Sous le gouvernement d'Edouard Balladur Karachi: la DCN confirme la piste de rétrocommissions

Les juges d’instruction chargés de l’enquête sur l’attentat de Karachi disposent de deux documents explosifs issus de la Direction des constructions navales (DCN). Ils confirment la piste du versement de rétrocommissions en 1994-1995 à des responsables politiques français en marge d’un important contrat d’armement avec le Pakistan. Une note affirme que le versement de certaines commissions a été bloqué «sur instructions des autorités françaises faisant état de retours illicites de tout ou partie des commissions en France». Sont aussi évoqués des «faits de corruption en France». L’attentat de Karachi a causé la mort, le 8 mai 2002, de 15 personnes dont 11 Français.

Trois livres pour discuter la crise financière

Au moment où la finance américaine annonce des bonus records pour 2009, trois livres apportent un éclairage, chacun différemment, pour mieux comprendre, se mettre en colère ou rêver d'un autre monde. L'alter-mondialiste, le réformiste et le marxiste, il y en a pour tous les goûts. Et si cette crise qui balaie les faibles et enrichit les plus riches était l'occasion d'un renouveau de l'économie politique?

Edouard Martin, CFDT Arcelor-Mittal: «Sarkozy à Gandrange? Un traquenard minable»

Acelor Mittal's, CFDT, 15 octobre 2009 © Reuters Acelor Mittal's, CFDT, 15 octobre 2009 © Reuters
Nicolas Sarkozy a surpris son monde, jeudi 15 octobre, en se rendant à Gandrange (Moselle). En visite le 4 février 2008, il avait promis de convaincre le groupe ArcelorMittal de ne pas fermer une partie de cette usine lorraine ou de trouver un repreneur. Il avait également promis de revenir. Depuis, 595 salariés ont quitté l'usine. Le président n'était pas revenu. Jeudi, il s'est donc invité... en évitant l'usine.

Réforme des collectivités: Fillon reste «inflexible» malgré la révolte des élus

François Fillon a réaffirmé, jeudi après-midi, que le gouvernement «ne renoncera pas à cette réforme [des collectivités territoriales] parce qu'elle estabsolument nécessaire à la modernisation de notre pays». Il n'y aura ni «immobilisme», ni «fausse réforme», a-t-il prévenu à l'issue de la réunion, à Matignon, de la conférence nationale des exécutifs (CNE), qui rassemble les représentants des maires, des départements et des régions. Certains élus socialistes ont claqué la porte, dénonçant un «dialogue de sourds».

La corruption de l'esprit public

L'affaire de la Défense, ce scandale népotique où le fils du chef de l'Etat tient le rôle principal, est le point culminant d'une suite d'événements qui, depuis quelques semaines, mettent à nu le sarkozysme, ses abus et ses mensonges. Décidément, ce pouvoir n'est pas simplement le prolongement des dérives présidentialistes précédentes. Les aggravant et les dépassant, il enfante une nouvelle réalité politique qui ébranle notre socle démocratique et républicain. Corrupteur de l'esprit public, il brouille la nécessaire frontière entre passions privées et responsabilités publiques. Parti pris en forme d'alerte citoyenne.

Les cinquante ans du centre de Cadarache gâchés

Connue par le Commissariat à l'énergie atomique depuis juin, la sous-estimation du plutonium contenu dans un atelier en cours de démantèlement à Cadarache n'a été signalée formellement que le 6 octobre. L'autorité de contrôle a saisi le procureur d'Aix-en-Provence. Reportage lors d'une opération de communication délicate.

  • Le Club
  • Notre sélection

La rédaction de Mediapart

Les Unes archivées