifs pendant la guerre, n’est pas épargné par l’islamophobie. Quand Yassine, un jeune chef d’entreprise à son aise, décide d’y faire construire une maison et d’installer sa famille, les pires bruits se mettent à courir. Jusqu’à l’incendie.
La candidate du RN et l’écrivaine macroniste ont déjeuné ensemble au domicile de la première, en avril 2021. Les deux femmes ont été mises en relation par ce blogueur d’extrême droite, ancien militant LR, condamné pour détournement de fonds publics.
Parmi les invités du meeting de Villepinte, des responsables identitaires, des anciens d’Ordre nouveau et du Gud et des royalistes côtoient les cathos tradis de La Manif pour tous et les transfuges du RN et de LR. La mouvance identitaire s’apprête à jouer un rôle majeur dans la campagne.
Confronté au faible engouement de l’électorat féminin et aux accusations de violences sexuelles, l’entourage du candidat d’extrême droite tente de mettre en avant des femmes le soutenant. Mais leur discours se borne à instrumentaliser le mouvement féministe à des fins racistes.
L’historien et avocat, président de l’association Fils et filles des déportés juifs de France, dénonce la réhabilitation par le candidat d’extrême droite du régime de Vichy.
Présente dans le cadre de l’examen de la proposition de loi pour démocratiser le sport, Roxana Maracineanu s’est opposée aux amendements encadrant les interdictions administratives de stade, dont les dérives ont été largement documentées. Un positionnement que regrette l’Association nationale de supporters.
Le collectif citoyen « Jamais sans toit » a commencé l’occupation de l’école Michel-Servet, dans le 1er arrondissement, pour témoigner son soutien à deux élèves et leurs parents, sans logement. À l’heure actuelle, dans la métropole lyonnaise, 110 enfants et leurs familles sont à la rue.