Projection de nombreux fantasmes réactionnaires, la pensée « woke », ou « wokisme », s’est fait une petite place dans le débat public, à l’heure d’une pré-campagne présidentielle marquée par les discours d’extrême droite. Les termes sont aussi apparus dans la bouche d’un ministre de Macron ou d’un responsable socialiste.
Mis en examen pour « agressions sexuelles sur mineur de 15 ans » après le témoignage d’Adèle Haenel, le réalisateur Christophe Ruggia a obtenu devant la justice l’annulation de sa garde à vue. Sur le fond, l’affaire se poursuit. L’actrice a été auditionnée par la juge le 7 décembre dernier.
Près de deux ans et demi après la mort de Steve Maia Caniço à la suite d’une intervention de police au bord de la Loire, le préfet Claude d’Harcourt a été mis en examen pour homicide involontaire. Son directeur de cabinet et le commissaire chargé des opérations l’ont été avant lui.
Athènes vient d’ouvrir son premier « centre fermé » pour les demandeurs d’asile à Samos, une île grecque proche de la Turquie. Érigé en exemple par le ministre de l’intérieur français, ce centre est une « prison » pour beaucoup d’ONG.
Encore bouleversés par l’assassinat du professeur d’histoire-géographie, les enseignants d’une ville moyenne de la région Occitanie, Alès, confient leurs craintes, leurs relations complexes avec des élèves biberonnés aux « fake news » et leurs espoirs. Leur colère aussi, à l’encontre d’un système éducatif qu’ils jugent inerte.
Une famille presque entière est venue, jeudi, dans la salle de la cour d’assises raconter la perte du fils, du père, de l’ex-mari, du compagnon : Nicolas, un universitaire de 43 ans tué au Bataclan.
Plus les enfants sont pauvres, plus ils sont vulnérables à la pollution, explique un rapport publié le 14 octobre, journée nationale de la qualité de l’air. Naître à Marseille à proximité d’un axe routier majeur, c’est être « victime d’une inégalité environnementale ».
Candidate à la présidentielle sous les couleurs du Parti socialiste, la maire de Paris compte incarner un pôle modéré face à une gauche qu’elle juge radicale ou inconséquente. Mais faute de clarté dans ses propositions, sa propre identité politique demeure incertaine.
Ce soir dans « À l’air libre » notre émission consacrée aux relations franco-algériennes. En pleine fâcherie diplomatique, la France doit commémorer dimanche le massacre de travailleurs algériens, le 17 octobre 1961, par la police parisienne. Nos invités sont Alice Zeniter, Nedjib Sidi Moussa et Farida Souiah.
Ce jeudi 14 octobre, la justice a enjoint au gouvernement de réparer avant fin 2022 le préjudice écologique qu’il a causé à la suite de ses manquements en matière de lutte contre le réchauffement planétaire.
Les Jeux olympiques de Paris 2024 vont servir d’immense terrain de jeu pour « expérimenter » de nouvelles technologies (analyse d’images, de foules, suivi d’individus en temps réel...). Une aubaine pour les industries de la surveillance.
Une faille béante dans sa plateforme repérée à la fin du mois d’août permettait d’accéder à plusieurs centaines de milliers de résultats de tests anti-Covid. Si celle-ci a été réparée, la Cnil a découvert durant son enquête d’autres manquements. Elle donne 2 mois à la société pour se mettre en conformité.
En visite sur le futur site du village des athlètes, Emmanuel Macron doit annoncer ce jeudi le déblocage de 250 millions d’euros pour la construction de 5 000 équipements sportifs de proximité. Mais la majorité des investissements olympiques n’iront ni aux gymnases ni aux terrains de foot du 93.
Pendant toute la durée du procès, sept victimes des attentats vont écrire et décrire leurs sentiments. Aujourd’hui, Emmanuel Domenach, un rescapé du Bataclan, s’interroge sur l’intérêt de son témoignage.
Du CSA à l’Autorité de la concurrence, en passant par l’AMF ou l’Arcep, l’Élysée multiplie les chausse-trappes contre ces institutions garantes de l’impartialité de l’État. Ce qui en dit long sur l’autoritarisme d’Emmanuel Macron et l’anémie de notre démocratie.
À l’hôpital Delafontaine, l’annonce de la fermeture de plusieurs lits en salles de naissance a fait déborder le vase pour les sages-femmes en sous-effectif dans tout le département.