L’association Anticor a déposé une plainte avec constitution de partie civile dans l’affaire des contrats russes d’Alexandre Benalla. Elle souhaite la nomination d’un juge d’instruction pour enquêter sur des soupçons de corruption dans ce dossier, qui est entre les mains du Parquet national financier depuis trois ans.
Contre toute attente, la justice vient de décider de rouvrir le dossier du massacre de Bisesero, événement meurtrier parmi les plus embarrassants pour la France durant le génocide des Tutsis du Rwanda. Le juge d’instruction chargé de l’affaire a décidé d’exploiter les éléments du rapport de la commission Duclert remis l’an dernier à Emmanuel Macron.
Notre partenaire Marsactu a eu accès à la synthèse du Parquet national financier qui a terminé son enquête sur la mairie d’Istres. Il envisage de renvoyer le maire François Bernardini pour treize dossiers. Une douzaine d’autres personnes pourraient connaître le même sort.
Au lendemain des révélations des « Uber Files », certains députés dénoncent une « affaire pire que Benalla ». La Nupes réclame la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire.
Un métier « non rentable », un « leurre » d’indépendance, des jeunes de quartiers, séduits par la promesse de liberté et qui finissent endettés jusqu’au cou… Depuis son installation, le modèle Uber a déçu, notamment les chauffeurs qui ont rapidement déchanté.
En juin 2015, Pierre Person, cofondateur des « Jeunes avec Macron », a sollicité l’intervention de Stéphane Séjourné, alors conseiller parlementaire d’Emmanuel Macron au ministère de l’économie, pour être recruté chez Uber. « Je ne me souviens pas si j’ai poussé sa candidature », indique Stéphane Séjourné à Mediapart.
Les avocats du Comité des pêches des Côtes-d’Armor viennent de faire un signalement au parquet de Brest. Sur la foi de vidéos réalisées par un lanceur d’alerte, ils soupçonnent le navire qui réalise les forages en baie de Saint-Brieuc pour la construction des éoliennes d’effectuer des rejets toxiques en mer, ce que conteste l'entreprise.
Cette décision, susceptible d’appel, vient mettre un terme provisoire à ce dossier dans lequel la plaignante Sophie Patterson-Spatz accusait le locataire de Beauvau de viol, harcèlement sexuel et abus de confiance, pour des faits qui se seraient produits selon elle à Paris en 2009.
En mettant à l’ordre du jour deux projets de loi sur le pouvoir d’achat, l’exécutif espère fédérer autour d’un sujet a priori consensuel. Une première épreuve pour la gauche qui, en ce début de législature, veut incarner la seule opposition au pouvoir en place : comment refuser des coups de pouce, même minimes, pour les Français ?
Alors que le régime de sortie de l’état d’urgence sanitaire prend fin le 31 juillet, l’Assemblée nationale examine, à partir de lundi, un projet de loi se limitant à maintenir les fichiers de veille épidémiologique et la possibilité d’exiger un passe à l’entrée du territoire hexagonal. Mais un nouveau texte offrant un « cadre durable » pourrait être déposé dans les trois mois.
Le 26 mars, lors d’une interpellation à Aulnay-sous-Bois, le policier Emmanuel N. a tué un automobiliste, Jean-Paul Benjamin. En recherchant une balle manquant à son chargeur, les enquêteurs ont découvert que le vestiaire du policier avait été vidé, en secret, par ses collègues. Sa conjointe, elle-même technicienne à la police scientifique, s’est également chargée de récupérer ses affaires.
La France vient d’élargir la vaccination aux groupes les plus exposés, en particulier « les hommes ayant des relations avec des hommes et les personnes trans qui sont multipartenaires ». Car l’épidémie accélère et déborde le dispositif sanitaire. Des malades ont pris la parole sur les réseaux sans craindre d’alimenter la stigmatisation.
La semaine dernière, des collages sont apparus sur l’hôpital Robert-Debré, dénonçant les interventions précoces menées sur des enfants intersexes sans leur consentement. Alors que ces prises en charge vont à l’encontre de préconisations nationales et européennes, un arrêté de « bonnes pratiques » est censé bientôt les encadrer. Dont une première version a été retoquée par la Haute Autorité de santé.
Pendant toute la durée du procès, sept victimes des attentats du 13 novembre 2015 ont écrit leurs sentiments. Le procès terminé, Roman raconte sa colère d’avoir vu les trois condamnés libres entrer dans le café où les victimes se réunissaient le soir du verdict.
Pendant toute la durée du procès, sept victimes des attentats du 13 novembre 2015 ont écrit leurs sentiments. Le procès terminé, Jessica raconte comment la justice, pour elle, sera rendue quand le montant de son allocation adulte handicapée ne sera plus corrélé à sa vie de couple.
Selon les chiffres de Paris Aide aux victimes, une minorité de parties civiles a suivi les audiences. L’une d’entre elles explique sa décision de ne pas participer au procès.