Moins 100.000 fonctionnaires en trois ans Le plus grand plan social de France

Plus de 100.000 postes ont été supprimés depuis 2007 © Projet de loi de finances pour 2010 Plus de 100.000 postes ont été supprimés depuis 2007 © Projet de loi de finances pour 2010
100.000 emplois supprimés depuis trois ans: l'Etat taille comme jamaisdans les effectifs des administrations. Un fonctionnaire partant à laretraite sur deux n'est pas remplacé. Dans l'éducation nationale,l'armée, la police, ça coince. Idem à l'hôpital, où le nombred'employés commence à décroître. Pourtant, en temps de crise, leservice public est plus que jamais sollicité. Enquête de Mediapart, en trois volets.

«Le temps colonial est devenu un instrument d’action politique»

Alors que Mediapart publie le projet de loi algérien sur la «criminalisation de la colonisation française», l'historien Benjamin Stora décrypte un texte qui marque un durcissement dans les rapports entre Paris et Alger. Et remarque que «la France aime mettre en scène son amnésie sur la question du colonialisme».

Inflation, en avoir peur ou pas ?

Mini-séisme au Fonds monétaire international: son chef économiste (français) vient de conseiller aux banques centrales de se laisser aller à un peu d'inflation. Sacrilège! La hausse des prix, ennemi public numéro un dans les années 80 et 90, n'a-t-elle plus de raison d'inquiéter en 2010? Eléments de réponse.

EADS: les scénarios pour «tout refaire»

Officiellement, tout est écrit: en 2012, Louis Gallois doit s'effacer de la présidence d'EADS et Tom Enders lui succédera. Pourtant, ils sont nombreux à douter de l'exécution de ce plan, prévu dans le cadre des accords signés par la France et l'Allemagne en juillet 2007. Au terme de dix ans d'existence, le groupe leur paraît être dans une impasse. «Tout est à refaire: l'organisation du groupe, son actionnariat, sa gouvernance. On ne peut pas continuer avec des actionnaires absents», dit un connaisseur du dossier. En coulisses, certains commencent à étudier des scénarios d'évolution.

Trois soldats du berlusconisme aux dents longues

 © Blandine Flipo © Blandine Flipo

En quinze ans, la droiteberlusconienne, aujourd'hui rassemblée sous la bannière de Popolo della Libertà(Peuple de la Liberté), s’est progressivement imposée à tous lesniveaux politiques en Italie. De jeunes gens ambitieux y ont vu l'occasion d'une carrière politique rapide.

Le Gabon sous l'ère Ali Bongo, ex-candidat du “changement”

Nicolas Sarkozy et Alin Ben Bongo à Libreville, le 24 février 2010 © Reuters Nicolas Sarkozy et Alin Ben Bongo à Libreville, le 24 février 2010 © Reuters

On dit de lui qu’il a été élu grâce à la France. Fils du patriarche ayant régné sans partage sur le Gabon pendant plus de quarante ans, Ali Bongo Ondimba a récemment fêté ses 100 jours au sommet de l’Etat. 100 jours durant lesquels il a tenté de faire oublier son adoubement douteux. Nicolas Sarkozy lui rend visite aujourd'hui.

Au Rwanda, « après les premiers massacres, il était largement possible d'intervenir »

Alors que Nicolas Sarkozy est aujourd'hui à Kigali, entretien avec André Guichaoua, auteur de Rwanda: de la guerre au génocide. Ce professeur à l'Université Paris-I Panthéon-Sorbonne, témoin-expert au Tribunal pénal international pour le Rwanda, livre une analyse fouillée, sans concession, de cette période et offre aux lecteurs de Mediapart une trentaine de pages de son ouvrage.

France Télévisions: un scandale peut en cacher un autre

La privatisation de la régiepublicitaire de France Télévisions au profit de l'homme d'affaires StéphaneCourbit, allié pour la circonstance au groupe Publicis et conseillé par AlainMinc, apparaît de jour en jour plus opaque. Mediapart a déjà révélé les conflits d'intérêts d'Alain Minc dans ce dossier ou encore les documents confidentiels du conseil d'administration du groupe public faisant apparaître un prix de cession très enjolivé. Mais selon notre enquête, le groupe public pourrait, de surcroît, avoir violé la loi en ne procédant pas à un appel d'offres pour le renouvellement de son contrat de régie, le 31 juillet 2009, ce qui est impératif en cas d'ouverture de capital. Interrogée par Mediapart, la direction de France Télévisions conteste avoir dérogé à ses obligations. Ce pourrait être, toutefois, l'irrégularité de trop, ouvrant la porte à une cascade de recours devant la justice. Enquête.

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