Les conflits d'intérêts du ministre de la justice sont étudiés par la HATVP, et les plaintes contre lui s'accumulent à la Cour de justice de la République.
Séparatisme, Covid, « cancel culture », élection américaine, financements libyens et augmentation de la pauvreté en France... cette semaine encore, « À l'air libre » a ouvert les fenêtres.
Après la passation de pouvoir entre centristes et communistes, l’enquête de Mediapart révèle les graves soupçons qui pèsent sur la gestion de l’organisme HLM de la ville, dirigé jusqu’en juin par un adjoint à la mairie UDI. Des transactions suspectes ont été conclues à la veille des municipales.
Le niveau d’activité pourrait rester durablement faible mais l'exécutif s’enferre dans sa « politique de l’offre », supposée « fonctionner déjà ». La gestion de la crise économique s’annonce aussi désastreuse que celle de la crise sanitaire.
Entendu mercredi et jeudi, Amar Ramdani est soupçonné de s’être rendu à Lille chercher des armes destinées à Amedy Coulibaly. Il s’est débarrassé de son téléphone après les faits, mais ses contacts avec le tueur avant les attaques laissent de nombreuses zones d’ombre.
Dans le cadre d’un recours visant la suspension du Health Data Hub, projet de plateforme pour centraliser nos données de santé, le gendarme de la vie privée a transmis au Conseil d’État un mémoire demandant aux acteurs de cesser de confier leur hébergement à Microsoft ou toute société soumise « au droit étatsunien ».
Alors que les portes se referment et que les foyers de contamination se reforment dans les établissements, le personnel au chevet des personnes âgées attend toujours une amélioration de ses conditions de travail et des salaires.
Les députés ont adopté jeudi une proposition de loi favorisant l’accès à l’interruption volontaire de grossesse, grâce aux voix de LREM, de certains de ses alliés et de toute la gauche. LR et le RN étaient contre. Comme le gouvernement.
Des échanges de documents, que Mediapart a pu se procurer, révèlent que, durant la première vague de la pandémie, des Samu submergés ont tardé à prendre en charge des patients en urgence vitale. Un problème d’organisation qui a causé des pertes de chances de survie et pourrait se reproduire, les leçons n’ayant pas été tirées.
Alors que l’audition de Nicolas Sarkozy, interrogé pendant trois jours par des juges d’instruction sur l’affaire des financements libyens, doit reprendre la semaine prochaine, Fabrice Arfi revient dans « À l’air libre » sur ce dossier tentaculaire. Également au sommaire : l’explosion de la pauvreté en France et passage au Liban, après l’explosion du port de Beyrouth.
Coincé entre son désir de crédibilité et ses postures antisystème, le RN louvoie face à la pandémie. Son dilemme : ne pas se couper d’une frange de son électorat vent debout contre « la dictature sanitaire », tout en parlant à ceux que la propagation du virus inquiète.
Une riche Canadienne, Louise Blouin, a fait une offre pour acheter l’hôtel particulier de Tapie. Mais en l’assortissant d’une étonnante condition : que la justice rejette la mise en liquidation du groupe de l’ex-homme d’affaires demandée par le Parquet. Cinq ans après sa condamnation, grâce à ces artifices, Tapie n’a toujours pas remboursé le moindre centime.
En inspectant la gestion de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, la chambre régionale des comptes a mis au jour la situation particulière du cabinet de l’actuel président marseillais et de son prédécesseur niçois. Les collaborateurs y perçoivent des salaires notablement élevés et sont plus nombreux que ce que la loi permet.
Depuis trois semaines, douze réfugiés statutaires et autant de citoyens français cohabitent dans un immeuble de la Régie immobilière de la ville de Paris, dans le Ier arrondissement. Inaugurée lundi 5 octobre, la « colocation solidaire » doit favoriser la mixité sociale et l’intégration des personnes exilées.
Des professionnels de santé aux membres du gouvernement, rares sont ceux à comprendre la façon dont est gérée la crise depuis la rentrée. Alertes ignorées, consultations bâclées, défiance généralisée... « On est en train de créer un problème de nature politique et démocratique qui menace l’avenir du pays », estime l’ancien directeur général de la santé William Dab.
Le ministre de la justice a décidé de s’en prendre aux magistrats du Parquet national financier dès le 15 septembre, selon des confidences qu’il a faites à des membres du Conseil supérieur de la magistrature. À cette date pourtant, ses services n’avaient pas eu la possibilité matérielle de lui communiquer l’analyse derrière laquelle il se retranche pour justifier sa mise en cause du PNF.