Le tribunal administratif de Toulouse a débouté vendredi cinq associations qui demandaient aux autorités de fournir un accès à l’eau convenable aux personnes à la rue et vivant dans les bidonvilles. Malgré l’épidémie, le refus de « pérenniser » l’illicite continue de primer.
Le compte à rebours est lancé. Les candidats à la reprise du quotidien régional ont jusqu’au 22 mai pour déposer une offre. Si aucun d’entre eux ou presque ne communique de manière officielle, le casting de cette reprise, éminemment politique, se dévoile peu à peu…
Entretien avec l’ancien ministre du redressement productif, promoteur de la démondialisation et du Made in France. Il s’exprime sur le désarmement de l’État face à la crise sanitaire, et estime que « les peuples vont prendre leurs cliques et leurs claques » si l’Union européenne ne se remet pas en cause.
Au menu de notre émission quotidienne en accès libre : l’avis de deux juristes sur l’état d’urgence sanitaire, dont la prolongation est examinée à l’Assemblée, ainsi que des familles de victimes du Covid qui décident de saisir la justice.
Début avril, le consul d’Espagne à Bayonne a mis à la porte de sa résidence un couple d’employés ukrainiens fraîchement retraités, après être allé chercher, malgré les règles de confinement, leurs remplaçants philippins en Espagne.
Le retour à l’école est prévu pour une partie des élèves le 11 mai. Interrogées par Mediapart, deux directrices d’école racontent les conditions drastiques qu’elles doivent mettre en place et font part de leur inquiétude concernant les plus en difficulté scolaire.
Le comédien a confié à Mediapart une longue réflexion sur ce que la pandémie révèle du pays qui est le nôtre, la France, sixième puissance mondiale empêtrée dans le dénuement (sanitaire), puis le mensonge (gouvernemental) et désormais la colère (citoyenne).
Derrière une communication cadenassée, les documents et témoignages recueillis par Mediapart démontrent que depuis le début de la crise sanitaire, l’armée française multiplie les approximations et mensonges par omission. Au risque de propager le virus, des marins testés positifs ont été autorisés à rentrer chez eux. Quant à l’hôpital de campagne de Mulhouse, archi-médiatisé, il n’avait, le 21 avril, accueilli que 46 patients.
Alors que leur utilisation a explosé avec le confinement, les outils numériques auxquels ont recours les établissements scolaires ne sont pas gérés directement par l’éducation nationale. Une dépendance problématique qui risque de faire le jeu des Gafam.
Au programme de notre émission quotidienne en accès libre : un grand entretien avec Arnaud Montebourg sur cette crise et la mondialisation, retour sur nos enquêtes sur les masques « grand public », Usul et Cotentin, et Clara Ysé.
Après la crise sanitaire, la crise économique va prendre son autonomie. Se posera alors la question de la stratégie pour éviter le « bain de sang social » qui s’annonce. Faudra-t-il sauver tous les emplois ? Laisser le marché choisir ? Ou prendre une autre voie ?
Cet habitat ouvrier du XIXe siècle, typique de l’industrie textile du nord de la France et longtemps stigmatisé, se révèle être une forme intéressante de vie communautaire, en ces temps d’épidémie. À condition d’avoir su créer un esprit de corps en son sein.
Le 4 mai, les sénateurs ont entamé l’examen du projet de loi qui proroge l’état d’urgence sanitaire et voté une exemption de responsabilité juridique des élus locaux et de ceux, sur le terrain, qui agiront pour le déconfinement. Une étrange victoire des territoires contre la verticalité du pouvoir.
Au programme de cette émission : les militants anti-nucléaires de Bure prennent la parole, retour sur la pénurie de médicaments en France, la minute P.R2B.
Deux spécialistes des coronavirus retracent leur émergence chez l’homme, qui s’est accélérée ces dernières années, dans un contexte écologique dégradé. Ils sont catégoriques : ce nouveau coronavirus est d’origine naturelle.
Président du désordre, de la pénurie et du mensonge, Emmanuel Macron a manqué aux devoirs de sa fonction dans l’épreuve du Covid-19. La destitution de ce présidentialisme archaïque est un impératif politique afin de fonder une République vraiment démocratique.