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20.000 manifestants ce samedi à Paris Au cinquième tour, la mobilisation s'essouffle

La cinquième journée de manifestations de ce samedi n'a pas fortement mobilisé. Les 160 cortèges recensés en France ont rassemblé «un peu plus de 150.000 personnes» selon la CGT, alors que le ministère de l'intérieur avance le chiffre de «71.000». A Paris (photo ci-contre © Marion Liautaud), le défilé comptait quelque 20.000 manifestants. Après les succès du 29 janvier et du 19 mars, l'appel des syndicats pour exiger des réponses du gouvernement et du patronat face à la crise est donc décevant. Les européennes ont plombé l'ambiance. L'union sacrée commence à se fendiller et FO – par conviction autant qu'à cause de ses contradictions internes – agite la menace de quitter l'intersyndicale. L'été sera décisif pour la suite du mouvement. Mais plus que jamais, alors même que la crise sociale atteint son paroxysme, c'est le président de la République qui tient l'agenda social.

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Lettre à ces socialistes qui nous désespèrent

Le résultat électoral du 7 juin 2009 n'est pas un accident, mais une confirmation: celle de l'incapacité collective des socialistes à se réinventer un avenir, un projet, une vision. Pour la gauche tout entière, cet état de fait n'est pas une bonne nouvelle, tant son avenir dépend du sort d'un parti qui, depuis près de quarante ans, y occupe la place centrale. Encore moins quand nos sociétés affrontent une crise historique. Voici une réflexion de parti pris en forme de lettre ouverte aux dirigeants socialistes.

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«L'Union de Reims» aime les chasses à l'homme et obtient la tête d'un adjoint au maire

«Comme un remugle de bête immonde», «Le médecin imaginaire», «Il est minuit Docteur Aissaoui»... Depuis janvier, le quotidien L'Union de Reims a engagé une campagne de presse contre Ali Aissaoui, un adjoint de la maire socialiste Adeline Hazan. Contraint de remettre sa délégation, le voici accusé d'antisémitisme pour avoir manifesté contre les bombardements israéliens de Gaza. Cette campagne parachève la reprise en main du journal à l'été 2008 par le journaliste Jacques Tillier, ancien collaborateur de Minute. Un article de Thierry Kubler.

Le président s'offre un discours de politique générale sans vote

On évoquait une allocution imminente de Nicolas Sarkozy à la télévision, pour lancer sa seconde moitié de mandat. L'Elysée a annoncé, jeudi 11 mai au soir, que le chef de l'Etat prononcerait en réalité un discours devant les parlementaires réunis en Congrès le 22 juin. Une première historique, permise par la récente réforme des institutions. Jusqu'ici, le président de la République était interdit d'hémicycle. Alors que l'UMP salue l'initiative, les socialistes pointent un symptôme de l'hyperprésidence et une atteinte à la séparation des pouvoirs.

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Conflit à Nice: les directeurs de la police sur des sièges éjectables

Le maire UMP de Nice, Christian Estrosi, qui est aussi l'un des lieutenants de Nicolas Sarkozy sur les questions de sécurité, multiplie les attaques contre la hiérarchie locale de la police nationale. L'affaire mobilise les syndicats policiers, qui dénoncent cette ingérence politique de l'homme fort des Alpes-Maritimes. Le phénomène est inédit : dans l'année écoulée, deux directeurs départementaux de la sécurité publique ont déjà été limogés.

Iran : la France reste bien seule sur une ligne dure

Depuis l'élection de Barack Obama, la position des États-Unis à l'égard de l'Iran et de son programme nucléaire s'assouplit. Il est question de négociations directes et sans «pré-conditions» pour sortir d'années de blocage. La position française, elle, définie au temps de George Bush reste inchangée: Paris campe sur une ligne ferme, jugeant l'attitude américaine empreinte de naïveté. Ce décalage s'explique par la présence d'«idéologues durs» dans l'entourage de Nicolas Sarkozy.

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