La privatisation de la régie publicitaire France Télévisions: un scandale peut en cacher un autre

La privatisation de la régiepublicitaire de France Télévisions au profit de l'homme d'affaires StéphaneCourbit, allié pour la circonstance au groupe Publicis et conseillé par AlainMinc, apparaît de jour en jour plus opaque. Mediapart a déjà révélé les conflits d'intérêts d'Alain Minc dans ce dossier ou encore les documents confidentiels du conseil d'administration du groupe public faisant apparaître un prix de cession très enjolivé. Mais selon notre enquête, le groupe public pourrait, de surcroît, avoir violé la loi en ne procédant pas à un appel d'offres pour le renouvellement de son contrat de régie, le 31 juillet 2009, ce qui est impératif en cas d'ouverture de capital. Interrogée par Mediapart, la direction de France Télévisions conteste avoir dérogé à ses obligations. Ce pourrait être, toutefois, l'irrégularité de trop, ouvrant la porte à une cascade de recours devant la justice. Enquête.

«Le temps colonial est devenu un instrument d’action politique»

Alors que Mediapart publie le projet de loi algérien sur la «criminalisation de la colonisation française», l'historien Benjamin Stora décrypte un texte qui marque un durcissement dans les rapports entre Paris et Alger. Et remarque que «la France aime mettre en scène son amnésie sur la question du colonialisme».

Le Gabon sous l'ère Ali Bongo, ex-candidat du “changement”

Nicolas Sarkozy et Alin Ben Bongo à Libreville, le 24 février 2010 © Reuters Nicolas Sarkozy et Alin Ben Bongo à Libreville, le 24 février 2010 © Reuters

On dit de lui qu’il a été élu grâce à la France. Fils du patriarche ayant régné sans partage sur le Gabon pendant plus de quarante ans, Ali Bongo Ondimba a récemment fêté ses 100 jours au sommet de l’Etat. 100 jours durant lesquels il a tenté de faire oublier son adoubement douteux. Nicolas Sarkozy lui rend visite aujourd'hui.

Migaud à la Cour des comptes : le double pari de Sarkozy

Didier Migaud avec Christine Lagarde (12/2008) © Reuters Didier Migaud avec Christine Lagarde (12/2008) © Reuters

Nicolas Sarkozy a choisi de nommer Didier Migaud, député PS, à la tête de la Cour des comptes. En comptant sur les effets positifs d'une nouvelle «ouverture»; et sur la relative docilité du socialiste. Un risque calculé.

Charasse au Conseil constitutionnel: l'homme du contre-emploi

Après Didier Migaud à la Cour des comptes, Michel Charasse au Conseil constitutionnel. Dans la même journée, Nicolas Sarkozy met, à des postes clés, un socialiste et un “ex”. Mais s'agissant du sénateur auvergnat, c'est moins l'ouverture qui a fait la différence que l'entrée de l'homme politique français le moins légitime, parmi ceux de la Haute Assemblée, pour figurer dans la haute juridiction.

L'impact de la crise sur la pauvreté sera «considérable»

Enfin! Pour la première fois, une étude évalue l'«impact de la crise sur la pauvreté».Réalisée par l'OFCE, elle sera rendue publique jeudi 25 février. Mediapart se l'est procurée. Ses résultats sont inquiétants. Le chômage resterait perché à 10% environ en 2012, et la foule des chômeurs de longue durée grossira de 600.000 chômeurs d'ici là. La pauvreté va gagner du terrain: pour deux personnes perdant leur emploi entre 2007 et 2010, une ou deux pourraient basculer en dessous du seuil de pauvreté. «La hausse du chômage aura des conséquences considérables en termes sociaux», prédit le rapport.

Claude Allègre en Poujade du climat

Illustration extraite du livre de Claude Allègre, "l'imposture climatique". Illustration extraite du livre de Claude Allègre, "l'imposture climatique".

Dans son nouveau livre (sortie le 24 février), le scientifique et ancien ministre conteste, une fois de plus, le réchauffement de la planète. Mais à force de ferrailler contre l'«imposture climatique», il finit par parler comme Jean-Marie Le Pen.

Pour rire en VF

C'est suffisamment rare depuis le carton OSS pour y consacrer un article: mercredi sort sur les écrans une comédie, française et drôle. La Reine des pommes, premier film fauché de Valérie Donzelli, s'impose comme l'alternative de la semaine à la grande machine Scorsese.

En Toscane, terre de gauche, les habitants de Fauglia n’ont rien contre Berlusconi

 © Blandine Flipo © Blandine Flipo

En quinze ans, la droite berlusconienne, rassemblée sous le Popolo della Libertà (Peuple de la Liberté), s’est imposée à tous les niveaux politiques en Italie. Seule la riche Toscane, refuge des intellectuels, résiste à la vague berlusconienne. Là-bas, personne ne dit voter pour le Cavaliere. Sauf que... Suite de l'enquête italienne de Mediapart.

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