Malgré les annonces du ministre de l’éducation, les élèves en situation de handicap sont peu nombreux à avoir retrouvé les bancs de l’école. À Paris, l’académie estime que seuls 25 % de ces élèves sont de retour en classe. Et pour cause, parents et associations dénoncent le mauvais accueil réservé aux élèves handicapés dans les écoles depuis le début du déconfinement.
Alors qu’une marche pacifique s’est tenue à Argenteuil jeudi, les avocates de la famille du jeune Sabri Chouhbi, mort dimanche dernier sur sa moto-cross juste après avoir croisé une voiture de la BAC, soulèvent des incohérences dans les versions des policiers et s’interrogent sur la gestion de l’enquête. Un article avec notre partenaire du Bondy Blog.
Le dépistage du coronavirus laisse à désirer. Les tests PCR, par le nez, sont peu pratiques et pas assez fiables. Une autre technique, celle des tests réalisés à partir des crachats salivaires, paraît prometteuse.
Les tests sérologiques seront remboursés. Dans un premier temps, le personnel soignant sera prioritaire, afin de mesurer la circulation du virus dans les hôpitaux ou les Ehpad. Mais l’interprétation d’un test séropositif est encore difficile.
L’Institut Pasteur est accusé d’être juge et partie. Au sein du comité Care, chargé notamment d’éclairer les choix du gouvernement en matière de dépistage, plusieurs chercheurs sont directement intéressés au développement de certains tests.
La LFP a voté la souscription d’un emprunt garanti par l’État de 224,5 millions d’euros pour renflouer ses clubs. Mais certains sont au bord du dépôt de bilan. Mediapart révèle des documents confidentiels établissant le caractère périlleux de l’opération.
Après six mois d’investigation, les enquêteurs suspectent un vestiaire vétuste d’une usine voisine. Notre partenaire du Poulpe a pu documenter les contrôles de sécurité de l’usine Lubrizol depuis 2013. Contrairement à ses affirmations, le chimiste a multiplié les écarts à la réglementation et les rappels à l’ordre de l’État.
Au programme de notre émission quotidienne en accès libre : retour sur nos enquêtes sur le ministre Olivier Dussopt, avec Marine Turchi, et sur les masques, avec Yann Philippin. Un détour sur la crise sanitaire vue depuis l’Italie et enfin, urbanisme tactique et vélos en ville.
La crise économique qui s’ouvre après la crise sanitaire a un potentiel dévastateur en frappant notamment les services et en redéfinissant de nouvelles règles de fonctionnement du capitalisme. Le coût social s’annonce très élevé.
Selon nos informations, le secrétaire d’État Olivier Dussopt s’est fait offrir des œuvres du peintre Gérard Garouste par un dirigeant local de la Saur, l’un des leaders français du marché de l’eau, en affaires avec la municipalité dirigée à la même période par le même Dussopt. Après avoir évoqué à Mediapart un cadeau d’« un ami », l’ex-député a finalement reconnu un « cadeau de l’entreprise » et indique qu’il va le « restituer ».
Infirmière aux urgences de Saint-Denis, Yasmina Kettal a raconté à Mediapart, au fil de l’eau, l’épidémie dans un de ses points chauds. Membre du Collectif Inter-Urgences, elle va porter ses revendications, désormais incontournables, dans les négociations qui s’ouvrent pour l’hôpital.
Alors qu’Emmanuel Macron défendait lundi sa doctrine de distribution des masques, la CGT du CHU de Lille a déposé un référé devant le Conseil d’État pour réclamer que davantage de modèles FFP2 soient distribués aux soignants par l’État, et que les stocks des entreprises soient réquisitionnés si besoin.
Le télétravail serait promis à un avenir radieux, après deux mois où un tiers des actifs ont testé le bureau à la maison, sans trop de dommages pour les entreprises. La réalité pourrait être moins idyllique, surtout en l’absence de cadre collectif.
Le président de la République assure que rien ne sera plus jamais comme avant la crise sanitaire provoquée par le Covid-19. Mais tout, dans ce qu’il dit ou fait, laisse présager du contraire. D’autant que le même homme avait lancé les mêmes promesses de changement… il y a un an et demi, en plein mouvement des « gilets jaunes ».
Plusieurs milliers de lycéens candidats à une classe préparatoire au lycée Janson-de-Sailly, à Paris, ont vu leur dossier pour Parcoursup fuiter, selon nos informations. Toutes leurs données confidentielles ont été visibles par des tiers.
Le directeur d’un centre de bus a voulu réserver l’avancement professionnel aux conducteurs jugés les plus productifs. Les salariés étaient classés dans un fichier secret, selon des critères illégaux. Une initiative « en contradiction formelle avec les règles », assure la RATP.