Après le «lapsus» de Nicolas Sarkozy Clearstream: l'UMP au bord de la crise de nerfs

L'affaire Clearstream fait des vagues jusqu'au Touquet (Pas-de-Calais), où l'UMP organise, jeudi 23 et vendredi 24 septembre, ses Journées parlementaires. En employant le mot de «coupables» pour désigner les prévenus du procès, Nicolas Sarkozy a parasité le rendez-vous de Jean-François Copé (photo) et surtout embarrassé un peu plus des parlementaires déjà divisés sur l'affaire Clearstream. Les sarkozystes sont montés au créneau pour relativiser «un lapsus que n'importe quel Français aurait pu faire». Les villepinistes ont rappelé que le chef de l'Etat «n'était pas M. Dupont». Et de nombreux élus de la majorité ne cachent pas leur gêne par rapport à ce «lapsus qui complique les choses». Quant au premier ministre, il a rappliqué plus tôt que prévu pour rassurer tout le monde sur la solidité du tandem qu'il forme avec Nicolas Sarkozy.

France-Iran, les relations contrariées

Interview de Mahmoud Ahmadinejad sur France 2

Après une nouvelle passe d'armes entre Nicolas Sarkozy et Mahmoud Ahmadinejad à l'assemblée générale de l'ONU, les trois dirigeants américain, britannique et français ont dénoncé, vendredi 25 septembre, l'existence d'une seconde usine d'enrichissement en Iran.

G-20, les trois contre-vérités économiques du président

A la veille du sommet de Pittsburgh, Nicolas Sarkozy s'est livré, mercredi 23 septembre, lors de son entretien télévisé à New York, à un joyeux exercice de réécriture de sa politique économique.

L’amendement sur les élus corrompus n’est pas encore enterré...

Mardi 22 septembre, Mediapart expliquait qu'un député socialiste venait de faire voter un amendement à la loi pénitentiaire, qui supprimait les peines automatiques d'inéligibilité infligées aux élus condamnés pour corruption. Assailli de critiques, accusé d'amnistier les «ripoux», le groupe PS à l'Assemblée a depuis annoncé qu'il renonçait à cette réforme. Mais l'avenir de cet amendement repose désormais entre les mains de la droite...

Kitenge contre Carrefour: l’ex-vigile condamné

Pierre-Damien Kitenge a été condamné, jeudi 24 septembre, par le tribunal de grande instance de Nanterre pour diffamation à l'encontre de Carrefour. Cet ancien vigile débouté après sa plainte, en avril 2008, pour diffamation et injure à caractère racial contre un haut fonctionnaire du ministère de l'immigration, avait publiquement reproché à l'hypermarché d'avoir voulu étouffer l'affaire.

Menaces sur la Maison d'Europe et d'Orient à Paris

À l'heure où le Cac 40 frémit, le monde de l'esprit s'enfonce. Les institutions culturelles de petite et moyenne importance se voient soustraire des subsides comme on vous tire un tapis sous les pieds. Parmi les structures concernées, voici un coup de projecteur, en forme de parti pris, sur un établissement parisien: la Maison d'Europe et d'Orient.
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La rédaction de Mediapart

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