Malgré les engagements internationaux de la Chine contre la prolifération d’armes biologiques, les administrations françaises ont toujours eu des doutes sur les possibles conséquences militaires d’un transfert du labo P4. En cause notamment : l’implication de l’armée chinoise dans les recherches scientifiques du pays.
Situé dans la ville au départ de l’épidémie, le laboratoire de haute sécurité (P4) de l’institut de virologie de Wuhan a été conçu par la France en dépit des objections de l’administration. Depuis son inauguration en 2017, Paris ne dispose plus d’aucun contrôle sur la gestion de l’installation, et la coopération prévue a été stoppée.
Après la sidération initiale, provoquée par l’annonce de l’éventuelle fermeture de l’usine de la Fonderie de Bretagne, la colère monte parmi les salariés de la filiale du groupe Renault, à Caudan, près de Lorient. Depuis lundi, ils refusent de reprendre le travail et tiennent piquet de grève.
Après la Cnil, les députés puis les sénateurs ont donné leur aval au projet contesté d’application de contact tracing du gouvernement qui devrait être disponible à partir du 2 juin.
L’eurodéputé écologiste voit dans la crise du Covid-19 une raison supplémentaire d’accélérer la transformation écologique. Il remarque que «la remise en cause du capitalisme est plus fondamentale chez les écolos que dans la gauche issue du marxisme».
Au programme de notre émission quotidienne en accès libre : un entretien avec Thomas Le Bonniec, ancien salarié d’un sous-traitant d’Apple, la question Roms en Hongrie et un débat sur le mouvement écolo post-Covid.
À un mois de l’entrée en vigueur de la loi contre la haine en ligne, des activistes LGBT français s’inquiètent de la censure injustifiée dont ils et elles viennent de faire les frais sur les deux réseaux sociaux américains.
Par mesure d’économies, la direction du quotidien n’entend pour l’instant pas rétablir les éditions départementales suspendues pendant le confinement, ce qui illustre la gravité de la crise du journal. Les rédactions locales se sont auto-organisées pour dénoncer cette décision.
Selon nos informations, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour « trafic d’influence commis par un particulier » visant Tewfik Derbal, ancien collaborateur parlementaire du ministre de la santé. Celui-ci avait tenté, mi-mars, de positionner une offre de masques FFP2 auprès du ministère, espérant toucher une commission d’apporteur d’affaires.
Patrick et Isabelle Balkany ont été condamnés à des peines de prison ferme pour blanchiment aggravé par la cour d’appel de Paris. Ils peuvent encore aller en cassation ou demander un aménagement de peine.
Objet d’actualité et de divisions pendant des mois, la réforme des retraites a subitement disparu des radars. Au gouvernement et dans la majorité, personne n’en a plus jamais entendu parler depuis le début de la crise sanitaire. Pour beaucoup, elle est tout simplement enterrée.
Il est de plus en plus évident que la maladie peut laisser des séquelles, respiratoires, neurologiques, voire psychologiques. Pour les patients qui sortent de réanimation, elles sont prises en charge à l’hôpital par des équipes de réadaptation. Mais des malades plus légers, restés à domicile, sont aussi en souffrance.
Lorsqu’elle était à la tête de la CFDT, celle qui est aujourd’hui chargée de piloter le « Ségur de la santé » avait séduit le patronat et hérissé le camp syndical. Son soutien au plan Juppé de 1995 avait provoqué le départ de nombreux militants.
Au programme de notre émission quotidienne en accès libre : Cécile Duflot et Philippe Martinez, au nom de l’appel historique des 20 ONG et syndicats qui exigent 34 mesures pour sortir de la crise, l’autonomie alimentaire et la crise vue de Turquie.
La journaliste de Mediapart Pascale Pascariello, qui avait permis de démontrer les mensonges du président de la République dans une affaire de violences policières, a été entendue comme suspecte, mardi 26 mai, par l’IGPN. C’est la quatrième fois en moins de 18 mois que la justice essaye de s’en prendre aux sources de Mediapart à la suite d’enquêtes embarrassantes pour l’exécutif.
Stéphane Trompille a été condamné par le conseil des prud’hommes de Bourg-en-Bresse pour « harcèlement sexuel » envers une ex-collaboratrice. Il va faire appel. Après moult hésitations, son groupe parlementaire lui a demandé de « se mettre en retrait ».