Si Marine Le Pen, en quête de respectabilité républicaine, s’est démarquée des supporteurs de Trump qui ont envahi le Capitole, une bonne partie de l’extrême droite radicale y a vu un salutaire sursaut populaire.
L’intrusion violente de militants pro-Trump au Capitole a inspiré à certains élus LREM et RN une analogie avec les gilets jaunes. Les deux camps se sont attaqués mutuellement, la majorité en profitant aussi pour fustiger les Insoumis.
Dans « À l’air libre » jeudi, l’historienne Sylvie Laurent revient sur les événements du Capitole et parle des suites possibles pour le Parti républicain et sa frange pro-Trump. Également au sommaire : la psychiatre Muriel Salmona, pour parler de la mécanique de l’inceste, après l’affaire Duhamel.
Laure de La Raudière est pressentie pour prendre la tête de l’autorité de régulation des télécommunications. Problème : elle a travaillé chez Orange et elle est une proche du pouvoir.
Selon les informations de Mediapart, Les Républicains ont été condamnés le 7 janvier à verser plus de 150 000 euros à Éric Cesari pour son licenciement jugé irrégulier en 2014. Proche de Nicolas Sarkozy, l’ancien directeur général de l’UMP est un personnage central de l’affaire Bygmalion.
La rentrée annoncée par le ministère de l’enseignement supérieur n’a pas eu lieu. Dans une circulaire envoyée en pleines vacances scolaires, Frédérique Vidal préconisait un retour à l’université par petits groupes de dix dès le lundi 4 janvier. Dans les établissements, ces mesures floues annoncées trop tard n’ont eu que très peu d’effet.
Des ratés logistiques ont empêché de distribuer suffisamment tôt le vaccin Pfizer. Selon notre enquête, comme pour les masques, le ministère de la santé n’a pas été assez réactif, ne prévoyant la mise en place que de 38 des 113 congélateurs susceptibles de stocker les doses fin décembre. Au moins trois semaines ont été perdues.
Les élus de la majorité préservent leur chef, Emmanuel Macron, mais pestent contre « le système français », accusé d’être un frein à l’efficacité de la campagne vaccinale.
La tentation est grande pour le gouvernement de désigner comme coupables du fiasco de ce début de campagne de vaccination les nombreuses agences et autorités de santé chargées de le conseiller. Ces dernières n’entendent pas porter le chapeau, soulignant qu’il revient au ministère de coordonner, de décider et d’appliquer.
Because Music a licencié un directeur général adjoint pour faute grave à la fin de l’année 2020. Selon une enquête interne, Tahar Chender avait contribué à la création d’une ambiance « sexualisée » dans l’entreprise. Les témoignages recueillis par Mediapart décrivent un environnement « sexiste » et « toxique » au sein du leader des labels indépendants.
Le parquet de Rouen étudie la possible commission de nouvelles infractions en lien avec les opérations de dépollution organisées sur le site Lubrizol de Rouen à la suite de l’incendie du 26 septembre 2019. Les magistrats doivent, très prochainement, décider des suites judiciaires qu’ils entendent donner, ou pas, à cette procédure.
La Cour de cassation ordonne un nouveau procès des héritiers de la richissime famille Wildenstein pour fraude fiscale. Ils avaient été relaxés en 2018.
Dans «À l’air libre» mercredi, la France à la ramasse sur le vaccin ? L’eurodéputé En Marche Pascal Canfin dit non et récuse tout retard à l’allumage, en France comme en Europe. Également en plateau : Caroline Izambert qui vient de faire paraître Pandémopolitique, et Caroline Coq-Chodorge.
Dans un livre à paraître le 7 janvier, Camille Kouchner affirme que son frère jumeau a été victime d’inceste de la part de leur beau-père, le politiste Olivier Duhamel. Plus qu’un tabou, l’ouvrage met en lumière le « système » de ces violences sexuelles pas comme les autres, qu'associations et chercheurs spécialisés décortiquent depuis des années.
Maires ou présidents de conseils départementaux dans des territoires durement touchés par l’épidémie, quatre élus analysent l’échec de la stratégie vaccinale du gouvernement. L’État doit décentraliser pour accélérer, demandent-ils. Ils espèrent avoir été entendus par le président Emmanuel Macron qui a promis une prochaine accélération des procédures.
Devant les juges, les anciens ministres Brice Hortefeux et Claude Guéant ont fini par reconnaître des erreurs de fréquentation et de discernement avec le régime libyen et les sulfureux intermédiaires du dossier. Tout en continuant de protéger Nicolas Sarkozy.