C’est la surprise de la fin juillet: le nombre de demandeurs d’emploi a reculé de 18 600 en juin, d’après Pôle Emploi. Christine Lagarde (photo) n’a pas manqué d’applaudir cette première baisse du chômage depuis onze mois, «signal encourageant». La Bourse, de son côté, affiche une vigueur étonnante, avec une progression de 13% du CAC 40 en deux semaines. Assiste-t-on à une reprise sur les fronts de l’emploi et de la finance ? Prudence. Les derniers chiffres du chômage, comme les cours boursiers des dernières séances, sont trompeurs. Décryptage.
La cacophonie règne depuis dimanche à la suite du malaise de Nicolas Sarkozy: «malaise vagal», «malaise lipothymique», «accident cardiaque»... Ces dernières 24 heures, les proches du Président se sont emmêlé les pinceaux. Une fois de plus, la transparence sur l'état de santé du chef de l'Etat français fait défaut.
La justice française est accusée par un citoyen américain d'avoir épargné un intime de Nicolas Sarkozy, le richissime banquier d’affaires italo-américain Robert F. Agostinelli. Selon des enregistrements audio en possession de Mediapart, l’homme d’affaires a émis en 2006 plusieurs menaces, dont certaines pourraient être assimilées à des menaces de mort, à l’encontre de cet Américain, John Washington, alors suspecté d’avoir agressé en France l’un de ses principaux collaborateurs. «Les chiens de chasse sont derrière toi, et ils sont très en colère, et ils sont infatigables, et ils vont transformer ta vie en une bouffée de fumée», dit l'un des messages que nous diffusons.
Pour son grand retour au roman, sans concession, François Bon met en scène le petit monde de l'édition française le temps d'un incendie en pleine nuit dans un hôtel de Montréal. L'occasion de réfléchir, avec quelques longueurs d'avance, à l'avenir du livre. Entretien vidéo, extrait et lecture par l'auteur.
Une cinquantaine de jours après sa réélection largement contestée, le président Mahmoud Ahmadinejad a semé la discorde dans son propre camp en nommant Esfandiar Rahim Mashaie vice-président. Le Guide suprême est intervenu et les annonces de départ de ministres se sont multipliées, peu de temps avant le vote de confiance des parlementaires au gouvernement et la cérémonie d'investiture prévue le 5 août. Parallèlement aux conflits internes à la sphère politique, les Iraniens continuent d'exiger une ouverture du régime, soutenu par la mobilisation internationale.