Alors que le Conseil constitutionnel rendra ses conclusions le 5 août prochain sur l’élargissement du passe sanitaire prévu quatre jours plus tard, une nouvelle manifestation contre cette mesure s’est tenue samedi 31 juillet à Annecy. Près de 4 000 personnes étaient présentes. Reportage.
Alors que le passe sanitaire doit entrer en vigueur le 9 août, sauf censure du Conseil constitutionnel, une troisième journée de mobilisation se tenait ce samedi. Reportage à Paris.
Des témoins affirment avoir vu le chef du service de chirurgie plastique pratiquer des actes chirurgicaux non nécessaires et commettre des fraudes à la Sécurité sociale. D’après nos informations, une enquête préliminaire est ouverte. Le chirurgien conteste.
Dans Le Peuple du Larzac, l’historien Philippe Artières raconte un plateau façonné par de multiples installations. Où l’on trouve, bien avant la lutte contre l’extension du camp militaire, des sorcières, des brebis, des croisés, des rapatriés d’Algérie…
Installées dans des tentes à l’initiative du collectif Réquisitions, des centaines de personnes ont passé la nuit de jeudi à vendredi sur la célèbre place du Marais pour exiger un hébergement. Si certaines ont pu être prises en charge par la mairie de Paris, 200 sont toujours à la rue.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, une révolte au centre de rétention du Mesnil-Amelot a permis la fuite de plusieurs personnes. Ces derniers mois, des étrangers refusant de se soumettre à un test PCR en vue de leur éloignement ont été condamnés à de la prison ferme. Une infraction visant à pénaliser ce refus a été intégrée à la loi sur la crise sanitaire.
L’essentiel des points contestés ont été validés par le Conseil constitutionnel, à l’exception d’une disposition sur la durée maximale des contrôles visant les sortants de prison.
En grande couronne parisienne, l’extension d’un quartier de laboratoires et d’entreprises menace des terres agricoles. Les bénéfices économiques du métro du Grand Paris qui doit y passer reposent sur le bétonnage de champs. À contre-courant des préconisations internationales qui supplient de protéger les milieux vivants.
Nous avons reçu un droit de réponse de Bernard Pignerol, président de l'association l'Ère du peuple, à propos de notre article sur les mises en examen dans l'enquête judiciaire sur la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon en 2017.
Elles ont rejoint la Syrie, puis l’État islamique, il y a plus de sept ans. Ces derniers jours, deux Françaises ont été expulsées par la Turquie vers Paris, dans le cadre du « protocole Cazeneuve », puis mises en examen et écrouées. D’autres vont suivre. Enquête.
La vaccination progresse, mais reste insuffisante chez les plus âgés et les plus fragiles. Déjà, les malades reviennent à l’hôpital. La Martinique, très peu vaccinée, est contrainte de se reconfiner. Seuls les pays qui visent une vaccination complète de la population ont maîtrisé le variant.
Sur le plateau de notre live exceptionnel consacré au « Projet Pegasus », Sandrine Rigaud et Laurent Richard de Forbidden Stories, Lénaïg Bredoux et Edwy Plenel de Mediapart, et Agnès Callamard et Étienne Maynier d’Amnesty International.
Après les révélations « Pegasus », le pouvoir français est plus que timide à dénoncer les actions du Maroc. Explications lors de notre live avec Lénaïg Bredoux de Mediapart, Joseph Breham, avocat, Hicham Mansouri, journaliste marocain exilé en France, Maati Monjib, historien, et Rosa Moussaoui, journaliste.
Le logiciel « Pegasus » est un outil d’espionnage mais aussi de soft power sécuritaire pour Israël. Quelles conséquences pour la diplomatie ? Que répond l’Europe, alors que la Hongrie l’utilise ? Sur notre plateau : René Backmann et Amélie Poinssot de Mediapart, l’eurodéputée Renew Fabienne Keller, et Martin Untersinger du Monde.
Caméras volantes, prise d’empreintes forcée, peines alourdies et abolition du discernement : le projet de loi « responsabilité pénale et sécurité intérieure », nourri par plusieurs faits divers, juxtapose les obsessions sécuritaires du moment.
C’est un cas unique en France : sur le Larzac, paysannes et paysans peuvent lancer une activité agricole sans être propriétaires des terres ni des outils de production. Ce système de bail attire de nombreuses candidatures. A contrario d’un monde agricole qui se vide partout ailleurs.