En plaçant des personnes de confiance à la tête du « JDD » et de « Paris Match », le milliardaire renforce son empire et l’arrime davantage à l’extrême droite, pour faire campagne en faveur d’Éric Zemmour. Le procédé fait penser à l'asservissement de la presse des années 1930.
La Brigade anti-squat était « unique en Europe », selon son patron. Désormais reconvertie, et loin d’être originale, l’entreprise a mis en lumière une pratique illégale et souvent plus discrète, le recrutement de gros bras pour déloger des squatteurs.
Opposant farouche au passe sanitaire, le maire de la petite commune rurale de Corn (Lot), Dominique Legresy, reproche au plan d’action gouvernemental d’avoir amené l’isolement et la discorde dans son village.
« À l’air libre » se penche ce soir sur le sort d’un métier mésestimé. Sur notre plateau, Aude Pépin, la réalisatrice d’« À la vie », et sa protagoniste, Chantal Birman, sage-femme emblématique.
Mediapart s’est penché sur les comités locaux d’Éric Zemmour. Selon les documents internes que nous avons obtenus, l’Action française, la Ligue du Midi ou les anciens de Génération identitaire, anti-républicains et adeptes de la violence contre l’État, forment le cœur des équipes de pré-campagne.
L’Assemblée nationale a voté cette nuit la possibilité pour les chefs d’établissement de s’informer du statut vaccinal anti-Covid des élèves. Un pouvoir que les directeurs d’école n’ont pas s’agissant des onze vaccins imposés aux enfants depuis une loi de 2017. Faute d’un véritable contrôle à l’entrée en maternelle, d’après nos informations, certains passent entre les mailles du filet.
Déçus de Marine Le Pen, éloignés du Rassemblement national, partisans de « l’union des droites », figures néonazies, identitaires ou royalistes : la fachosphère est désormais en ordre de marche derrière la candidature d’Éric Zemmour, qui les accueille à bras ouverts, assumant de « se foutre de la diabolisation ».
Un document confidentiel que Mediapart s’est procuré dévoile une équipe de campagne de onze personnes au service du futur candidat : ex-collaborateurs LR, ancien cadre du mouvement de Bruno Mégret, militants de La Manif pour Tous, attachée de presse des éditions Ring, journaliste à RT France, mais aussi un banquier ou des spécialistes d’intelligence économique.
« À l’air libre » ouvre ce soir le débat sur la prison. Avec Gilles Chantraine, chargé de recherche, Delphine Boesel, présidente de l’Observatoire international des prisons (section française), et Yaël Braun-Pivet (LREM), présidente de la commission des lois de l’Assemblée.
La sortie d’Arnaud Montebourg, se félicitant de la décision de la Pologne de s’affranchir du droit européen, a relancé le débat, complexe et explosif à gauche, sur la désobéissance vis-à-vis des règles de l’Union européenne. Le consensus n’existe ni sur sa pertinence, ni sur ses modalités.
À l’approche de chaque présidentielle, la machine à sonder s’emballe. Élaborés sur la base d’enquêtes politiques de plus en plus fragiles, quasiment pas contrôlés, présentés par les médias comme des « événements », les sondages fabriquent les candidats et confisquent les scrutins. Anciens employés d’instituts et chercheurs racontent les coulisses à Mediapart.
Six des onze personnes prises en otages par les terroristes au Bataclan ont témoigné, mardi, devant la cour d’assises spéciale. Elles ont détaillé l’assaut mené par la BRI.
Le tribunal correctionnel de Paris a délivré un mandat d’amener à l’encontre de l’ancien président de la République qui refusait de témoigner au procès des sondages de l’Élysée. Un nouveau camouflet judiciaire pour l’ancien chef d’État.
« À l’air libre » se penche sur le tabou de la contraception masculine, un symbole du patriarcat. On en parle avec Stéphane Jourdain, coauteur de la BD Les Contraceptés, Maxime Labrit, fondateur de Thorème, et Florence Boitrelle, andrologue.
Accumulations de retards, surprises dans le programme, bains de foule intempestifs… Les agents chargés de la sécurité d’Emmanuel Macron ont le plus grand mal à cadrer les dispositifs de protection du chef de l’État, qui refuse de changer ses habitudes. Son garde du corps le plus fidèle vient de quitter l’Élysée.
Epi-Phare exploite les données de santé des Français pour étudier l’efficacité et les risques des médicaments. Son directeur, le professeur Mahmoud Zureik, explique les méthodes de travail en pharmaco-épidémiologie, qui ont par exemple permis de chiffrer les décès dus au Mediator. Il pointe leurs limites, notamment le retard dans les remontées des données des hôpitaux.