En visite d’État en France, Abdel Fattah al-Sissi s’est vu dérouler le tapis rouge loin des journalistes, tenus à l’écart sur sa demande expresse. Le président français l’a même décoré du plus haut grade de la Légion d’honneur. Rien ne l’y obligeait.
Le commissaire Rabah Souchi, à la tête des opérations de maintien de l’ordre le 23 mars 2019, à Nice, a été mis en examen au mois de novembre pour complicité de violences volontaires, selon nos informations. L’IGPN lui reprochait d’avoir mené une charge « disproportionnée ».
Alors que l’armée interdit à ses militaires de poster des informations sensibles en ligne, Mediapart a retrouvé, via différentes applications, plus de 800 profils de soldats français déployés à l’étranger et plus de 200 profils de membres des forces spéciales. L’état-major reste évasif sur les mesures prises pour endiguer un problème pourtant susceptible de mettre en péril la sécurité des forces militaires.
La France va sortir prudemment du confinement le 15 décembre en supprimant les attestations de déplacement mais un couvre-feu sera appliqué, et la réouverture très attendue des musées, cinémas et théâtres est repoussée de trois semaines.
Dans leur rapport d’enquête parlementaire, les sénateurs révèlent que le directeur général de la santé a pris seul la décision de ne pas renouveler le stock des masques et qu’il a demandé la modification d’un avis indépendant d’experts en faveur d’un stock d’un milliard de masques.
Si tous les thèmes chers à la formation d’extrême droite sont aujourd’hui à l’agenda politique et médiatique, le Rassemblement national peine à faire entendre sa voix, malgré le marathon médiatique dans lequel s’est lancée Marine Le Pen.
Le parquet de Bordeaux voulait placer en garde à vue le député Benoît Simian, soupçonné de harcèlement à l’encontre de son ex-femme. Mais le bureau de l’Assemblée nationale a refusé de lever son immunité, suscitant colère et incompréhension.
Le tribunal administratif de Nice a donné raison à deux associations qui dénoncent l’impossibilité de porter une assistance juridique et médicale aux exilés arrêtés à la frontière franco-italienne.
Épargné au printemps, ce département s’est trouvé le plus touché de France par la deuxième vague de Covid-19 au mois de novembre. Pourquoi ? Les spécialistes tentent de comprendre, entre mauvais respect des gestes barrières, contaminations familiales et un confinement trop tardif.
Alors que le virus reprend de la vigueur, Jean Castex annonce jeudi les arbitrages en prévision de Noël. Allègement ? Isolement contraint ? L’épidémiologiste Renaud Piarroux milite plutôt pour le déploiement d’équipes mobiles partout en France. En Haïti, c’est ainsi qu’il a éradiqué l’épidémie de choléra.
À Gruffy, la directrice de l’Ehpad est une ancienne de MSF rodée aux guerres et aux épidémies. Depuis novembre, face à une deuxième vague sévère en Haute-Savoie, elle fait appel à ses contacts dans l’humanitaire. Au niveau national, l’ONG a déjà offert un renfort à des dizaines de résidences.
Le projet de loi « confortant les principes républicains », selon sa nouvelle appellation, a été adopté mercredi en conseil des ministres. Sans la citer, il vise « une idéologie politique qui s’appelle l’islamisme radical », revendique Jean Castex. Mediapart le décrypte, mesure par mesure. Avec les ajustements dus aux réserves du Conseil d’État.
Néomilitante du collectif de chômeurs affilié à la CGT, Claire a été violemment interpellée à l’issue de la manifestation du 5 décembre à Paris. Trois nuits en détention pour « rébellion » et « attroupement après sommation », ce qu’elle conteste. Un exemple tristement banal de la répression du mouvement social.
Sur les terres nordistes d’où il est originaire, Gérald Darmanin garde la confiance de classes populaires et moyennes frappées par la désindustrialisation. En dépit de sa tentative d’OPA sur la droite, Emmanuel Macron ne peut pas en dire autant.
Le gouvernement va encadrer plus strictement l’instruction à domicile dans le projet de loi « confortant les principes républicains ». Il prévoit l’obligation pour les parents de demander une autorisation préalable du rectorat pour pouvoir faire l’école à la maison. Mais pour éviter l’inconstitutionnalité, quelques dérogations restent possibles.