Après une campagne hors norme, la gauche marseillaise a vécu dimanche soir une nuit électorale en Yo-Yo, passant des premiers sondages annonçant une victoire écrasante, aux résultats d'une majorité incertaine du milieu de la nuit. La semaine s'avère complexe en négociations. Récit et décryptage de notre partenaire Marsactu.
Grand classique en Seine-Saint-Denis : six ans après la victoire surprise de l’UDI dans ce bastion communiste, c’est le PS qui reprend la ville. Karim Bouamrane sera le prochain maire de la ville.
Grégory Doucet et Bruno Bernard remportent haut la main la ville et la Métropole de Lyon. Leur victoire écrasante – mais entachée par une abstention historique – s’explique autant par la vague verte nationale que par les divisions de leurs adversaires.
En France, 15 000 interprètes et traducteurs ont été laissés sur le carreau avec le confinement. De tels truchements, essentiels pour que notre monde ne sombre pas dans l’incompréhension totale, lancent un cri d’alarme. Sachons l’interpréter.
Les gauches, et singulièrement les écologistes, ont engrangé une série de victoires dimanche, avec notamment la conquête de Lyon, Montpellier, Bordeaux ou Strasbourg. Mais le niveau historique de l’abstention rend définitivement hors norme ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19.
Le succès de Louis Aliot ne masque pas que le parti de Marine Le Pen n'est pas parvenu à renforcer son maillage local. S’il conserve la plupart des villes gagnées en 2014, il perd des communes emblématiques et échoue à conquérir de nouveaux territoires.
L’an dernier, personne n’aurait parié que la socialiste serait reconduite à la tête de la capitale. Mais entre une campagne rocambolesque et sa bonne gestion de la crise sanitaire, Anne Hidalgo a réussi à faire de ses faiblesses une force.
Dimanche soir, le parti présidentiel a subi un lourd revers électoral. Emmanuel Macron veut désormais tourner la page au plus vite et tenter de se relégitimer sur un champ de ruines. Parmi ses soutiens, certains n’y croient déjà plus.
Les électeurs de quelque 4 800 communes se sont rendus aux urnes dimanche pour le second tour des municipales. Retrouvez ici l’intégralité des résultats.
Plus de trois mois après le premier tour, dans les 4 800 communes où se tient un second tour, la participation est en nette baisse, de près de 20 points par rapport à 2014. Lyon, Bordeaux, Montpellier et Strasbourg basculent à gauche et chez EELV, Marseille pourrait suivre. Edouard Philippe réélu au Havre, tout comme Martine Aubry à Lille. Louis Aliot emporte Perpignan.
De la guerre du Viêtnam au scandale du chlordécone, la définition de l’écocide est au cœur de revendications écologistes depuis une quarantaine d’années. Reçus lundi 29 juin à l’Élysée, les représentant·e·s de la Convention citoyenne pour le climat réclameront à Emmanuel Macron un référendum pour l’inscrire dans la loi.
L’attribution de cette prime vire aux comptes d’apothicaire. Des aides à domicile réclament qu’elle soit versée par l’État et non laissée aux départements, voyant là un mauvais signal pour la revalorisation des salaires du secteur. Entretien avec la présidente de l’UNA, qui représente 800 structures en France.
Devant le Bataclan, la maison de la Radio ou à Strasbourg, des policiers en colère organisent des actions sauvages pour protester contre les accusations de racisme et de violence, et dénoncer ce qu’ils estiment être le lâchage de leur hiérarchie.
Partout dans le monde, on se lève contre des statues et des rues à la gloire de figures colonialistes ou esclavagistes. En France, la mémoire de trois chefs des guerres coloniales du XIXe siècle, Gallieni, Bugeaud et Faidherbe, fait aujourd’hui débat.
Évacué après les effondrements de la rue d’Aubagne, un couple avec six enfants accusait son propriétaire d’avoir bidouillé des faux pour éviter de supporter le coût de leur relogement à l’hôtel. La justice leur a donné raison.