Fer de lance de la mobilisation contre les violences policières et le racisme en France, le comité La vérité pour Adama s’inscrit dans la continuité des luttes de l’immigration et des quartiers populaires. La parole aux « anciens ».
Dans un entretien accordé à Mediapart, la basketteuse internationale Diandra Tchatchouang prend la parole à propos du racisme et des violences policières, deux sujets sur lesquels il est rare, en France, d’entendre des athlètes de haut niveau.
Femmes, racisé·e·s, classes populaires, LGBTI+… les nouveaux conseils municipaux représentent un peu plus la France telle qu’elle est. Mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour que les élu·e·s ressemblent à leurs administré·e·s.
Après un quart de siècle de règne de la droite, Michèle Rubirola a revêtu samedi l’écharpe tricolore de maire au terme d'une journée épique. La candidate du Printemps marseillais a obtenu une majorité absolue de 51 voix suite à d’âpres négociations avec la sénatrice (ex-PS) Samia Ghali. Récit.
Plusieurs fois la cible de réseaux « françafricains », l’avocat William Bourdon, président de la Plateforme de protection des lanceurs d’alerte en Afrique, assure à Mediapart faire l’objet d’un chantage orchestré par une banque congolaise et un homme d’affaires israélien pour suspendre la publication d’un rapport d’enquête accablant.
Le projet de loi bioéthique fait son retour à l’Assemblée nationale. Parmi les sujets encore en débat : les conditions dans lesquelles les femmes pourront, sans raison médicale, congeler leurs ovocytes.
En pleine pandémie, malgré le plexiglas des consignes, nous avons constitué des salons littéraires souterrains, creusé des galeries pour communiquer par messages privés, réinventé un samizdat d’échanges littéraires et de conseils. Exemples, de James Joyce à Thomas Mann, en passant par Franz Kafka.
Le 74e festival d’Avignon devait se tenir du 3 au 26 juillet 2020. L’annulation pour cause de Covid plombe la ville, ses théâtres et les compagnies. Si le festival « in » sauve les meubles et les artistes grâce aux subventions, le « off », déjà fragile, pourrait à terme s’écrouler.
Christophe Korell, 15 ans de PJ, 20 ans de « maison », fait figure de pionnier des réseaux sociaux chez les policiers. « Chris PJ » fut aussi l’un des premiers à briser l’anonymat. Pour Mediapart, il livre son regard sur la révolution en cours. Entre esprit de caserne, devoir de réserve à géométrie variable et sas de décompression.
Au sein de la police, c’est une libération historique de la parole. Twitter agrège une triple parole : celle de l’institution, qui tente de se moderniser ; celle des syndicats, en proie à la surenchère ; et celle de fonctionnaires souvent jeunes et sous pseudonyme. Le credo de cette génération montante : la « haine anti-flic ».
La cour d’assises spéciale a condamné Tyler Vilus à la plus lourde peine jamais prononcée pour un djihadiste de retour de Syrie. Celui qui a été à la fois un émir et un policier de l’État islamique a écopé de 30 années de réclusion criminelle.
Devant le Conseil d’État, le rapporteur public a préconisé une astreinte inédite de 10 millions d’euros par semestre de retard visant l’État. Déjà condamné en 2017, ce dernier n’a que très partiellement exécuté l’arrêt qui lui enjoignait de respecter les objectifs légaux en matière de qualité de l’air.
Après trois ans de collaboration, Emmanuel Macron a choisi de se séparer d’Édouard Philippe pour nommer Jean Castex, un haut fonctionnaire de droite qui a joué le « Monsieur déconfinement » pendant la crise sanitaire. Depuis quelques mois, les désaccords entre les deux têtes de l’exécutif s’étaient accumulés.
En France, un président démonétisé peut seul changer la donne gouvernementale pour son bon plaisir politique. Ce présidentialisme nous abêtit et nous infantilise. Dans une démocratie intelligente et adulte, ces changements relèveraient de choix collectifs, ceux de la majorité parlementaire ou du parti majoritaire.
Deux agents de la police aux frontières étaient convoqués, jeudi 2 juillet, au tribunal correctionnel de Gap, l’un pour violences, l’autre pour faux et soustraction de biens. Les associations ne cessent de dénoncer les abus commis par les forces de l’ordre sur des migrants, à la frontière avec l’Italie.