Dans « À l’air libre » mardi, un débat autour de questions qui divisent la gauche. A-t-elle tourné le dos aux Lumières ? Qu’est-ce que l’universalisme aujourd’hui ? Race, classe, genre : faut-il hiérarchiser ces combats ou les affronter tous ensemble ?
La santé mentale des auteurs des récentes attaques est au cœur des enquêtes. Le projet de loi contre le terrorisme élargit encore le partage du fichier des malades psychiatriques hospitalisés sans consentement. La psychiatrie, sommée de participer à l’effort de prévention, craint la stigmatisation de ses patients et veut protéger sa mission de soin.
Presque 17 millions de FFP2 distribués aux soignants ont été rappelés par Santé publique France. En cause : du graphène, élément potentiellement toxique. Sa mention sur la notice aurait échappé aux autorités de santé.
Trois semaines après s’être déchirés sur l’attitude à adopter vis-à-vis de la majorité présidentielle, voilà Les Républicains contraints d’éclaircir leur rapport à l’extrême droite. Les propos de Guillaume Peltier, numéro 2 du parti, confirment que les digues sautent, les unes après les autres.
Dans « À l’air libre » lundi, la candidate de la gauche – unie – pour les régionales dans les Hauts-de-France. Également au sommaire : la PMA pour les couples lesbiens à l’Assemblée, et notre enquête sur Éric Zemmour.
Un climat pénible s’est installé autour des questions de sécurité, savamment entretenu par le ministre de l’intérieur. À l’opposé, face à la radicalité des demandes formulées par les policiers, une partie de la gauche a tenu à marquer ses distances avec cette corporation.
Après une prolongation, la trêve hivernale s’achève ce 31 mai. Les associations ont réclamé au gouvernement un nouveau répit. En vain. Dès le lendemain, les expulsions locatives pourront reprendre. La Fondation Abbé Pierre estime que 30 000 ménages sont concernés. Alors, elle apporte une aide juridique aux locataires menacés d’expulsion dans sa permanence parisienne. Reportage.
À partir du 1er juin, sept militants opposés à l’enfouissement des déchets nucléaires à Bure sont renvoyés devant la justice pour association de malfaiteurs. S’annonce un procès sensible par sa dimension politique, l’hyper surveillance infligée aux mis en examen et la modestie des infractions qui leur sont reprochées, au regard des moyens déployés pendant quatre ans.
La chambre de l’instruction vient d’ordonner un non-lieu concernant l’« indic » de la DGSI, accusé de complicité d’assassinats lors de l’attentat raté dans un immeuble du XVIe arrondissement. En revanche, il sera jugé pour association de malfaiteurs terroriste.
Mediapart a recueilli de nouveaux témoignages et documents mettant en cause le comportement du polémiste avec les femmes. En 2018, il a écrit ce SMS à une jeune attachée de presse : « Alors j attendrai que vous m invitiez chez vous pour vous violer ! » Le cas Zemmour sera à l’ordre du jour d’une réunion au Figaro, le 2 juin, à la demande de sa Société des journalistes.
Attaque à la farine, chants polyphoniques, banderoles dans toutes les langues : des manifestant·e·s ont marché samedi en Bretagne, au Pays basque, en Alsace, en Occitanie et en Corse pour défendre la richesse linguistique et le droit à l’enseignement immersif.
Un collectif international d’hospitaliers a appelé à manifester, samedi, dans de nombreuses villes. À Paris, le cortège était petit mais joyeux. Les soignants promettent d’être présents dans le débat public dans les prochains mois, en vue de la présidentielle.
À un an de la présidentielle, Manuel Valls quitte Barcelone pour renouer avec la vie politique française. Fort de ses crispations identitaires, de son aptitude à se couler dans l’agenda idéologique de l’extrême droite et de son absence totale de cohérence, l’ancien premier ministre s’inscrit parfaitement dans l’air du temps.
L’assurance-maladie rend publique une première cartographie de la vaccination en France, par département, par âge mais aussi par pathologie. Les inégalités territoriales sont flagrantes, la Seine-Saint-Denis accuse un net retard.
Ex-président de Bygmalion et homme-lige de Jean-François Copé, Bastien Millot est accablé par les autres dirigeants de la société mais jure qu’il ignorait tout de la fraude mise en place pour la campagne Sarkozy de 2012.
Sous la bannière « Un nôtre monde », une liste lancée notamment par le médecin marseillais comprend de nombreux candidats peu connus de la politique locale, et de nombreuses ramifications avec la sphère complotiste.