Dans le premier épisode de sa série « Le Squale, opérations secrètes », Mediapart révèle que la présidence de LVMH a directement demandé à pouvoir « infiltrer » le journal indépendant Fakir afin de l’espionner en temps réel. Rediffusion en podcast de notre série de l’été 2020.
Basées sur des interceptions judiciaires ayant visé l’ancien chef des services secrets intérieurs, Bernard Squarcini, notre série de révélations met au jour l’existence d’un État dans l’État, où se mêlent intérêts privés et basse police. Cette série de podcasts a été initialement diffusée à l’été 2020.
Quelques jours après la violente agression survenue à Macinaggio, dans la commune de Rogliano, deux mineurs ont été mis en examen mercredi 21 juillet. Le caractère homophobe a été retenu par la justice.
Le scandale « Pegasus » sort de l’ombre le tout-puissant patron du renseignement intérieur et extérieur marocain Abdellatif Hammouchi et interroge le rôle de ce haut dignitaire du Palais que la France craint.
Pressés par le gouvernement, au nom de « l’urgence sanitaire », les députés ont livré bataille dans la nuit de mercredi à jeudi et prolongent l’examen du projet de loi qui doit instaurer le passe sanitaire, l’isolement contraint et la vaccination obligatoire des soignants.
Après avoir mis en demeure plusieurs ministères qui n’ont pas souhaité réagir, six ONG saisissent le Conseil d’État ce jeudi 22 juillet pour faire cesser les contrôles au faciès. Elles dénoncent une « discrimination systémique » dans la mise en œuvre des contrôles d’identité et veulent, par une action de groupe, faire constater le « manquement » de l’État.
La trésorière historique de Jean-Luc Mélenchon, Marie-Pierre Oprandi, et l’association L’ère du peuple, support logistique du candidat insoumis, ont été mises en examen dans le cadre de l’enquête judiciaire sur la campagne présidentielle de 2017.
Les révélations internationales sur l’usage par onze États du logiciel israélien « Pegasus » n’ont pas suscité de condamnation unanime de la classe politique française. Bien que la France soit visée, peu de voix se sont élevées pour réclamer des sanctions à l’égard des États mis en cause.
L’IGPN présentait, le 20 juillet, son rapport annuel d’activité. Rituel censé démontrer la transparence de l’institution. Néanmoins, les chiffres sont têtus et révèlent à nouveau les limites de ce service d’enquête.
Plusieurs perquisitions ont été menées ce mercredi matin dans la municipalité de Menton, selon des informations de Mediapart. La justice s’intéresse notamment à la gestion de la Société publique locale (SPL) des ports de Menton, dirigée par la belle-fille de Jean-Claude Guibal, maire de la commune depuis plus de trente-deux ans.
Alors que l’Assemblée nationale débat du passe sanitaire, les gauches se retrouvent une nouvelle fois sur une ligne de crête, entre la défense des libertés individuelles et les impératifs sanitaires. Quand le PS prône la vaccination obligatoire pour tous, La France insoumise veut « convaincre » et non « contraindre ».
Une obligation vaccinale franche – et non déguisée en élargissement du passe sanitaire – serait davantage liberticide mais moins discriminatoire. Pour ou contre la contrainte vaccinale, experts en santé, en droit et en sciences sociales se penchent sur ce dilemme inédit.
Les numéros de portables du chef de l’État, d’Édouard Philippe et de quatorze ministres figurent parmi les appareils ciblés par le logiciel espion pour le compte du Maroc. Ces révélations interrogent la sécurité nationale et les relations diplomatiques de la France.
Passe sanitaire et isolement obligatoire des personnes infectées : le projet de loi déposé lundi soir à l’Assemblée nationale n’a été que légèrement assoupli par le gouvernement, après l’avis du Conseil d’État. S’appuyant sur l’avis du Conseil scientifique, il n’a tiqué qu’à la marge.
Un jeune homme de 22 ans a eu sa main arrachée à la suite de l’intervention des gendarmes le 18 juin dernier, qui ont massivement tiré des grenades, notamment des GM2L. Il porte plainte, ce mardi 20 juillet, contre les gendarmes pour « violences volontaires avec armes » et pour « non-assistance à personne en danger ». Comme nous l’avions révélé, les pompiers, appelés à plusieurs reprises, n’ont pu intervenir.
Plus de deux ans après la mort de Steve Maia Caniço, à la suite d’une intervention de police au bord de la Loire, le commissaire Grégoire Chassaing, qui en était chargé, a été mis en examen pour « homicide involontaire ».