Laurent Bigorgne, 52 ans, avait reconnu avoir plongé trois cristaux de MDMA dans la coupe de champagne d’une de ses collaboratrices. Jeudi, la justice a finalement estimé que son intention était de l’agresser sexuellement. Absent à l’audience, le prévenu a annoncé faire appel.
À Rouen, le dossier de possibles violences sexuelles commises au sein de la Gauche révolutionnaire rejaillit au sein du syndicat CGT Éduc’action 76. Plusieurs de ses membres viennent de démissionner pour s’opposer à la présence sur la liste aux élections professionnelles d’un cadre de la formation trotskiste.
Sophie Djigo, enseignante de philosophie en classe préparatoire à Valenciennes, a été la cible d’une campagne en ligne parce qu’elle organisait une sortie pédagogique auprès d’une association d’aide aux migrants à Calais. Dans un entretien à Mediapart, elle demande à l’Éducation nationale de « protéger les collègues ».
L’ancien président conteste avoir commis la moindre infraction, malgré des enregistrements diffusés par la cour d’appel de Paris indiquant le contraire. À l’entendre, il n’était « pas passionné de procédure pénale », à l’inverse de Thierry Herzog, son ami avocat, et de l’ex-magistrat Gilbert Azibert. « Moi, ma passion, c’était de m’en sortir. »
Une enquête de la Défenseur des droits et de l’Organisation internationale du travail (OIT) dévoile l’ampleur des discriminations vécues par les aides à domicile, au croisement d’inégalités liées au genre, à la classe sociale et à l’origine.
Les députés ont adopté mardi la version sans doute définitive de la Lopmi, ce texte qui fixe les objectifs et moyens des forces de l’ordre pour les cinq prochaines années. Elle prévoit une augmentation de leur budget de 15 milliards d’euros, dont la moitié sera consacrée à la numérisation de l’ensemble de leurs activités.
Les associations ont obtenu la mise à l’abri des jeunes isolés qui campaient devant le Conseil d’État depuis vendredi. Un accueil au rabais, regrettent les bénévoles, qui demandent un hébergement pérenne et une prise en charge médicale et sociale.
Les différentes aumôneries des Hôpitaux universitaires de la capitale alsacienne disposent de moyens humains et matériels très disparates, qui laissent le sentiment d’une inégalité de traitement. Côté musulman, l’unique salariée a été privée de son bureau individuel.
Un diplomate libyen en lien avec les services secrets français a été mis en examen pour « corruption de personnels judiciaires étrangers ». Il a reconnu avoir servi d’intermédiaire pour essayer d’obtenir la libération d’un des fils de l’ancien dictateur libyen Mouammar Kadhafi dans le but de servir les intérêts de Nicolas Sarkozy.
L’avocat général a réclamé mardi des peines de quinze ans de prison contre Mohamed Ghraieb, Chokri Chafroud et Ramzi Arefa, mais il a requis l’acquittement de ce dernier, fournisseur d’armes, du chef d’association de malfaiteurs terroriste.
Le projet de loi immigration, porté par Gérald Darmanin, est discuté mardi 6 décembre à l’Assemblée nationale. L’occasion notamment de revenir sur les chiffres de « la délinquance des étrangers » avancés par le chef de l’État et le ministre de l’intérieur.
À l’hôpital Delafontaine, à Saint-Denis, sept femmes sont accueillies sans raison médicale. En cause : la saturation de l’hébergement d’urgence. Maïrame, mère d’un bébé de cinq mois, témoigne.
Début novembre, une exilée iranienne s’est vu notifier une obligation de quitter le territoire français et a été placée en rétention à Toulouse, alors qu’elle avait fui la répression. Le préfet de l’Aude assume sa décision. Le ministère de l’intérieur le contredit.
Après l’ouverture d’enquêtes préliminaires visant les deux célèbres créateurs de contenus pour des faits présumés de viol, YouTube n’exclut pas de « prendre des mesures » pour sanctionner des comportements qui auraient eu cours en dehors de la plateforme.
Rejugé pour corruption, l’ancien chef de l’État s’en est pris à une enquête illicite selon lui, et a réaffirmé ne rien avoir commis d’illégal en utilisant la ligne téléphonique « Paul Bismuth ».
Dans sa déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, Amélie Oudéa-Castéra révèle qu’elle percevait plus de 35 000 euros nets par mois du temps où elle était directrice générale de la FFT. Un salaire digne du CAC 40, révélateur du basculement de cette fédération dans le tennis business.