Au programme de notre émission quotidienne en accès libre : Cécile Duflot et Philippe Martinez, au nom de l’appel historique des 20 ONG et syndicats qui exigent 34 mesures pour sortir de la crise, l’autonomie alimentaire et la crise vue de Turquie.
La journaliste de Mediapart Pascale Pascariello, qui avait permis de démontrer les mensonges du président de la République dans une affaire de violences policières, a été entendue comme suspecte, mardi 26 mai, par l’IGPN. C’est la quatrième fois en moins de 18 mois que la justice essaye de s’en prendre aux sources de Mediapart à la suite d’enquêtes embarrassantes pour l’exécutif.
Stéphane Trompille a été condamné par le conseil des prud’hommes de Bourg-en-Bresse pour « harcèlement sexuel » envers une ex-collaboratrice. Il va faire appel. Après moult hésitations, son groupe parlementaire lui a demandé de « se mettre en retrait ».
Le premier ministre a lancé une négociation qui doit déboucher en juillet sur des augmentations de salaires et une nouvelle politique de financement de l’hôpital. Les zones d’ombre sont cependant béantes, du temps de travail au statut des hospitaliers.
Attac, Oxfam, Greenpeace, la Confédération paysanne et la CGT présentent 34 mesures communes pour répondre à la crise née du Covid-19. Du NPA au PS, en passant par les Verts et La France insoumise, on s’intéresse de près à cette démarche « historique ».
En décidant de poursuivre l’amortissement de la dette sociale (Sécurité sociale, chômage, vieillesse), le gouvernement choisit la pire des solutions et prépare une inévitable austérité dans ce secteur.
Moins de la moitié des 700 000 tests promis par le gouvernement pour le déconfinement sont effectués chaque semaine. Les autorités changent – encore – de stratégie.
Au programme de notre émission quotidienne en accès libre : le retour de StopCovid, la bataille autour de la chloroquine, Netanyahou face à ses juges, et la chanteuse Seemone.
Depuis la mi-mars, des mesures d’exception ont produit leurs effets avant que la justice ne les déclare irrégulières. La prolongation automatique de la détention provisoire et le délit de « violation réitérée du confinement » sont encore sur la sellette.
Après plus d’un million de contraventions pour non-respect du confinement, le Conseil constitutionnel doit encore se prononcer sur le délit de « violation réitérée ».
L’administration pénitentiaire a mis en place, en 2016, les quartiers d’évaluation de la radicalisation. Quatre ans après, le système enregistre des succès mais laisse en suspens la principale question : comment évaluer le degré d’un engagement ?
Les « cadres intermédiaires », les « violents », les « déçus » ou les « convertis par stratégie »… Mediapart révèle les typologies, établies par l’administration pénitentiaire et les services de renseignement, des 1 300 détenus considérés djihadistes.
Les chercheurs Gilles Chantraine et David Scheer ont passé un an dans les quartiers d’évaluation de la radicalisation où ils ont réalisé 90 entretiens de détenus et de professionnels. Leur compte-rendu bat en brèche certains clichés sur ce dispositif.
Durant la crise sanitaire, des étrangers ont été maintenus dans la « zone d’attente » de l’aéroport de Roissy dans des conditions critiquées par des associations. Même des citoyens européens munis de contrats de travail se sont vu refuser l’entrée sur le territoire. Reportage.
Après un rapport d’inspection qui pointait les coûteuses dérives du « droit individuel à la formation » des élus, révélé par Mediapart, le gouvernement annonce un décret. Mais les associations d’élus, les organismes proches des partis et des entreprises privées s’organisent pour éviter une réforme trop drastique.
L’épidémie a fait grossir ou naître des collectifs soucieux de produire sain et local, « de montrer qu’un territoire peut nourrir les gens qui l’habitent ». En Vendée ou dans la Drôme, certains se préparent à affronter, demain, des ruptures dans la chaîne agroalimentaire.