Affaire Pérol: la Commission de déontologie tentée par la dissidence
Pour le gouvernement, la Commission de déontologie, qui se réunit mercredi 11 mars, n'a pas à se prononcer sur le cas Pérol: elle n'a pas été saisie pour examiner le transfert du secrétaire général adjoint de l'Elysée à la présidence des Caisses d'épargne et des Banques populaires. Plusieurs membres de la Commission, choqués par cette violation de la loi sur le pantouflage, ont bien l'intention de se prononcer sur le dossier et envisagent de rendre un avis public. Jeudi 12 mars, Olivier Fouquet, président de ladite Commission, doit s'expliquer devant la Commission des lois de l'Assemblée nationale.Libertés publiques: le PS sonne l'alarme
Le parti socialiste, présente, mercredi 11 mars, le livre noir des libertés publiques sous Sarkozy, intitulé «La France en libertés surveillées. La République en danger». En 166 pages, les socialistes dressent un inventaire de l'action présidentielle depuis deux ans. Ce réquisitoire implacable tend à démontrer que le PS a réinvesti le cœur des contestations sociétales, s'appuyant sur les associations ayant émergé dans la société civile de gauche. Ce document est resté secret jusqu'au dernier moment.
L'Elysée contre la démocratie

Ce qui distingue Nicolas Sarkozy des présidents qui l'ont précédé, par-delà une commune personnalisation du pouvoir, c'est de n'avoir aucun sens des limites imposées, en démocratie, au pouvoir exécutif. A lui, le mouvement et l'action, quels qu'ils soient ; aux autres le conservatisme et l'immobilisme. Ce faisant, cette présidence nous habitue à une pensée antidémocratique, et c'est son coup d'Etat essentiel, le plus inquiétant, le plus dangereux pour l'avenir.
Mexique: couacs diplomatiques autour du transfert de Florence Cassez
Le cas de Florence Cassez, condamnée au Mexique à 60 ans de prison pour complicité d'enlèvement, suscite en France beaucoup d'émotion publique. Mais au Mexique, les arrangements entre le président français et son homologue Felipe Calderón provoquent une certaine indignation: un éditorialiste du journal de gauche La Jornada se demandant même si Nicolas Sarkozy ne venait pas chercher «un deuxième volet [au] feuilleton» de la libération d'Ingrid Betancourt.Antoine Bello ou l’organisation de la fiction
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