Les décisions du président ont de lourdes conséquences pour les malades, les soignants et les familles endeuillées, mais aussi sur l’état de notre démocratie. Les Français auront-ils la force de reconstruire une vie démocratique apaisée une fois la crise sanitaire passée ?
Violences verbales, physiques et psychologiques, tentatives de suicide et de fugue : à l’Institut public Gustave-Baguer, qui accueille des enfants sourds et handicapés, les incidents se multiplient depuis l’arrivée d’un nouveau directeur. Alertée depuis plus d’un an, l’agence régionale de santé ne réagit toujours pas.
Alors que la pression s’intensifie sur les services de réanimation, Mediapart dresse le portrait de travailleurs de première ligne, parfois invisibles, à l’hôpital Saint-Louis, à Paris. Aujourd’hui, Igor Théodose, attaché de recherches cliniques.
Des ministres ont-ils participé à des dîners clandestins à Paris, en contravention avec les mesures sanitaires en vigueur ? Une enquête a été ouverte dimanche après la diffusion d’un reportage où une source anonyme l’affirme.
L’Agence française anticorruption (AFA) a découvert qu’en marge du contrat à 7,8 milliards des Rafale vendus en 2016 par la France à l’Inde, Dassault a engagé 1 million d’euros en faveur d’un intermédiaire poursuivi pour blanchiment. Mais l’AFA a enterré le dossier. Premier volet de l’enquête de Mediapart.
Ancien cadre de l’audit de l’Afriland First Bank CD à Kinshasa, Navy Malela a été condamné à mort par contumace par un tribunal congolais pour avoir dénoncé des opérations de blanchiment d’un magnat du secteur minier, Dan Gertler, mis en cause pour corruption. Le lanceur d’alerte raconte ce combat inégal.
Alors que la pression sur les services de réanimation s’intensifie, Mediapart dresse le portrait des travailleurs de première ligne qui s’y démènent et des métiers invisibles qui s’y exercent. Aujourd’hui, Neilla Laurent, cadre de santé à l’hôpital Saint-Louis, à Paris.
Maurice Lévy a été placé sous statut de témoin assisté dans le cadre d’une information judiciaire le visant pour « dénonciation calomnieuse ». La justice cherche à savoir si l’ex-patron de Publicis était l’un des corbeaux dans l’affaire des faux espions de Renault.
Une décision judiciaire sanctionnant d’un divorce pour faute une femme ayant refusé des relations sexuelles a suscité de fortes réactions. Pour la juriste Julie Mattiussi, ce débat concerne aussi la définition du consentement, de la sexualité, du mariage, de la filiation.
Plus d’un million de Français seraient concernés par la persistance de symptômes plus de trois mois après l’infection. Mediapart a assisté à la consultation post-Covid de l’hôpital parisien de l’Hôtel-Dieu, où chercheurs et patients, âgés parfois de moins de 20 ans, avancent à tâtons face à ces symptômes souvent invalidants.
Le divorce semble consommé entre les enseignants et le président de la République, alors même que ce dernier avait su rallier une partie de cet électorat en 2017. Essorés par la crise sanitaire, épuisés par des réformes menées à fond de train, les profs ne sont cependant pas entièrement rassurés par l’offre politique à gauche.
À l’Élysée, on le présente comme « l’un des meilleurs préfets qu’ait connus la République ». Le préfet du Morbihan Patrice Faure n’hésite pourtant pas à s’arranger avec les règles dès lors qu’il s’agit du télétravail de son administration ou du port du masque. « Je n’ai pas la prétention de penser que je suis parfait », répond le représentant de l'Etat.
Un collectif inter-associatif a décidé d’assigner en justice cinq préfectures contre la dématérialisation des démarches pour obtenir un titre de séjour, à l’heure où la prise de rendez-vous en ligne est mission impossible. Le 18 février dernier, la préfecture de Seine-Maritime a été condamnée.
Dans la lignée des polémiques sur les réunions non mixtes, le Sénat a voté jeudi 1er avril, avec le soutien ou l’abstention de la gauche, un amendement qui prévoit la dissolution de certaines associations. Jean-Luc Mélenchon a dénoncé un « vote honteux ».
Alors que le projet de loi « climat » est débattu à l’Assemblée, les députés ont appris ce mercredi 31 mars que tous leurs amendements visant à assigner des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre aux grandes entreprises ont été jetés à la poubelle.