Selon Me Roux, l'avocat de Duch, «un criminel est toujours plus grand que son crime»
C’est un chantre de la désobéissance civile, avocat des faucheurs d’OGM et de José Bové, qui défend Duch devant le tribunal des Khmers rouges, depuis lundi 30 mars. Cette fois, son client n'est autre que l'ancien directeur du centre de torture cambodgien S-21, serviteur zélé du régime ultracommuniste de Pol Pot (1975-1979), accusé de crimes contre l’humanité. A Phnom Penh, Me François Roux se sent pourtant à sa place. Dans un long entretien, il explique à Mediapart qu'il plaidera les circonstances atténuantes et qu'il espère éviter la perpétuité à son client. «Un criminel est toujours plus grand que son crime», assure-t-il. Et de pointer le risque «d'un procès expiatoire». Propos dérangeants, donc stimulants.
Mathieu Rigouste: «Ennemi intérieur et menace globale»
Dans L’Ennemi intérieur, Mathieu Rigouste revisite avec brio cinquante années de l’ordre en France. Pour le jeune chercheur, «la guerre coloniale a constitué» rien de moins qu’«une matrice institutionnelle» de la France contemporaine et de certaines de ses techniques policières. De l’immigré aux «nouvelles menaces», de l’Algérie 1958 aux quartiers populaires d’aujourd’hui, il raconte l’évolution des doctrines et des pratiques. Interview vidéo.
Des mains pour dire la voix des sans-papiers

Écrivain et photographe, Carole Achache se rend depuis 2006 dans une permanence parisienne du réseau Education sans frontières (RESF) pour aider des personnes en situation irrégulière à s'y retrouver dans les exigences, souvent incohérentes, de l'administration française. Elle a photographié des mains en mouvement, qui cherchent à comprendre, enragent, espèrent ou attendent. Son travail est exposé à la mairie du XIe arrondissement de Paris jusqu'au 8 avril. À regarder et écouter, une sélection d'images, accompagnées d'une présentation, par Carole Achache, de sa démarche.
Bayon, le sexe et l’effroi
Journaliste reconnaissable entre tous à Libération, Bayon est aussi depuis 1980 un écrivain – mais pas du genre journaliste qui écrit, comme tout le monde, des romans. Exigeant, ascète, il publie peu et dense. Mezzanine, son nouveau livre, est un roman moral hard, écrit depuis le cabinet du bas de Barbe bleue. L'occasion d'un entretien tenu, en vidéo et en trois temps.
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Je dé-pense donc je fuis
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Édition Hôpital, patients, santé et territoires
L'échappée belle
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Rencontre avec Mateo Herrera, prix Coup de Coeur des Rencontres Cinémas d'Amérique Latine
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Newroz, un printemps kurde?