Dans « À l’air libre » mardi, Ouadie Elhamamouchi, avocat du CCIF, dissous la semaine passée par le ministère de l’intérieur, défend l’association. Également au sommaire : retour sur le procès Bismuth, avec Fabrice Arfi, et sur le soutien de Canal + à Éric Zemmour, avec David Perrotin.
Une professeure de droit a tenu des propos jugés islamophobes devant près de 600 étudiants, fin octobre, comparant l’islam à une « MST », puis à une « RST », « religion sexuellement transmissible ». Après une plainte de la LDH, une enquête pour « injures publiques en raison d'appartenance à des religions » doit être ouverte par le parquet. « De tels propos ne sont pas en cohérence avec ce que défend l’établissement », réagit le président de l’université.
Lors d’une réunion du comité social et économique, Frank Cadoret, le directeur général du groupe Canal +, a défendu la présence d’Éric Zemmour sur son antenne. D’après nos informations, il est même allé plus loin en affirmant que les propos polémiques de l’éditorialiste sur les mineurs isolés n’étaient « pas racistes » et que le polémiste n’était « pas d’extrême droite ».
Les débats à la Chambre des députés de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse et de la parole permettent de mesurer la grave régression démocratique que constitue le système de comparution immédiate voulu par Emmanuel Macron dans le cadre du projet de loi sur les principes républicains.
L’ancien chef de l’État paraît avoir surjoué la colère et l’indignation, lundi 7 décembre, lors de son interrogatoire dans l’affaire de corruption « Paul Bismuth ». « Je vous jure que j’étais à mille lieues de penser qu’on faisait quelque chose qui ne se faisait pas ! », a-t-il déclaré à la barre du tribunal.
Si la question de la liberté d’expression a monopolisé les débats, ce texte a une ambition bien plus large : celle de constituer un « continuum de sécurité » allant des policiers nationaux et gendarmes jusqu’aux agents de sécurité privée, en passant par les policiers municipaux et les gardes champêtres.
Dans « À l’air libre », retour sur nos révélations sur la sécurité de l’EPR de Flamanville avec Jade Lindgaard, Yannick Rousselet de Greenpeace et la députée La France insoumise Mathilde Panot. Également au sommaire : les frasques de l’eurodéputé hongrois membre du parti de Viktor Orbán.
Dans les services de réanimation où la gestion de la fin de vie est inéluctable, le virus a chamboulé la prise en charge des familles et les pratiques des soignants.
Les quatre experts désignés par la justice privilégient une cause « humaine » ou « technique » pour expliquer l’incendie sur les sites de Lubrizol et de Normandie Logistique du 26 septembre 2019, au cours duquel plus de 9 000 tonnes de produits chimiques avaient brûlé.
Les femmes de plus de 70 ans représentent la deuxième tranche d’âge la plus touchée par ces meurtres. Mais rares sont les procès pour ces actes encore souvent qualifiés, à tort, de « suicide altruiste ».
Un an après le Grenelle contre les violences conjugales, « Ouvrez les guillemets » dresse un premier bilan de la ministre déléguée chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes Élisabeth Moreno, qui a succédé en juillet 2020 à Marlène Schiappa.
Un document obtenu par Disclose dévoile le plan secret du gouvernement pour torpiller les propositions d’un rapport parlementaire en faveur d’un contrôle démocratique en matière de vente d’armes.
Alors que les exportations d’armes vers des pays accusés de violation des droits humains font débat, le président français reçoit en visite officielle le président égyptien. L'Egypte, l’un des principaux clients de l’industrie de l’armement française.
Ancien champion de France de football avec Monaco et Bordeaux, puis consultant pour le groupe NextRadioTV, Ali Benarbia a subi un redressement fiscal de 4 millions d’euros. Il était payé via une société fictive au Qatar et prétendait habiter dans l’émirat alors qu’il vivait à Paris.
Noam Leandri, président de l’Observatoire des inégalités, et Christian Lampin, chargé de la jeunesse au Secours populaire, pointent la situation dramatique des jeunes dans l’accroissement de la pauvreté en France depuis le début de la crise sanitaire. Et posent la question de la mise en place d’un revenu minimum universel.
Mediapart a eu accès à des milliers de pages de documents détaillant le système de sécurité de l’EPR de Flamanville et des deux réacteurs mitoyens. Ils nous ont été fournis, via Greenpeace, par une personne qui fait ainsi savoir que ces fichiers ultra-sensibles, qui feraient le bonheur de terroristes, ne sont pas protégés comme ils le devraient, les règles de sécurité n’étant pas respectées.