Le Parquet national financier poursuit ses investigations dans le dossier menaçant l’ex-baron socialiste François Bernardini. D’après nos informations, pour vérifier la réalité d’un emploi de directeur des relations publiques qu’il cumulait avec son mandat, les enquêteurs ont notamment entendu, fin juin, l'ancien patron de l’élu.
« À l’air libre » revient pour une émission spéciale dédiée aux écoutes cachées de Bernard Squarcini, ou comment l’ancien patron du renseignement intérieur français a usé de ses contacts dans les services de police et de justice pour servir les intérêts privés du groupe LVMH. Retour sur cette enquête avec Fabrice Arfi, Pascale Pascariello et Edwy Plenel.
Écologie, économie, sécurité, social, territoires... Mediapart met en regard le discours de politique générale de Jean Castex avec ceux prononcés par son prédécesseur Édouard Philippe en 2017 et 2019.
Le premier ministre a profité de son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale pour faire un bond de quinze ans en arrière. Séparatisme, incivilités, « France du bon sens »... Jean Castex a proposé un pot-pourri du pire de la droite sarkozyste.
Devant les députés, le chef du gouvernement a défendu un « plan de relance » où le soutien à la demande est occulté par son soutien au capital et à l’offre. Ses obsessions restent la baisse du coût du travail et la réforme du modèle social.
Alors que la famille du détenu réclame la poursuite d’une enquête qu’elle juge bâclée, la justice s’apprête à conclure au suicide. Mediacités a eu accès à ce dossier troublant.
Dans un entretien accordé mardi 14 juillet, le président de la République s’est encore répété, sans offrir le début du commencement d’une quelconque « réinvention ». Il a également défendu son ministre de l’intérieur, accusé de viol, avec lequel il dit entretenir « une relation de confiance d’homme à homme ».
Mediapart a pu consulter le relevé d’observations provisoires de la Cour des comptes sur la restauration de la cathédrale parisienne. Encore confidentiel, ce document revient sur la collecte colossale de 833 millions. État, fondations, architectes… chacun veut un morceau du gâteau, au grand dam de la Cour.
Dans ce deuxième épisode de notre série « Le Squale, opérations secrètes », Mediapart révèle comment l’ancien chef des services secrets intérieurs a utilisé la police et les renseignements au profit de LVMH. Armes, passeports, notes confidentielles de l’Élysée, enquête fiscale, procédure judiciaire... C’est toute la machine d’État qui est mobilisée à des fins privées.
Le gouvernement a signé un accord majoritaire sur les rémunérations à l’hôpital, pour plus de 8 milliards d’euros. Mais ceux qui ne signent pas rejettent vivement l’accord, qui introduit une plus grande flexibilité encore des conditions de travail.
Estimant avoir fait l’objet d’un traitement « injuste et arbitraire », Álvaro Alabart Fernández-Cavada conteste son licenciement. En plein confinement, le diplomate avait jeté à la rue un couple d’employés de maison ukrainiens après être allé chercher leurs remplaçants philippins en Espagne.
Au nom du respect des civils victimes de conflits armés, l’armée française se targue de verser des indemnisations financières à ses « dommages collatéraux ». Sauf au Mali, où la France – en guerre depuis 2013 – a choisi de laisser les autorités maliennes réparer les dégâts commis par ses soldats. Mais le système n’a jamais fonctionné.
Le député François Ruffin réagit au micro de Mediapart à l’opération d’infiltration de son journal Fakir par Bernard Squarcini au profit de la multinationale LVMH. « Je trouve là qu’on a des services de police qui sont très nettement plus au service de LVMH qu’au service des Français », dit-il.
Comment d’anciens cadres socialistes peuvent-ils participer à un gouvernement conservateur conduit par un ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy, aux côtés de ministres de la même sensibilité ? La question invite à revenir aux sources du macronisme, un mouvement qui, loin de résulter d’un accident politique, a été engendré par le Parti socialiste et sa lente mais irrémédiable dégénérescence.
Dans le premier épisode de sa série « Le Squale, opérations secrètes », Mediapart révèle que la présidence de LVMH a directement demandé à pouvoir « infiltrer » le journal indépendant Fakir afin de l’espionner en temps réel. L’opération a été pilotée par Bernard Squarcini, qui ne souhaite pas faire de commentaire. Le groupe LVMH non plus.
Mediapart commence, ce dimanche, la publication d’une série d’enquêtes multimédia d’un genre nouveau. Basées sur des interceptions judiciaires ayant visé l’ancien chef des services secrets intérieurs, Bernard Squarcini, nos révélations mettent au jour l’existence d’un État dans l’État, où se mêlent intérêts privés et basse police.