Quatorze lycéens, la plupart mineurs, ont passé la nuit au poste, après le blocage du lycée Joliot-Curie à Nanterre. L’établissement est au centre de vives tensions depuis la mutation d’office d’un professeur de mathématiques, Kai Terada, devenu le symbole d'une « répression administrative » dénoncée par plusieurs syndicats.
Condamné à 30 ans de prison en première instance, Ali Polat a été interrogé, mardi, par la cour d’assises spéciale. Il a livré des éléments sur le parcours d’un mystérieux sac d’armes qui a intéressé l’enquête.
Soutenus par des procureurs et des juges, plusieurs centaines d’enquêteurs se sont rassemblés devant le siège de la police judiciaire de Paris, mardi, pour protester contre le projet de réforme du ministre de l'intérieur. Certains dénoncent le « muselage » pratiqué à l’encontre des frondeurs.
La ville de Valence renonce à vendre un terrain à une école privée musulmane hors contrat après des alertes émises par la préfecture et par « Charlie Hebdo ». Des documents obtenus par Mediapart démentent pourtant l’intégralité des accusations portées par le journal satirique.
Alors que les bénéficiaires affluent, inflation oblige, les banques alimentaires subissent une forte hausse de leurs factures d’énergie et de carburant. La directrice fédérale des banques alimentaires demande un geste au gouvernement pour pouvoir faire face.
Hervé Morin, président du conseil régional de Normandie, entend mener à bien une martingale touristique : « Hommage aux héros », spectacle prétendu immersif installé à grands frais dans la Manche. Transmission ou affabulation ? Le débat fait rage.
Le ministre de l’intérieur défend mardi, au Sénat, sa loi de programmation pour les cinq ans à venir. Elle prévoit un doublement des forces de l’ordre sur le terrain, mais aussi une répression accrue de certains délits et une numérisation des activités des policiers et gendarmes, ainsi que des relations avec les citoyens. Décryptage.
Amar Ramdani, l’un des deux accusés, a été soumis lundi à un feu de questions qui l’ont déstabilisé. Mais il a continué de nier sa participation à un trafic d’armes en faveur de Coulibaly.
L’ancien président de la République et son ex-ministre de l’intérieur ont témoigné devant la cour d’assises spéciale de Paris qui juge l’attentat du 14 juillet 2016. Pressés de questions sur le dispositif de sécurité mis en place ce soir-là, les deux hommes se sont dédouanés de toute responsabilité.
La multinationale pétrolière, touchée par une grève dans ses raffineries, comparaît mardi 11 octobre pour des manquements ayant contribué à la survenue d’une violente explosion dans ses installations de Gonfreville-l’Orcher.
Après un week-end où l’exécutif a espéré voir s’arrêter la grève qui touche toujours trois des sept raffineries françaises, la CGT a rejeté lundi 10 octobre les propositions de négociations de la direction, chez TotalEnergies et chez Esso-ExxonMobil. Les files d’attente s’allongent devant les stations qui n’ont pas encore baissé le rideau.
Avec le projet de loi examiné mardi au Sénat, le gouvernement veut généraliser la sanction immédiate des plus petits délits par des amendes, aux mains des policiers et des gendarmes. Une mesure critiquée jusqu’au Conseil d’État pour son « risque d'arbitraire », et revue à la baisse (pour l’instant) en commission des lois.
Que se passait-il dans les « homes » mis en place en Guyane par l’administration française et l’Église catholique pour « éduquer » les enfants améridiens et bushinengés, leur apprendre le français et les manières européennes ? Extraits du livre d’Hélène Ferrarini, « Allons enfants de la Guyane », paru en septembre dernier.
Main dans la main, prêtres, religieuses et administration ont mené une entreprise ethnocidaire en Guyane, afin d’évangéliser et d’assimiler les Amérindiens dans des pensionnats catholiques, documente la journaliste Hélène Ferrarini dans un livre qui vient de paraître.
Entendu comme témoin, l’ex-patron du Renseignement parisien (DRPP), René Bailly, a admis que de fausses informations pouvaient se glisser dans les vraies notes de son ancien service. Les avocats de la défense suspectent, eux, la DRPP d’avoir fait des faux.
Le premier gynécobus de France a été inauguré jeudi dernier. Son objectif : abolir les freins à la consultation. Si la question des déserts médicaux est au cœur des préoccupations gouvernementales cet automne, le projet est né dans la tête d’une sage-femme il y a déjà quatre ans. Reportage avec les premières patientes.