Des milliers de manifestants ont défilé en Martinique, samedi 27 février, afin d’exiger un procès dans l’affaire de l’empoisonnement des populations et des sols au chlordécone. Aux Antilles françaises, l’annonce par des juges parisiens d’une possible prescription des faits génère émotion et indignation.
Cinq surveillants du centre de détention de Val-de-Reuil (Eure) ont comparu devant la cour d’appel de Rouen. Il leur est reproché des violences sur un détenu et le fait d’avoir voulu maquiller cette agression en accident. Notre partenaire normand du Poulpe fait le récit chirurgical d’une audience rare qui lève un coin de voile sur le système pénitentiaire, où se mêlent violences, mensonges et omerta.
Le premier confinement a eu des effets sur notre relation à la nature et le monde vivant, montre le chercheur Ruppert Vimal à travers une étude menée au printemps 2020. Entretien.
Placements « éthiques », plateformes de financement participatif, épargne « solidaire »… Plusieurs organismes, contactés par Mediapart, voient leurs activités progresser depuis le début du Covid. Les projets écologiques bénéficient de cet engouement.
Adopter un mode de vie plus sobre, s’engager dans un collectif, s’installer à la campagne, changer de métier… : pour beaucoup, l’épidémie a été un déclic pour se tourner vers un mode de vie plus respectueux de l’environnement et visant l’autonomie. C’est ce que met en évidence un appel à témoignages lancé par Mediapart.
Médecins et scientifiques pour disséquer le virus et la politique sanitaire. Philosophes et sociologues pour penser ce qui nous arrive. Et puis entrepreneurs, étudiants, acteurs de la culture pour laisser entendre la voix des concernés.
Un collectif de professionnels de la santé reproche à Doctolib d’avoir confié l’hébergement des données des patients à Amazon Web Services, une société soumise au droit américain et aux programmes de surveillance permis par celui-ci.
En proposant un reconfinement pour lutter contre la dégradation sanitaire en Île-de-France, la mairie de Paris pose une question que les soutiens d’Emmanuel Macron refusent d’envisager : et si « l’épidémiologiste en chef » s’était trompé ?
Le milliardaire breton avait négocié avec le Parquet national financier un plaider-coupable assorti d’une simple amende de 375 000 euros, dans une affaire de corruption en Afrique. Mais le tribunal de Paris a refusé, vendredi 26 février, d’homologuer cet accord, jugé trop favorable à Vincent Bolloré.
S’emparant d’une étude scientifique relevant des résidus de pétrole et des métaux lourds dans quatorze pesticides autorisés sur le marché, un large groupe d’eurodéputés et de parlementaires français somme l’agence européenne EFSA d’évaluer correctement ces produits.
Dans les quartiers populaires, du Havre à Montpellier, Toulouse ou Vannes, des familles tentent d’offrir « l’égalité des chances » à leurs enfants en choisissant le privé. À l’heure de la loi contre le « séparatisme islamiste », ces parents bataillent plutôt contre la ségrégation sociale.
Dans cette ville maritime, le variant anglais du Covid-19 est dominant et l’épidémie hors de contrôle. Le maire Patrice Vergriete raconte le refus du gouvernement de prendre des mesures mi-février, puis sa décision unilatérale de confiner le week-end, deux semaines plus tard.
Emmanuel Macron a choisi de laisser filer l’épidémie et les nouveaux variants du Covid-19, plus transmissibles, gagnent du terrain. À Mayotte d’abord, puis en Moselle, le sud-africain est devenu dominant. Il inquiète, car il menace l’immunité acquise naturellement ou par le vaccin.
L’évolution de l’épidémie dépend de celle des variants du SARS-CoV-2. D’où l’importance de les tenir sous haute surveillance. État des lieux des forces vives qui les traquent aujourd’hui et de celles sous-exploitées, avec une plongée au cœur d’un laboratoire lillois qui séquence sans qu’on ne lui ait rien demandé.
Dans cette université parisienne, les étudiants en troisième année de médecine doivent composer avec un service sanitaire dévoyé : plutôt que de la prévention, ils enchaînent les tests de dépistage du Covid-19, sans être payés, ni même défrayés.
Le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne a confirmé l’amende signifiée à un centre postal de Troyes, qui ne décompte pas les heures de travail de ses salariés. Comme dans toutes les postes de France, mais contrairement à ce que demande la loi.