L’ancien DRH d’une filiale du groupe Orange était jugé mercredi 15 octobre pour des agressions sexuelles sur l’une de ses anciennes collègues. D’autres femmes ont apporté leurs témoignages à la justice. La procureure a requis une peine de dix mois de prison avec sursis à son égard.
La préfecture de Nouvelle-Aquitaine avait invoqué une violation du contrat d’engagement républicain pour refuser une subvention à l’association. Celle-ci avait saisi le tribunal qui a reconnu l’erreur du préfet, tout en l’autorisant à modifier le fondement de sa décision pour la régulariser.
Depuis des années, des familles endeuillées marseillaises espèrent fuir leur logement, en bas duquel, bien souvent, leur enfant a trouvé la mort. Depuis la signature d’une convention entre les services de l’État et les bailleurs sociaux, en janvier 2025, seules deux familles ont pu déménager.
Une réforme discrètement entrée en vigueur à la rentrée 2025 a parachevé une prise de pouvoir du corps préfectoral sur l’ensemble des services déconcentrés dans les territoires, leur imposant ainsi leur vision sécuritaire de l’action de l’État.
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Depuis plusieurs années, une directive du ministère de l’intérieur ordonne que les renseignements territoriaux inspectent la liste des associations demandant une subvention au titre du Fonds de développement de la vie associative, une aide de l’État. Et ce, afin d’exclure celles qui seraient jugées trop militantes.
L’ouvrage des journalistes Matthieu Slisse et Brianne Huguerre-Cousin révèle les dessous du commerce très lucratif des entreprises de pompes funèbres. Il alerte sur le nouveau détournement d’un service public au nom de la course au profit, après les Ehpad et les crèches. Nous en publions les bonnes feuilles.
Seize associations d’aide aux étrangers et de défense des droits humains se tournent vers la plus haute juridiction administrative de France pour demander l’annulation, sinon la suspension, du décret d’application de l’accord passé entre la France et le Royaume-Uni.
Une enquête sur les dérives de policiers marseillais au cours d’une opération de lutte contre les stupéfiants a révélé de nombreux manquements de leur hiérarchie, jusqu’au siège de Nanterre.
Condamné à 5 ans de prison ferme pour association de malfaiteurs dans l’affaire des financements libyens, l’ancien président de la République a appris la date et le lieu de sa future incarcération à l’occasion d’un rendez-vous, lundi 13 octobre, avec le Parquet national financier : ce sera le 21 octobre à la prison de la Santé.
La société produisant le spectacle ultraconservateur « Raconte-moi la France » a été placée en redressement judiciaire début septembre, moins d’un an après sa première date. Largement soutenu par la région Auvergne-Rhône-Alpes, le show avait bénéficié de très grosses sommes d’argent public.
Selon les informations de Mediapart et du magazine « Elle », la comédienne demande à l’ordre des avocats de lancer une enquête déontologique à l’égard de Jérémie Assous. Elle vise des propos « mensongers » et « dégradants » tenus par le conseil de Gérard Depardieu sur BFMTV.
Deux élèves de seconde d’un lycée agricole de Sainte-Gemme-la-Plaine, en Vendée, ont subi les pressions d’un groupe de terminales pendant des semaines, qui ont abouti à des violences physiques, filmées. Quatre jeunes sont convoqués en conseil de discipline, y compris les victimes des provocations racistes. Leurs familles ont déposé plainte.
Dans le dernier centre francilien dédié aux réfugiés ukrainiens, les conditions d’accueil se dégradent de mois en mois. Trois ans après les promesses d’un accueil inconditionnel, l’État français se retire peu à peu et laisse les associations et la diaspora pallier ses carences.
En janvier, l’évêque traditionaliste Dominique Rey, connu pour avoir accepté de travailler avec le RN, était débarqué du diocèse de Toulon. Dix mois plus tard, les fidèles restent divisés, tandis que son successeur fait face à l’hostilité des courants les plus réactionnaires.
Ces deux dernières années, plus de 350 personnes ont été condamnées pour apologie du terrorisme. Certaines enquêtes visent des militants politiques, associatifs ou syndicaux engagés pour la cause palestinienne, qui dénoncent une « instrumentalisation » de la justice.
Conçue pour lutter contre la propagande jihadiste, la loi de 2014 s’applique depuis dix ans à bien d’autres cas, au détriment de la liberté d’expression qu’elle prétendait préserver. Entretien avec le juriste Olivier Cahn.