Une du 29 juillet 2010

Eric Woerth a été entendu, jeudi 29 juillet, par les enquêteurs dans le cadre de l'affaire Bettencourt. Contrairement à d'autres protagonistes clés du dossier, il a été entendu non pas dans les locaux de la brigade financière mais à son ministère. Une faveur que dénoncent syndicats de magistrats et policiers.

France
Analyse

Pourquoi l'affaire Bettencourt est un révélateur national

Par Edwy Plenel

L'affaire Bettencourt, devenue l'affaire Woerth et cachant une affaire Sarkozy, est un révélateur de l'état de la France: de ses inégalités et de ses injustices sociales, de ses déséquilibres institutionnels et de ses régressions démocratiques, des abus d'un pouvoir présidentiel sans contrôle.

France
Enquête

A Marseille, la dérive d'un système clientéliste

Par Louise Fessard

Sylvie Andrieux

Députée socialiste des quartiers nord de Marseille, Sylvie Andrieux a été mise en examen le 8 juillet dans une affaire de «détournement de fonds publics». Un clientélisme dénoncé par des associations marseillaises, pour qui l'ex-élue régionale n'est que «l'arbre qui cache la forêt».

France
Enquête

Les heures sup' de Gérard Longuet chez GDF Suez

Par Martine Orange

Gérard Longuet, président du groupe UMP au Sénat, a aussi été conseiller de GDF-Suez entre septembre 2008 et fin 2009. Alors que le gouvernement conduit une politique de libéralisation totale de l'énergie, un responsable politique peut-il avoir ainsi des intérêts communs avec une des parties prenantes ?

Le financement des campagnes sénatoriales échappe à tout contrôle
Par Mathilde Mathieu

Financement de la vie politique

Le financement des campagnes sénatoriales échappe à tout contrôle

Par Mathilde Mathieu

Après les «partis de poche», Mediapart révèle une autre «faille»: les sénatoriales échappent aux règles de financement des campagnes électorales. Les candidats jouissent d'un régime d'exception: pas d'obligation de déposer un compte de campagne; pas de limitation des dépenses; pas de plafonnement des dons.

Les heures sup' de Gérard Longuet chez GDF Suez
Par Martine Orange

International
Analyse

En Italie, le plan d'austérité menace d'étrangler le Sud

Par Ludovic Lamant

Les députés italiens ont adopté définitivement, jeudi 29 juillet, et à une large majorité, le plan d'austérité de 25 milliards d'euros dévoilé en mai par Silvio Berlusconi. Avec un risque: aggraver un peu plus le fossé Nord/Sud de la Péninsule. La Ligue du Nord se frotte les mains.

International
Entretien

Marée noire du golfe du Mexique: un scientifique français raconte

Par Gaspard Dhellemmes

Loïc Kerambrun, scientifique spécialisé dans les pollutions maritimes, est le seul Français à avoir fait partie de la délégation d'experts internationaux autorisés à se rendre sur le lieux de la marée noire qui touche le golfe du Mexique. Il décrit sa visite et la conduite des opérations en réponse à la catastrophe.

Alain Mabanckou: 10 ans dans les années 70 à Pointe-Noire

Par Sylvain Bourmeau

Alain Mabanckou
envoyé par Mediapart. - L'info video en direct.

Demain j'aurai vingt ans est un roman d'apprentissage. L'histoire, largement autobiographique, d'un Congolais de dix ans et plus à Pointe-Noire dans les seventies. Où l'on réalise combien vivre à l'époque au cœur de l'Afrique offrait déjà une expérience de la mondialisation à venir. Entretien vidéo et extrait.

3- Identité et biologie: où s'arrête le moi?

Par Nicolas Chevassus-au-Louis et Sophie Dufau

Entretien vidéo accessible dans le corps de l'article

Un être humain, qui ne peut vivre sans les milliards de bactéries qui peuplent son corps, est-il un individu? Ne faut-il pas plutôt considérer l'écosystème que son corps forme avec ces bactéries comme le véritable individu? En biologie aussi, la question des frontières est épineuse.

Troisième volet d'une série d'enquêtes sur ce que dit la biologie de l'identité.

Texte: Nicolas Chevassus-au-Louis. Vidéo: Sophie Dufau

France
Note de veille

Bettencourt: dossier complet pour comprendre

Par La rédaction de Mediapart

Cet article a été censuré

Par arrêt du 4 juillet 2013 de la cour d’appel de Versailles, nous avons été contraints de retirer de notre site tous les articles citant les enregistrements Bettencourt, sous peine de 10 000 euros par infraction constatée et par jour de retard. Nous avons contesté cette décision devant la cour de cassation.