Cinq prévenus, dont Claude Guéant et Patrick Buisson, seront jugés à partir de lundi dans l’affaire des sondages de l’Élysée. Encore un procès à risque pour le clan Sarkozy. L’ancien président, lui, est protégé par son immunité.
Pour apaiser les tensions dans le quartier des Tarterêts, début septembre, le commissaire de Corbeil-Essonnes a pris la parole lors d’une réunion publique et présenté ses excuses à une mère de famille qui avait été gazée par un policier. Depuis, il est déchargé d’une partie de ses fonctions et poussé vers la sortie.
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à Éragny (Val-d’Oise), où vivait Samuel Paty, samedi matin. D’autres hommages étaient organisés en France, notamment à Conflans-Sainte-Honorine, où le professeur enseignant, en présence de Jean-Michel Blanquer.
Le président de la République a commémoré le massacre du 17 octobre 1961, en pointant la seule responsabilité du préfet de police Maurice Papon. Pour éviter de se mettre à dos les obsédés des questions identitaires, il n’a parlé ni de colonisation ni de violences policières. Et encore moins de « crime d’État ».
Au Puy-en-Velay, les militants de gauche hostiles au passe sanitaire doivent d’abord lutter contre un autre adversaire : l’extrême droite, qui a investi les manifestations avec ses pancartes aux relents antisémites et semble avoir désigné le département comme une terre de conquête.
Le président de la République est revenu à Marseille, vendredi et samedi. Le chef de l’État connaît bien la ville. À chacun de ses passages, il peut s’appuyer sur des personnalités d’horizons politiques et professionnels très divers.
L’hommage à Samuel Paty dans les établissements scolaires, un an après son assassinat, s’est inséré dans une relation très abîmée entre le ministère et le corps enseignant. Au plus près de l’événement, à Conflans-Sainte-Honorine, c’est la place et le rôle des parents qui ont créé le trouble.
Après une « action de solidarité » dans un Carrefour Market parisien en janvier, un homme et une femme ont comparu ce 14 octobre pour des faits de vol en réunion. Ils assurent avoir obtenu l’accord du directeur pour se servir dans son magasin.
Alors que la période post-confinement est propice aux incidents dans les stades de foot, ceux ayant marqué le match Lens-Lille du 18 septembre dernier sont en partie imputables à des militants et hooligans d’extrême droite. Ces derniers bénéficient de la connivence historique du principal groupe à tendance ultra lillois.
Chaque week-end, retrouvez notre sélection d’articles lus par les comédiens Arnaud Romain et Christine Pâris tout au long de la semaine. Écoutez Mediapart, écoutez l’indépendance.
Avec « Radicales et fluides », la directrice de recherche délivre une enquête fouillée sur les mobilisations contemporaines pour l’émancipation et la justice. La chercheuse constate une attention plus grande portée à la parole des premiers concernés et une stratégie d’alliances tous azimuts.
Projection de nombreux fantasmes réactionnaires, la pensée « woke », ou « wokisme », s’est fait une petite place dans le débat public, à l’heure d’une pré-campagne présidentielle marquée par les discours d’extrême droite. Les termes sont aussi apparus dans la bouche d’un ministre de Macron ou d’un responsable socialiste.
Mis en examen pour « agressions sexuelles sur mineur de 15 ans » après le témoignage d’Adèle Haenel, le réalisateur Christophe Ruggia a obtenu devant la justice l’annulation de sa garde à vue. Sur le fond, l’affaire se poursuit. L’actrice a été auditionnée par la juge le 7 décembre dernier.
Près de deux ans et demi après la mort de Steve Maia Caniço à la suite d’une intervention de police au bord de la Loire, le préfet Claude d’Harcourt a été mis en examen pour homicide involontaire. Son directeur de cabinet et le commissaire chargé des opérations l’ont été avant lui.
Athènes vient d’ouvrir son premier « centre fermé » pour les demandeurs d’asile à Samos, une île grecque proche de la Turquie. Érigé en exemple par le ministre de l’intérieur français, ce centre est une « prison » pour beaucoup d’ONG.
Encore bouleversés par l’assassinat du professeur d’histoire-géographie, les enseignants d’une ville moyenne de la région Occitanie, Alès, confient leurs craintes, leurs relations complexes avec des élèves biberonnés aux « fake news » et leurs espoirs. Leur colère aussi, à l’encontre d’un système éducatif qu’ils jugent inerte.