Malgré sa condamnation à cinq ans de prison avec sursis pour avoir tué Amine Bentounsi d’une balle dans le dos, Damien Saboundjian n’a jamais été sanctionné sur le plan disciplinaire. En mars, il est devenu délégué syndical Unité SGP Police à Grenoble.
Yann Gaudin, conseiller Pôle emploi à Rennes, vient d’être licencié. Connu pour avoir aidé des centaines d’usagers à récupérer leurs indemnités chômage, la direction de Pôle emploi lui reproche son insubordination et son comportement.
Dans le troisième épisode de notre série « Le Squale, opérations secrètes », Mediapart révèle comment Bernard Squarcini, l’ancien chef des services secrets, a utilisé un commandant en fonction à la DCRI pour obtenir des informations compromettantes sur Jérôme Cahuzac. Avant d’en faire profiter directement l’ex-président Nicolas Sarkozy.
Depuis l’annonce du nouveau gouvernement, le choix de Gérald Darmanin au ministère de l’intérieur suscite une très grande colère au sein des réseaux féministes, et de nombreuses manifestations. Emmanuel Macron répond sur le terrain juridique. Le débat est aussi éthique et politique.
Selon la militante féministe Valérie Rey-Robert, la formule d’Emmanuel Macron sur sa conversation « d’homme à homme » avec Gérald Darmanin renvoie à un imaginaire où les hommes sont solidaires et loyaux, et les femmes manipulatrices et vicieuses.
Le Parquet national financier poursuit ses investigations dans le dossier menaçant l’ex-baron socialiste François Bernardini. D’après nos informations, pour vérifier la réalité d’un emploi de directeur des relations publiques qu’il cumulait avec son mandat, les enquêteurs ont notamment entendu, fin juin, l'ancien patron de l’élu.
« À l’air libre » revient pour une émission spéciale dédiée aux écoutes cachées de Bernard Squarcini, ou comment l’ancien patron du renseignement intérieur français a usé de ses contacts dans les services de police et de justice pour servir les intérêts privés du groupe LVMH. Retour sur cette enquête avec Fabrice Arfi, Pascale Pascariello et Edwy Plenel.
Écologie, économie, sécurité, social, territoires... Mediapart met en regard le discours de politique générale de Jean Castex avec ceux prononcés par son prédécesseur Édouard Philippe en 2017 et 2019.
Le premier ministre a profité de son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale pour faire un bond de quinze ans en arrière. Séparatisme, incivilités, « France du bon sens »... Jean Castex a proposé un pot-pourri du pire de la droite sarkozyste.
Devant les députés, le chef du gouvernement a défendu un « plan de relance » où le soutien à la demande est occulté par son soutien au capital et à l’offre. Ses obsessions restent la baisse du coût du travail et la réforme du modèle social.
Alors que la famille du détenu réclame la poursuite d’une enquête qu’elle juge bâclée, la justice s’apprête à conclure au suicide. Mediacités a eu accès à ce dossier troublant.
Dans un entretien accordé mardi 14 juillet, le président de la République s’est encore répété, sans offrir le début du commencement d’une quelconque « réinvention ». Il a également défendu son ministre de l’intérieur, accusé de viol, avec lequel il dit entretenir « une relation de confiance d’homme à homme ».
Mediapart a pu consulter le relevé d’observations provisoires de la Cour des comptes sur la restauration de la cathédrale parisienne. Encore confidentiel, ce document revient sur la collecte colossale de 833 millions. État, fondations, architectes… chacun veut un morceau du gâteau, au grand dam de la Cour.
Dans ce deuxième épisode de notre série « Le Squale, opérations secrètes », Mediapart révèle comment l’ancien chef des services secrets intérieurs a utilisé la police et les renseignements au profit de LVMH. Armes, passeports, notes confidentielles de l’Élysée, enquête fiscale, procédure judiciaire... C’est toute la machine d’État qui est mobilisée à des fins privées.
Le gouvernement a signé un accord majoritaire sur les rémunérations à l’hôpital, pour plus de 8 milliards d’euros. Mais ceux qui ne signent pas rejettent vivement l’accord, qui introduit une plus grande flexibilité encore des conditions de travail.
Estimant avoir fait l’objet d’un traitement « injuste et arbitraire », Álvaro Alabart Fernández-Cavada conteste son licenciement. En plein confinement, le diplomate avait jeté à la rue un couple d’employés de maison ukrainiens après être allé chercher leurs remplaçants philippins en Espagne.