Les sans-papiers et leurs soutiens ont achevé leur parcours à Paris hier, samedi 17 octobre, après vingt-sept jours de marche à travers la France pour réclamer davantage de droits. Epuisés mais déterminés, ils caressent l’espoir qu’Emmanuel Macron entende leurs revendications.
Le couvre-feu a posé sa chape de plomb sur l’Est parisien, traditionnellement animé le samedi soir. Au hasard des rencontres, il n’y avait pas vraiment de quoi rompre la solitude.
La décapitation de Samuel Paty crée l’émoi dans la communauté éducative. Si des difficultés existent avec certains élèves, « c’est très rare qu’on ne puisse pas enseigner », racontent toutefois les professeurs interrogés par Mediapart.
Mediapart révèle que le terroriste ayant décapité un professeur avait diffusé fin août sur Twitter un photomontage mettant en scène... une fausse décapitation. Son compte avait fait l’objet de plusieurs signalements aux forces de l’ordre ces derniers mois.
Christophe Prochasson, président de l’EHESS, était conseiller éducation à l’Élysée au moment des attentats de novembre 2015. Il estime aujourd’hui que les professeurs sont souvent « abandonnés » par l’institution.
Le compte ayant diffusé quelques minutes après l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine une image de la tête décapitée de l’enseignant s’était déjà fait remarquer fin août pour un photomontage mettant en scène… une fausse décapitation.
« Acte horrible » pour le SNES-FSU, condamnation de la part des politiques et d’organisations musulmanes, et l’extrême droite qui cherche à récupérer l’attentat. > Lire aussi notre article qui fait le point sur l’enquête : onze personnes placées en garde à vue
Le 17 octobre 1961, sept ans après le début de la guerre d’Algérie, la police française réprime violemment des manifestants algériens pacifiques. Retour, 59 ans plus tard, sur une des pages les plus sombres de l’histoire française, un crime d’État longtemps nié, avec l’historienne Linda Amiri.
Samuel Paty, un professeur d’histoire-géographie, a été décapité en fin d’après-midi vendredi à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) près de son collège. Son agresseur a été tué. Le Parquet national antiterroriste s’est saisi de l’affaire. Onze personnes sont en garde à vue ce dimanche matin.
Un homme a été décapité en fin d’après-midi vendredi à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) et son agresseur présumé, abattu par balle par la police dans la ville voisine d’Eragny (Val-d’Oise). Le Parquet national antiterroriste (PNAT) s’est saisi de l’affaire.
Le bouclier anti-virus de Gilead, le Remdesivir, était le traitement qui suscitait le plus d’espoirs pour bloquer le Covid-19. Ils ont été douchés le 15 octobre par une étude de l’OMS. Une semaine plus tôt, le laboratoire américain avait signé in extremis un contrat de précommandes avec la Commission européenne pouvant atteindre 1 milliard d'euros.
Les associations d’aide aux plus précaires estiment qu’un million de personnes supplémentaires ont basculé dans la pauvreté. Elles réclament une hausse du RSA. Refus du gouvernement. Les mesures qui seront bientôt annoncées ne seront pas à la hauteur.
Saisi en référé, le Conseil d’État a refusé de suspendre la plateforme devant centraliser l’ensemble des données de santé, contestée au motif de son hébergement confié à Microsoft. L’arrêt reconnaît cependant un risque de transfert de données vers les États-Unis et appelle l’État à trouver, comme il s’y est engagé, une solution européenne.
Le président de la mission d’information parlementaire sur le racisme, Robin Reda (groupe LR), accuse le Gisti « d’appeler ouvertement à enfreindre la loi », de « s’associer aux indigénistes » et de « menacer l’ordre républicain ».
C’est une première dans l’histoire judiciaire pour un ancien président de la République. Cette nouvelle mise en cause, qui fait suite aux dernières découvertes de l’enquête, s’ajoute aux précédentes, notamment pour « corruption » et « financement illicite de campagne électorale ».