Sarkozy dote l'Allemagne d'un bouclier fiscal imaginaire

Mardi 24 mars, à Saint-Quentin (Aisne), le chef de l'Etat a voulu, encore une fois, défendre son bouclier fiscal. Pour faire taire les critiques, il a cru bon d'évoquer l'exemple allemand. «Le principe que l'Etat n'a pas le droit de prélever plus de 50% de l'argent gagné par un contribuable allemand, les Allemands y sont tellement attachés qu'ils l'ont inscrit dans la Constitution», a affirmé le chef de l'Etat. Mal lui en a pris. Car la Loi fondamentale allemande ne «fixe aucune limite maximale à l'impôt», indique à Mediapart le ministère allemand des finances. Décryptage d'un nouveau mensonge présidentiel.
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Après avoir écarté dans son discours de Saint-Quentin, mardi 24 mars, toute réglementation sur les rémunérations patronales, Nicolas Sarkozy s'est ravisé. Lors d'une réunion en urgence, mercredi 25 mars, il a été décidé que le gouvernement prendrait un décret pour encadrer la situation dans les entreprises aidées. Mais pas question d'aller plus loin. Le monde des affaires souffle. Retour sur une semaine où il s'est mobilisé, a fait jouer tous ses réseaux pour éviter une intervention lourde de l'Elysée.
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