Si tous les thèmes chers à la formation d’extrême droite sont aujourd’hui à l’agenda politique et médiatique, le Rassemblement national peine à faire entendre sa voix, malgré le marathon médiatique dans lequel s’est lancée Marine Le Pen.
Le parquet de Bordeaux voulait placer en garde à vue le député Benoît Simian, soupçonné de harcèlement à l’encontre de son ex-femme. Mais le bureau de l’Assemblée nationale a refusé de lever son immunité, suscitant colère et incompréhension.
Le tribunal administratif de Nice a donné raison à deux associations qui dénoncent l’impossibilité de porter une assistance juridique et médicale aux exilés arrêtés à la frontière franco-italienne.
Épargné au printemps, ce département s’est trouvé le plus touché de France par la deuxième vague de Covid-19 au mois de novembre. Pourquoi ? Les spécialistes tentent de comprendre, entre mauvais respect des gestes barrières, contaminations familiales et un confinement trop tardif.
Alors que le virus reprend de la vigueur, Jean Castex annonce jeudi les arbitrages en prévision de Noël. Allègement ? Isolement contraint ? L’épidémiologiste Renaud Piarroux milite plutôt pour le déploiement d’équipes mobiles partout en France. En Haïti, c’est ainsi qu’il a éradiqué l’épidémie de choléra.
À Gruffy, la directrice de l’Ehpad est une ancienne de MSF rodée aux guerres et aux épidémies. Depuis novembre, face à une deuxième vague sévère en Haute-Savoie, elle fait appel à ses contacts dans l’humanitaire. Au niveau national, l’ONG a déjà offert un renfort à des dizaines de résidences.
Le projet de loi « confortant les principes républicains », selon sa nouvelle appellation, a été adopté mercredi en conseil des ministres. Sans la citer, il vise « une idéologie politique qui s’appelle l’islamisme radical », revendique Jean Castex. Mediapart le décrypte, mesure par mesure. Avec les ajustements dus aux réserves du Conseil d’État.
Néomilitante du collectif de chômeurs affilié à la CGT, Claire a été violemment interpellée à l’issue de la manifestation du 5 décembre à Paris. Trois nuits en détention pour « rébellion » et « attroupement après sommation », ce qu’elle conteste. Un exemple tristement banal de la répression du mouvement social.
Sur les terres nordistes d’où il est originaire, Gérald Darmanin garde la confiance de classes populaires et moyennes frappées par la désindustrialisation. En dépit de sa tentative d’OPA sur la droite, Emmanuel Macron ne peut pas en dire autant.
Le gouvernement va encadrer plus strictement l’instruction à domicile dans le projet de loi « confortant les principes républicains ». Il prévoit l’obligation pour les parents de demander une autorisation préalable du rectorat pour pouvoir faire l’école à la maison. Mais pour éviter l’inconstitutionnalité, quelques dérogations restent possibles.
Dans «À l’air libre» mercredi, deux sociologues du CNRS, Marwan Mohammed et Sarah Mazouz, analysent le projet de loi « confortant le respect des principes de la République ».
Le parquet de Paris a décidé de poursuivre un fonctionnaire de la BAC qui, lors d’une interpellation, avait tiré deux balles vers une voiture occupée par six jeunes, frôlant la tête du conducteur. Il n’a jamais été suspendu.
Un chef d’entreprise français d’origine maghrébine a été braqué et menacé, fin octobre à Avignon, par un militant d’extrême droite qui a été abattu par la police. Il est depuis ignoré par la justice, qui parle de lui comme d’un « témoin » et non d’une victime.
Le président de la République a évoqué « l’intelligence visionnaire » de Valéry Giscard d’Estaing. Mais l’histoire de « l’emprunt Giscard », lancé en 1973, est d’abord celle d’un échec cuisant et lourd de conséquences pour la France.
L'ancien ministre est mis en examen pour « association de malfaiteurs » et « financement illégal de campagne électorale ». Après Nicolas Sarkozy, Claude Guéant et Éric Woerth, il est désormais la quatrième figure politique de premier plan à être mise en cause par les juges d’instruction dans l’affaire des financements libyens.
Des peines de quatre ans de prison, dont deux ferme, ont été requises, mardi 8 décembre, contre l’ancien chef de l’État Nicolas Sarkozy, son avocat Thierry Herzog et le haut magistrat Gilbert Azibert, dans le procès de l’affaire dite « Paul Bismuth ».