Devant le tribunal administratif de Nantes, la défense du journaliste syrien et collaborateur de Mediapart a relevé les erreurs et approximations dans la position du ministère de l’intérieur justifiant le rejet du visa humanitaire. Et réclamé un nouvel examen de sa demande.
La justice pénale est-elle la seule boussole contre les violences de genre ? Quel rôle pour les médias ? Quelle déontologie pour les partis politiques ? Avec la députée Clémentine Autain, la chanteuse Mathilde, les avocates Anne Bouillon et Sophie Obadia.
Cinq ans après #MeToo, Mediapart reçoit cinq femmes qui ont brisé le silence et l’omerta, et dénoncé des violences sexuelles. Avec Camille Kouchner, Axelle Jah Njiké, Hélène Devynck, Hanane Ameqrane et Sarah Abitbol.
La plus haute juridiction de l’ordre judiciaire a rendu, mercredi 5 octobre, un arrêt qui éloigne désormais toute menace pour l’ancien président de l’Assemblée nationale.
Le 5 octobre 2017, un mot-dièse va faire le tour de la planète : #MeToo (« moi aussi »), une expression pour dire haut et fort les violences sexistes et sexuelles. Cinq ans plus tard, les rapports de domination, de pouvoir, ont-ils vraiment changé ?
L’exécutif a lancé un grand plan « mentorat », doté de 30 millions d’euros, afin que 200 000 jeunes soient suivis en 2022 par des cadres d’entreprises. Si les associations impliquées se félicitent des premiers résultats, certains observateurs s’inquiètent de cette « orientation politique qui conçoit la société comme une addition d’individus responsables ».
Le président de la République n’a pas jugé nécessaire de réagir après l’annonce du procès à venir de son ministre de la justice et de la mise en examen de son bras droit. Il mise sur le relatif silence des médias. Et ne s’y trompe pas.
Difficile de bien qualifier le Conseil national de la refondation, dans sa version santé, lancé dans la Sarthe. Devant 500 personnes, le ministre de la santé a appelé les « territoires » à trouver leurs « propres solutions ». Des habitants sans médecin traitant ont tenté de rappeler à l’État ses obligations.
Depuis le lancement de l’invasion de l’Ukraine, plusieurs militants français d’extrême droite fabriquent des preuves de crimes de guerre ukrainiens pour un faux tribunal russe.
L’ancien magistrat antiterroriste Marc Trévidic a expliqué au procès en appel que les services de police judiciaire lillois « étaient au courant depuis des mois » du trafic d’armes slovaques qui a finalement alimenté le réseau d’Amedy Coulibaly.
Le bras droit d’Emmanuel Macron a été mis en examen pour « prise illégale d’intérêts » et placé sous le statut de témoin assisté pour « trafic d’influence », le 23 septembre dernier, pour avoir caché ses liens familiaux avec le groupe de transport maritime MSC et être intervenu à de multiples reprises en sa faveur. L’Élysée a mis tout en œuvre depuis cinq ans pour enterrer le dossier. En vain.
Des écarts scolaires qui se creusent avant le bac, un financement inégalitaire dans le supérieur et un régime de plus en plus sélectif symbolisé par Parcoursup : la « démocratisation des savoirs » prend l’eau, s’inquiètent les sociologues Cédric Hugrée et Tristan Poullaouec, dans leur livre « L’université qui vient ».
Pour la première fois dans l’histoire politique et judiciaire française, un ministre de la justice en exercice est renvoyé devant la Cour de justice de la République. Il lui est reproché d’avoir fait pression sur des magistrats anticorruption. Le chef de l’État porte une lourde responsabilité dans la situation.
Claude Palmero, gestionnaire des biens du prince Albert II, a reconnu auprès de Mediapart avoir acheté pour 50 millions d’euros un projet immobilier très convoité, La Crémaillère, à la frontière française. Plusieurs personnes s’estimant lésées ont saisi la justice.
Éric Dupond-Moretti devient le tout premier ministre de la justice en exercice à être renvoyé devant la Cour de justice de la République pour des faits commis dans l’exercice de ses fonctions. Le garde des Sceaux est accusé de « prises illégales d’intérêts » après avoir fait pression sur plusieurs magistrats anticorruption.
Que le Mondial de foot se joue au Qatar ou ailleurs, l’exaspération démocratique et sociale face à la crise climatique et à l’inégalité des richesses impose aux grandes compétitions de changer de modèle. Il faut documenter et dénoncer la confiscation du football par des instances sportives et politiques ultralibérales. En espérant que les prises de conscience changeront enfin le cours des événements sportifs.